Du côté des professionnels de tourisme, habitués à exposer au salon Map Pro, les avis sont partagés depuis que mardi 28 novembre 2017, Frédéric Lorin, directeur du salon a annoncé sa suppression, au profit de « Destination France », un village au sein de l'IFTM.
Lire : IFTM Top Résa : Map Pro intègre le salon sous la bannière "Destination France" en 2018
Depuis plus de 30 ans, le Map Pro réunit les professionnels du tourisme : du marché français - autocaristes, agents de voyages et TO - et du tourisme de groupe en France et en Europe.
« Il était urgent de modifier l'organisation du Map Pro, il fallait migrer vers l'IFTM. On va gagner en visibilité », affirme Franck Le Péculier, fondateur de Voyager en car.
Même son de cloche chez GD Tours. « J'ai toujours trouvé ça surprenant, deux salons qui ne durent pas le même temps. Ce n'était pas assez lisible côté Map Pro ou IFTM. Les gens ne voient pas la différence entre les deux, c'est le même public. Vous y allez deux jours, vos clients vous cherchent le troisième », souligne Marie Griesbach, responsable des émissions seules chez GD Tours, spécialiste de l'émission de billets d'avion pour les groupes.
Lire : IFTM Top Résa : Map Pro intègre le salon sous la bannière "Destination France" en 2018
Depuis plus de 30 ans, le Map Pro réunit les professionnels du tourisme : du marché français - autocaristes, agents de voyages et TO - et du tourisme de groupe en France et en Europe.
« Il était urgent de modifier l'organisation du Map Pro, il fallait migrer vers l'IFTM. On va gagner en visibilité », affirme Franck Le Péculier, fondateur de Voyager en car.
Même son de cloche chez GD Tours. « J'ai toujours trouvé ça surprenant, deux salons qui ne durent pas le même temps. Ce n'était pas assez lisible côté Map Pro ou IFTM. Les gens ne voient pas la différence entre les deux, c'est le même public. Vous y allez deux jours, vos clients vous cherchent le troisième », souligne Marie Griesbach, responsable des émissions seules chez GD Tours, spécialiste de l'émission de billets d'avion pour les groupes.
Le groupe reprend sa place
La nouvelle « formule » mettra l'accent sur le tourisme de groupe, son cœur de cible.
Si cette nouvelle réjouit Claudia Carfantan, gérante de l'hôtel Les Tilleuls à Dinard (Ille-et-Vilaine), la durée du salon l'inquiète : « Septembre n'est pas la bonne période pour moi. Tous les ans, je me décide au dernier moment pour venir ou non. Il faut que je me libère, que je trouve quelqu'un pour me remplacer. Il y aussi la question des frais. Augmenter la durée du salon, c'est augmenter les coûts. Ça peut être un frein pour moi. »
« Les gens qui exposent au Map Pro n'ont pas le financement. Il y a beaucoup de petites structures, comme moi. Certains pensent à y aller tous les deux ans », affirme-t-elle.
Si cette nouvelle réjouit Claudia Carfantan, gérante de l'hôtel Les Tilleuls à Dinard (Ille-et-Vilaine), la durée du salon l'inquiète : « Septembre n'est pas la bonne période pour moi. Tous les ans, je me décide au dernier moment pour venir ou non. Il faut que je me libère, que je trouve quelqu'un pour me remplacer. Il y aussi la question des frais. Augmenter la durée du salon, c'est augmenter les coûts. Ça peut être un frein pour moi. »
« Les gens qui exposent au Map Pro n'ont pas le financement. Il y a beaucoup de petites structures, comme moi. Certains pensent à y aller tous les deux ans », affirme-t-elle.
Quid des conditions tarifaires ?
Louer un espace pour deux ou quatre jours, laisse penser que le montant de la facture ne sera pas le même. Côté organisation, on assure que les conditions tarifaires appliquées au Map Pro seront garanties.
« S'ils doublent les coûts du stand, on sera nombreux à ne pas y aller. Nous avons choisi le Map Pro pour ses tarifs intéressants », insiste Marie Griesbach de GD Tours.
Sans compter les frais annexes. « En plus du prix du salon, il faut compter l'hébergement à Paris. Nous sommes une équipe de quatre à cinq personnes à se rendre au salon. Nous réfléchirons à deux fois avant d'y participer », poursuit-elle.
« S'ils doublent les coûts du stand, on sera nombreux à ne pas y aller. Nous avons choisi le Map Pro pour ses tarifs intéressants », insiste Marie Griesbach de GD Tours.
Sans compter les frais annexes. « En plus du prix du salon, il faut compter l'hébergement à Paris. Nous sommes une équipe de quatre à cinq personnes à se rendre au salon. Nous réfléchirons à deux fois avant d'y participer », poursuit-elle.
La visibilité pointée du doigt
Pour Jean-François Guieu, directeur adjoint de Solotour, tour-opérateur spécialiste du tourisme de groupes, la nouvelle formule du salon, pose selon lui un problème de visibilité.
« Sur le Map Pro, tous les styles de prestataires sont représentés, notamment des réceptifs et TO étrangers, que vont-ils faire dans « Destination France ». Nous nous sommes généralistes, on se retrouve où ? », s'interroge-t-il.
« L'IFTM Top Résa est un gros salon, j'ai peur qu'on soit fondu au milieu de la masse », poursuit-il.
Un nouveau défi à relever pour les organisateurs...
« Sur le Map Pro, tous les styles de prestataires sont représentés, notamment des réceptifs et TO étrangers, que vont-ils faire dans « Destination France ». Nous nous sommes généralistes, on se retrouve où ? », s'interroge-t-il.
« L'IFTM Top Résa est un gros salon, j'ai peur qu'on soit fondu au milieu de la masse », poursuit-il.
Un nouveau défi à relever pour les organisateurs...