Marc Rochet, Président Air Caraïbes/French Blue face à Pierre-Olivier Bandet, DGA programme et flotte Air France lors des Journées des Entrepreneurs du voyage - DR Photo CE
Les deux hommes, qui se connaissent et semblent s’apprécier, débattaient autour du thème plus que jamais d’actualité, « Quel avenir pour le low-cost long courrier » ?
D’emblée, un Marc Rochet en grande forme et très détendue, pour couper court et terminer la polémique qui s’amplifie autour de la décision d’Air France, précisait que sa compagnie n’avait pas l’intention, du moins pour le moment, de se priver des GDS pour sa distribution.
Et, dans un clin d’œil, précisait : « il est facile d’aller chercher des réductions de coûts chez les autres, nous nous allons les chercher chez nous », histoire de se démarquer de la décision d’Air France qui cherche par tous les moyens à « faire des économies ».
Et de revenir à son sujet. Pour Marc Rochet, l’avenir est bien dans le low-cost long courrier. Le client, explique-t-il en substance a besoin de « prix ». Et comme le « gras » du marché réside beaucoup sur la gamme de clientèle vacances, familles, loisirs, pour une compagnie low-cost moins cher de 25% qu’une compagnie traditionnelle, ça marche.
En revanche, précise-t-il, appuyé en cela par Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair, on ne transpose pas le modèle low-cost court courrier à un long-courrier. Il faut partir de la feuille blanche et tout inventer !
Car, prédit-il, dans les dix prochaines années, 35 à 40% des compagnies aériennes vont se tourner vers ce modèle !
D’emblée, un Marc Rochet en grande forme et très détendue, pour couper court et terminer la polémique qui s’amplifie autour de la décision d’Air France, précisait que sa compagnie n’avait pas l’intention, du moins pour le moment, de se priver des GDS pour sa distribution.
Et, dans un clin d’œil, précisait : « il est facile d’aller chercher des réductions de coûts chez les autres, nous nous allons les chercher chez nous », histoire de se démarquer de la décision d’Air France qui cherche par tous les moyens à « faire des économies ».
Et de revenir à son sujet. Pour Marc Rochet, l’avenir est bien dans le low-cost long courrier. Le client, explique-t-il en substance a besoin de « prix ». Et comme le « gras » du marché réside beaucoup sur la gamme de clientèle vacances, familles, loisirs, pour une compagnie low-cost moins cher de 25% qu’une compagnie traditionnelle, ça marche.
En revanche, précise-t-il, appuyé en cela par Pascal de Izaguirre, PDG de Corsair, on ne transpose pas le modèle low-cost court courrier à un long-courrier. Il faut partir de la feuille blanche et tout inventer !
Car, prédit-il, dans les dix prochaines années, 35 à 40% des compagnies aériennes vont se tourner vers ce modèle !
Tarifs low-costs: enfumage ou pas?
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Et notamment, rendre, ce qui n’est pas nécessairement très facile, le personnel navigant plus productif. Apparemment, chez French Blue, on y arrive…
Pierre-Olivier Bandet ne s’offusquera pas de ces propos, bien au contraire…
Bien sûr, comme le souligne le « maître du jeu », François-Xavier Izenic, on peut se poser la question de savoir si les tarifs pratiqués par les low-cost ne sont pas de l’enfumage ? Si l’on compte le prix du siège, que l’on ajoute un repas, un transport de bagages, on arrive sensiblement au même prix qu’une compagnie classique ?
Quasi vrai, répondra Marc Rochet, mais c’est le client qui décide et qui doit être averti. Et le client a maintenant les moyens de se tenir au courant. Et, quand il ne l’est pas, « c’est à vous, distributeurs, de le conseiller et lui expliquer. C’est aussi pour cette raison que nous maintenons notre confiance envers les distributeurs » !
Pierre-Olivier Bandet ne s’offusquera pas de ces propos, bien au contraire…
Bien sûr, comme le souligne le « maître du jeu », François-Xavier Izenic, on peut se poser la question de savoir si les tarifs pratiqués par les low-cost ne sont pas de l’enfumage ? Si l’on compte le prix du siège, que l’on ajoute un repas, un transport de bagages, on arrive sensiblement au même prix qu’une compagnie classique ?
Quasi vrai, répondra Marc Rochet, mais c’est le client qui décide et qui doit être averti. Et le client a maintenant les moyens de se tenir au courant. Et, quand il ne l’est pas, « c’est à vous, distributeurs, de le conseiller et lui expliquer. C’est aussi pour cette raison que nous maintenons notre confiance envers les distributeurs » !
"Nous avons besoin d'une Air France forte"
Ovation de la salle et grand sourire de Rochet !
Car, explique encore le patron de French Blue, notre métier est devenu totalement transparent, avant de finir ce « gentil » débat, sur un message clair : « Nous sommes une compagnie française et, je vous l’assure, nous gagnons bien notre vie. En revanche, depuis plusieurs années, l’ensemble des compagnies françaises, pour des tas de raisons, perd systématiquement de grosses parts de marché. Les compagnies françaises doivent impérativement repartir à la conquête du marché, Air France en premier lieu.
Car, ne nous leurrons pas, nous avons besoin d’une Air France forte, laquelle entraînera le transport aérien français tout entier » !
Sous l’approbation de Pierre-Olivier Bandet et les applaudissements de la salle.
Car, explique encore le patron de French Blue, notre métier est devenu totalement transparent, avant de finir ce « gentil » débat, sur un message clair : « Nous sommes une compagnie française et, je vous l’assure, nous gagnons bien notre vie. En revanche, depuis plusieurs années, l’ensemble des compagnies françaises, pour des tas de raisons, perd systématiquement de grosses parts de marché. Les compagnies françaises doivent impérativement repartir à la conquête du marché, Air France en premier lieu.
Car, ne nous leurrons pas, nous avons besoin d’une Air France forte, laquelle entraînera le transport aérien français tout entier » !
Sous l’approbation de Pierre-Olivier Bandet et les applaudissements de la salle.