Éruption volcanique, inondations, cyclone, épidémie potentielle ou avérée…
Dès qu’un événement se manifeste, les médias s’en emparent en lui donnant parfois, souvent, plus d’importance qu’il n’en a.
Et cette déferlante d’images chocs sur les grands networks, mais aussi de plus en plus sur le Web, peut pulvériser en moins d’une heure l’image de marque de la destination concernée.
Ainsi, il y a un an, c’était le Mexique qui était sous les feux de l’actualité.
Montré du doigt, il est devenu du jour au lendemain le principal foyer d’une "terrible pandémie mondiale" : la Grippe A, improprement appelée grippe mexicaine.
En quelques semaines, tous les efforts consentis depuis des années pour promouvoir le pays se sont volatilisés, comme le nombre des départs.
« Pourtant, la Grippe A a tué 50 personnes au Mexique contre plus de 200 en France ! », enrage encore Bruno Gallois, Directeur général de Marsans France.
Dès qu’un événement se manifeste, les médias s’en emparent en lui donnant parfois, souvent, plus d’importance qu’il n’en a.
Et cette déferlante d’images chocs sur les grands networks, mais aussi de plus en plus sur le Web, peut pulvériser en moins d’une heure l’image de marque de la destination concernée.
Ainsi, il y a un an, c’était le Mexique qui était sous les feux de l’actualité.
Montré du doigt, il est devenu du jour au lendemain le principal foyer d’une "terrible pandémie mondiale" : la Grippe A, improprement appelée grippe mexicaine.
En quelques semaines, tous les efforts consentis depuis des années pour promouvoir le pays se sont volatilisés, comme le nombre des départs.
« Pourtant, la Grippe A a tué 50 personnes au Mexique contre plus de 200 en France ! », enrage encore Bruno Gallois, Directeur général de Marsans France.
99,9% des Philippines étaient indemnes
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Plus récemment, à l’automne 2009, les Philippines étaient "noyées sous les eaux".
Du jour au lendemain, images et commentaires se sont focalisés sur la région de Manille, effectivement touchée par des inondations, comme souvent dans cette partie du monde. Quand 99,9% des 7.000 îles qui composent l’archipel philippin étaient, elles, indemnes.
Il y a moins d’un mois, Madère connaissait pareille mésaventure. Certes, les coulées de boue ont emporté une cinquantaine de personnes (50 de trop !), mais là aussi, elles furent localisées dans des zones bien délimitées et très réduites.
En quelques heures pourtant, l’image de marque "douceur de vivre" de l’île portugaise a viré à l’enfer.
À titre de comparaison, c’est comme si toute l’attractivité de la France devait être anéantie par les conséquences dévastatrices et meurtrières, il est vrai, de la tempête Xynthia.
Mais, nous tirerons un enseignement enrichissant des événements de Madère.
Les deux TO leaders sur la destination ont su réagir promptement, même si leurs moyens étaient limités, pour tenter d’endiguer les effets dévastateurs du tsunami médiatique.
Du jour au lendemain, images et commentaires se sont focalisés sur la région de Manille, effectivement touchée par des inondations, comme souvent dans cette partie du monde. Quand 99,9% des 7.000 îles qui composent l’archipel philippin étaient, elles, indemnes.
Il y a moins d’un mois, Madère connaissait pareille mésaventure. Certes, les coulées de boue ont emporté une cinquantaine de personnes (50 de trop !), mais là aussi, elles furent localisées dans des zones bien délimitées et très réduites.
En quelques heures pourtant, l’image de marque "douceur de vivre" de l’île portugaise a viré à l’enfer.
À titre de comparaison, c’est comme si toute l’attractivité de la France devait être anéantie par les conséquences dévastatrices et meurtrières, il est vrai, de la tempête Xynthia.
Mais, nous tirerons un enseignement enrichissant des événements de Madère.
Les deux TO leaders sur la destination ont su réagir promptement, même si leurs moyens étaient limités, pour tenter d’endiguer les effets dévastateurs du tsunami médiatique.
Les TO ont rassuré objectivement les agences
Le premier à dégainer fut Visit Europe, en la personne de Christian Orofino qui, 5 jours après la catastrophe, se rendait sur place pour établir un état des lieux objectif, accompagné d’un journaliste caméraman de TourMaG.com (1).
Et le 2 mars, Christian pouvait affirmer, images à l’appui : « Rien ne s’oppose au retour des touristes ! ».
Pour en convaincre les professionnels, il a annoncé dès le 26 février son intention d’organiser fin mars un éductour à Madère (2), moins d’un mois après les inondations. Un exploit !
Quelques jours plus tard, le dimanche 28, Top of Travel survolait l’île en hélicoptère et diffusait peu après sur le Web les images de cette reconnaissance aérienne, sur lesquelles tout le monde a pu constater que les infrastructures touristiques (zones hôtelières, aéroport…) étaient indemnes, tout comme les principaux sites (3).
Certes, cette "puissance de frappe médiatique" semble bien dérisoire face aux rouleaux compresseurs TF1, France 2, M6, YouTube ou Dailymotion.
Mais elle a au moins permis aux Agents de Voyages de se faire rapidement une idée sur la situation. Et cette communication de crise a certainement permis de sauver des ventes (information difficilement quantifiable à l’heure où nous rédigeons cet article).
Quand on sait que Madère vit à près de 35% du tourisme, ça a son importance !
(1) Relire notre article et visionner la vidéo : Madère, envoyez vos clients sans crainte et sans problème.
(2) Visit Europe organise, du 18 au 20 mars 2010, un éductour à Madère après les intempéries, afin de faire redécouvrir aux Agents de Voyages la Perle de l'Atlantique.
Il a aussi pour objectif de montrer à la profession que les infrastructures de Madère sont en parfait état pour accueillir les vacanciers. Inscription au 01 58 64 50 29 ou par mail à pascale.gaston@visiteurope.fr
(3) Visionner les images de Top of Travel prises d’hélicoptère.
Et le 2 mars, Christian pouvait affirmer, images à l’appui : « Rien ne s’oppose au retour des touristes ! ».
Pour en convaincre les professionnels, il a annoncé dès le 26 février son intention d’organiser fin mars un éductour à Madère (2), moins d’un mois après les inondations. Un exploit !
Quelques jours plus tard, le dimanche 28, Top of Travel survolait l’île en hélicoptère et diffusait peu après sur le Web les images de cette reconnaissance aérienne, sur lesquelles tout le monde a pu constater que les infrastructures touristiques (zones hôtelières, aéroport…) étaient indemnes, tout comme les principaux sites (3).
Certes, cette "puissance de frappe médiatique" semble bien dérisoire face aux rouleaux compresseurs TF1, France 2, M6, YouTube ou Dailymotion.
Mais elle a au moins permis aux Agents de Voyages de se faire rapidement une idée sur la situation. Et cette communication de crise a certainement permis de sauver des ventes (information difficilement quantifiable à l’heure où nous rédigeons cet article).
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(3) Visionner les images de Top of Travel prises d’hélicoptère.