La grande mosquée de Djenné, le plus grand édifice du monde en terre crue située dans le nord du pays en zone rouge. Impossible pour les touristes de la visiter. DR
Comment convaincre les voyageurs de revenir dans un pays à peine sorti d'une guerre largement médiatisée en France ?
Telle est la délicate équation à laquelle est confrontée le Mali et notamment sa ministre du tourisme, Berthe Aïssata Bangali.
Présente à Paris mardi 10 décembre à Paris, elle est venue demander aux professionnels des conseils pour relancer l'activité touristique dans son pays.
Car depuis que le Mali est formellement déconseillé par le Quai d'Orsay, plus presque ne se risque à y envoyer des clients.
Même Point Afrique, pourtant toujours prompt à se positionner dans la région, ne prévoit pas de le reprogrammer.
"Bien sûr, nous pensons que la zone du Pays Dogon pourrait être allégée en terme d'interdiction.
Mais c'est une affaire politique dans laquelle nous n'avons aucun pouvoir", explique Frédérique Ribeaucourt, du groupe Point Afrique.
Gérard Neveu, d'Allibert Trekking, reste septique sur la réaction des clients, globalement échaudés sur tout le Sahel. "Il sera difficile de redonner confiance aux voyageurs avec tout ce qui se passe dans la région actuellement."
Tous deux s'accordent à dire que la suppression du visa, qui s'élève à 70 euros, constituerait un signal positif envers le marché français.
Coté promotion, ils conseillent également au ministère du tourisme de s'arroger les services d'un artiste national connu, comme Amadou et Mariam ou Rokia Traoré afin de restaurer l'image du pays.
Telle est la délicate équation à laquelle est confrontée le Mali et notamment sa ministre du tourisme, Berthe Aïssata Bangali.
Présente à Paris mardi 10 décembre à Paris, elle est venue demander aux professionnels des conseils pour relancer l'activité touristique dans son pays.
Car depuis que le Mali est formellement déconseillé par le Quai d'Orsay, plus presque ne se risque à y envoyer des clients.
Même Point Afrique, pourtant toujours prompt à se positionner dans la région, ne prévoit pas de le reprogrammer.
"Bien sûr, nous pensons que la zone du Pays Dogon pourrait être allégée en terme d'interdiction.
Mais c'est une affaire politique dans laquelle nous n'avons aucun pouvoir", explique Frédérique Ribeaucourt, du groupe Point Afrique.
Gérard Neveu, d'Allibert Trekking, reste septique sur la réaction des clients, globalement échaudés sur tout le Sahel. "Il sera difficile de redonner confiance aux voyageurs avec tout ce qui se passe dans la région actuellement."
Tous deux s'accordent à dire que la suppression du visa, qui s'élève à 70 euros, constituerait un signal positif envers le marché français.
Coté promotion, ils conseillent également au ministère du tourisme de s'arroger les services d'un artiste national connu, comme Amadou et Mariam ou Rokia Traoré afin de restaurer l'image du pays.
Développer les activités touristiques au sud du pays
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Le Mali a aujourd'hui bien compris qu'il était inutile de capitaliser sur ses sites mondialement connus, tels que Tombouctou, le Pays Dogon ou la ville de Djenné. Situés dans le nord du pays, ils sont aujourd'hui invendables.
En revanche, certaines destinations du sud pourraient intéresser les touristes. La ville de Sikasso est connue pour être la terre des Sénoufos une ancestrale ethnie africaine. Celle de Kayes est un ancien centre colonial français.
Si elles sont aujourd'hui en orange sur la carte du Quai d'Orsay, toutes ces régions devraient vraisemblablement passer en jaune.
Mais ce changement de couleur sera-t-il suffisant pour inciter quelques TO courageux à tenter une programmation ?
D'autant plus que les infrastructures y sont bien peu développées, la quasi totalité des hôtels étant concentrés dans le nord.
Et le pays ne dispose pas aujourd'hui de moyens d'investissements pour mettre en œuvre une politique de développement touristique.
En revanche, certaines destinations du sud pourraient intéresser les touristes. La ville de Sikasso est connue pour être la terre des Sénoufos une ancestrale ethnie africaine. Celle de Kayes est un ancien centre colonial français.
Si elles sont aujourd'hui en orange sur la carte du Quai d'Orsay, toutes ces régions devraient vraisemblablement passer en jaune.
Mais ce changement de couleur sera-t-il suffisant pour inciter quelques TO courageux à tenter une programmation ?
D'autant plus que les infrastructures y sont bien peu développées, la quasi totalité des hôtels étant concentrés dans le nord.
Et le pays ne dispose pas aujourd'hui de moyens d'investissements pour mettre en œuvre une politique de développement touristique.