Le salon des Formations et Métiers aéronautiques s’est déroulé au Musée de l'Air et de l'Espace à Paris le Bourget, du 1 au 3 février 2019. - PG
Portée par le niveau record des carnets de commandes et la croissance du trafic aérien, l’industrie aéronautique recrute à tour de bras dans ses métiers de la production et de la maintenance.
Une conférence était dédiée aux métiers de la maintenance, vendredi 1er février 2019, lors du salon des Formations et Métiers aéronautiques qui s’est tenu au Musée de l'Air et de l'Espace à Paris le Bourget. Trois jours dédiés à l’information et l’orientation dans les métiers du transport aérien et de l’industrie aéronautique.
Pour rappel, selon les chiffres de l’Association internationale du transport aérien (IATA) le nombre de passagers aériens s’élèvera à 7,8 milliards en 2036, ce qui représente presque le double des quatre milliards de voyageurs de l'année 2017.
Globalement, en incluant l'intérim, la totalité des fournisseurs et sous-traitants, l'industrie aéronautique et spatiale française affichait 350 000 emplois, fin 2017, selon les chiffres du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS).
La même année, la profession a procédé à 12 000 recrutements, soit une hausse de 20% par rapport à 2016 et a créé, dans le périmètre GIFAS, 2 000 emplois nets en France (+ 1%).
Une conférence était dédiée aux métiers de la maintenance, vendredi 1er février 2019, lors du salon des Formations et Métiers aéronautiques qui s’est tenu au Musée de l'Air et de l'Espace à Paris le Bourget. Trois jours dédiés à l’information et l’orientation dans les métiers du transport aérien et de l’industrie aéronautique.
Pour rappel, selon les chiffres de l’Association internationale du transport aérien (IATA) le nombre de passagers aériens s’élèvera à 7,8 milliards en 2036, ce qui représente presque le double des quatre milliards de voyageurs de l'année 2017.
Globalement, en incluant l'intérim, la totalité des fournisseurs et sous-traitants, l'industrie aéronautique et spatiale française affichait 350 000 emplois, fin 2017, selon les chiffres du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS).
La même année, la profession a procédé à 12 000 recrutements, soit une hausse de 20% par rapport à 2016 et a créé, dans le périmètre GIFAS, 2 000 emplois nets en France (+ 1%).
Des métiers peu connus
Chaudronniers, soudeurs, tourneurs-fraiseurs, stratifieurs… autant de carrières « dévalorisées aux yeux des élèves et de leurs parents », selon Laurent Dujaric, conseiller Airemploi, portail dédié à l'orientation.
« Du CAP/bac pro aux diplômes d’ingénieurs ou universitaires, le panel de formation et d’emploi est large dans le secteur de la maintenance aéronautique, poursuit-il. Ce sont des métiers à responsabilité, valorisant et qui permettent une évolution. »
Les emplois dans la maintenance « manquent de visibilité et peuvent paraître contraignants, avec des horaires en trois-huit », justifie Quentin Peigné, ingénieur, ancien élève de l’Institut Mermoz. En contrepartie, la rémunération est confortable, assure-t-il.
« Les gens n’ont pas idées de tous les métiers qui existent dans l’aéronautique », confirme Christophe Farges, responsable de la licence Ingénierie et maintenance des systèmes pour l’aéronautique et les transports de l’université de Bordeaux.
Ni des importants débouchés qu’offrent la filière. « 92% des étudiants sont embauchés en CDD ou CDI dans les 6 mois qui suivent l’obtention de leur diplôme », ajoute Christophe Farges.
« Du CAP/bac pro aux diplômes d’ingénieurs ou universitaires, le panel de formation et d’emploi est large dans le secteur de la maintenance aéronautique, poursuit-il. Ce sont des métiers à responsabilité, valorisant et qui permettent une évolution. »
Les emplois dans la maintenance « manquent de visibilité et peuvent paraître contraignants, avec des horaires en trois-huit », justifie Quentin Peigné, ingénieur, ancien élève de l’Institut Mermoz. En contrepartie, la rémunération est confortable, assure-t-il.
« Les gens n’ont pas idées de tous les métiers qui existent dans l’aéronautique », confirme Christophe Farges, responsable de la licence Ingénierie et maintenance des systèmes pour l’aéronautique et les transports de l’université de Bordeaux.
Ni des importants débouchés qu’offrent la filière. « 92% des étudiants sont embauchés en CDD ou CDI dans les 6 mois qui suivent l’obtention de leur diplôme », ajoute Christophe Farges.
Bientôt la pénurie ?
La filière a besoin de susciter davantage de vocation pour combler le manque d'opérateurs, de techniciens, de mécaniciens et d’ingénieurs, chez les constructeurs, les exploitants d’aéronefs ou les grands centres de maintenance.
Le conseiller Airemploi préfère ne pas parler de pénurie, mais de secteur qui recrute. Et pourtant, la forte demande peine à trouver des candidats.
« Nous n’avons pas assez formé à une période. Aujourd’hui, le carnet de commande d’Airbus est plein et il n’y a pas suffisamment de personnel qualifié pour répondre aux besoins », explique Jean Bravo, du centre de formation Polyaero Hautes Alpes.
« Nous formons des ingénieurs quand nous avons besoin de techniciens », complète-t-il.
Fin 2017, l'industrie aéronautique et spatiale française comptait 190 000 salariés (périmètre des sociétés membres du GIFAS). Sur les cinq dernières années, le secteur a embauché 56 000 personnes en France, soit un tiers de ses effectifs.
Le conseiller Airemploi préfère ne pas parler de pénurie, mais de secteur qui recrute. Et pourtant, la forte demande peine à trouver des candidats.
« Nous n’avons pas assez formé à une période. Aujourd’hui, le carnet de commande d’Airbus est plein et il n’y a pas suffisamment de personnel qualifié pour répondre aux besoins », explique Jean Bravo, du centre de formation Polyaero Hautes Alpes.
« Nous formons des ingénieurs quand nous avons besoin de techniciens », complète-t-il.
Fin 2017, l'industrie aéronautique et spatiale française comptait 190 000 salariés (périmètre des sociétés membres du GIFAS). Sur les cinq dernières années, le secteur a embauché 56 000 personnes en France, soit un tiers de ses effectifs.