Entré au capital de CMA-CGM : "C’est un bon deal. Il le faut savoir si on arrive à le mettre en œuvre mais cela devra être tranché dans le mois de janvier ou février." - Photo Air Caraïbes
TourMaG.com - Air Caraïbes et vous, cela fait presque 20 ans déjà. Comment l’histoire a-t-elle démarrée ?
Marc Rochet : Au commencement, Jean-Paul Dubreuil, avec passion, a créé une petite compagnie aérienne, Air Vendée, qui a ensuite grossi pour s’appeler Régional Airlines, compagnie qu’il revendra ensuite à Air France.
En 2000, aux Antilles, il rachète à Eric Kourry, ce nom vous dira sans doute quelque chose*, une compagnie inter-iles, Air Caraïbes, toute petite et en ruines. Faire repartir cette entreprise est plus difficile que prévu, particulièrement sur ce secteur d’activités régionales.
A l’époque, j’ai une société de conseils. Jean-Paul Dubreuil me sollicite pour me demander de lui faire une analyse de la situation. Mes conclusions sont les suivantes : c’est mal parti, la situation est mauvaise et il faut se retirer.
Mais dans le business, Jean-Paul Dubreuil n’est pas homme à se retirer, alors je lui ai dit : "Prends des risques et lance-toi sur le long courrier".
Nous nous sommes donc lancés sur le long-courrier. C’est ce qui a porté le nom d’Air Caraïbes, qui a porté notre histoire. Nous avons opéré les premiers vols entre Paris - Pointe-à-Pitre et Fort-de-France en décembre 2003 et jusqu’en 2019. C’est une formidable histoire, une formidable croissance, un succès.
Marc Rochet : Au commencement, Jean-Paul Dubreuil, avec passion, a créé une petite compagnie aérienne, Air Vendée, qui a ensuite grossi pour s’appeler Régional Airlines, compagnie qu’il revendra ensuite à Air France.
En 2000, aux Antilles, il rachète à Eric Kourry, ce nom vous dira sans doute quelque chose*, une compagnie inter-iles, Air Caraïbes, toute petite et en ruines. Faire repartir cette entreprise est plus difficile que prévu, particulièrement sur ce secteur d’activités régionales.
A l’époque, j’ai une société de conseils. Jean-Paul Dubreuil me sollicite pour me demander de lui faire une analyse de la situation. Mes conclusions sont les suivantes : c’est mal parti, la situation est mauvaise et il faut se retirer.
Mais dans le business, Jean-Paul Dubreuil n’est pas homme à se retirer, alors je lui ai dit : "Prends des risques et lance-toi sur le long courrier".
Nous nous sommes donc lancés sur le long-courrier. C’est ce qui a porté le nom d’Air Caraïbes, qui a porté notre histoire. Nous avons opéré les premiers vols entre Paris - Pointe-à-Pitre et Fort-de-France en décembre 2003 et jusqu’en 2019. C’est une formidable histoire, une formidable croissance, un succès.
Fermeture d'Orly : "nous étions assommés, cloués au sol."
Autres articles
-
Taxe Chirac : prix des billets d'avion en hausse pour les Outre-mer ! 🔑
-
Air Caraïbes et French bee mettent le cap sur l'hiver
-
Les recettes d’Air Caraïbes et de French Bee pour rester compétitives 🔑
-
Air Caraïbes : de nouveaux avions et des destinations à venir ? 🔑
-
French Bee propose un tarif... sans bagage !
TourMaG.com - Toutes les années ont été bénéficiaires ?
Marc Rochet : Oui, pratiquement, mais l’histoire ne s’arrête pas là. Avec ce succès et comme c’est un groupe familial qui investit l’argent qu’il gagne, on a senti que le marché allait évoluer, qu’il y avait des opportunités. Et en 2015 on a voulu faire de la croissance externe et acheter Corsair.
L’opération a échoué, alors on a décidé de créer, en septembre 2016, une nouvelle compagnie low cost long-courrier : French Bee, que nous avons développée avec un formidable succès vers La Réunion, puis San Francisco, Tahiti et bientôt New York.
TourMaG.com - Et puis arrive 2020…
Marc Rochet : Effectivement tout allait bien. Janvier, février 2020 la belle histoire continue. Nous faisions 15% de croissance, des avions étaient commandés, les commandes confirmées et puis le ciel nous est tombé sur la tête. Avec notamment quelque chose qui nous a beaucoup marqués : la fermeture d’Orly au mois d’avril.
Nous étions assommés, cloués au sol.
Avec seulement deux, trois jours pour nous retourner, nous avons réussi à ramener nos passagers, nos équipages et nos avions.
Dans toutes les compagnies on prépare des plans de crise mais celui-là… on ne l’avait pas.
Avec le soutien de notre actionnaire, nous avons entamé des négociations avec tous nos personnels pour négocier des APC (accords de performance collective) avec cette idée : on garde tout le monde à bord mais on laisse tous du salaire sur la table. Et c’est ce que nous avons fait, management compris.
Puis j’ai été celui qui, avec beaucoup de mes collègues, a mené la fronde pour la réouverture d’Orly. Et nous avons pu avoir gain de cause pour une réouverture en juin qui a permis de redémarrer nos activités.
Marc Rochet : Oui, pratiquement, mais l’histoire ne s’arrête pas là. Avec ce succès et comme c’est un groupe familial qui investit l’argent qu’il gagne, on a senti que le marché allait évoluer, qu’il y avait des opportunités. Et en 2015 on a voulu faire de la croissance externe et acheter Corsair.
L’opération a échoué, alors on a décidé de créer, en septembre 2016, une nouvelle compagnie low cost long-courrier : French Bee, que nous avons développée avec un formidable succès vers La Réunion, puis San Francisco, Tahiti et bientôt New York.
TourMaG.com - Et puis arrive 2020…
Marc Rochet : Effectivement tout allait bien. Janvier, février 2020 la belle histoire continue. Nous faisions 15% de croissance, des avions étaient commandés, les commandes confirmées et puis le ciel nous est tombé sur la tête. Avec notamment quelque chose qui nous a beaucoup marqués : la fermeture d’Orly au mois d’avril.
Nous étions assommés, cloués au sol.
Avec seulement deux, trois jours pour nous retourner, nous avons réussi à ramener nos passagers, nos équipages et nos avions.
Dans toutes les compagnies on prépare des plans de crise mais celui-là… on ne l’avait pas.
Avec le soutien de notre actionnaire, nous avons entamé des négociations avec tous nos personnels pour négocier des APC (accords de performance collective) avec cette idée : on garde tout le monde à bord mais on laisse tous du salaire sur la table. Et c’est ce que nous avons fait, management compris.
Puis j’ai été celui qui, avec beaucoup de mes collègues, a mené la fronde pour la réouverture d’Orly. Et nous avons pu avoir gain de cause pour une réouverture en juin qui a permis de redémarrer nos activités.
"Nous avons bénéficié des mesures de droit commun"
TourMaG.com - Justement, vous vous êtes démené pour survivre mais vous oubliez de mentionner que l’Etat, dont vous dites qu’il est mauvais stratège, vous a aidé. Vous aussi vous avez contracté un PGE (Prêt garanti par l'Etat) ?
Marc Rochet : C’est au niveau du Groupe Dubreuil que nous avons demandé un PGE et nous l’avons obtenu tout de suite. Les comptes étaient bons. Je précise que les PGE, ce sont les banques qui les font.
L’Etat s’en attribue le mérite parce qu’il donne ses garanties mais c’est bien avec les banques que vous négociez les PGE et qu’il faudra rembourser.
Le Groupe Dubreuil a donc négocié avec les banques, et nous avons obtenu un prêt de 150 M€ sans problème pour les 5000 emplois que représente le groupe.
Nous avons donc effectivement bénéficié des mesures de droit commun. Il est vrai que je suis assez critique de la stratégie de l’Etat. Je cite souvent Christian Blanc qui, je pense a été un grand Président d’Air France, et qui a dit : ‘’L’Etat n’est stratège de rien’’.
Cependant, sur le plan de la réaction, Bercy a été très efficace dans ce domaine-là.
De même, la mesure rapidement mise en place d’allocation de chômage partiel, a été une bonne décision. La vitesse à laquelle les dispositifs ont été mis en place est une bonne chose. L’Etat a été très réactif et c’est à mettre à son crédit.
Marc Rochet : C’est au niveau du Groupe Dubreuil que nous avons demandé un PGE et nous l’avons obtenu tout de suite. Les comptes étaient bons. Je précise que les PGE, ce sont les banques qui les font.
L’Etat s’en attribue le mérite parce qu’il donne ses garanties mais c’est bien avec les banques que vous négociez les PGE et qu’il faudra rembourser.
Le Groupe Dubreuil a donc négocié avec les banques, et nous avons obtenu un prêt de 150 M€ sans problème pour les 5000 emplois que représente le groupe.
Nous avons donc effectivement bénéficié des mesures de droit commun. Il est vrai que je suis assez critique de la stratégie de l’Etat. Je cite souvent Christian Blanc qui, je pense a été un grand Président d’Air France, et qui a dit : ‘’L’Etat n’est stratège de rien’’.
Cependant, sur le plan de la réaction, Bercy a été très efficace dans ce domaine-là.
De même, la mesure rapidement mise en place d’allocation de chômage partiel, a été une bonne décision. La vitesse à laquelle les dispositifs ont été mis en place est une bonne chose. L’Etat a été très réactif et c’est à mettre à son crédit.
CMA-CGM : "la situation n’a pas évolué pour deux raisons"
TourMaG.com - Il semble que les discussions avec CMA- CGM pour une entrée au capital dans le groupe soient rompues. Que s’est-il passé ?
Marc Rochet : Ce que je peux vous en dire aujourd’hui, c'est... oui avec Jean-Paul Dubreuil, nous avons estimé qu’il pourrait y avoir quelqu’un qui investisse en tant que minoritaire dans notre Groupe, et nous étions très réticents aux capitaux publics.
CMA-CGM est un groupe solide et réputé. C’est le 4ème armateur mondial, un groupe puissant, très présent dans les bateaux mais pas du tout dans l’aérien*. Et donc il y a eu un contact qui s’est bien passé, et nous avons annoncé des fiançailles le 23 décembre 2020.
La situation n’a pas évolué pour deux raisons : la première c’est que nous avons des butées règlementaires à respecter notamment sur le régime de la concurrence, au vu de nos positions respectives qui sont très fortes sur certaines routes, nous devrons avoir un feu vert des autorités de la concurrence.
La deuxième raison, et en toute honnêteté, est que quand deux groupes privés décident de travailler ensemble, c’est complexe et donc, effectivement, aujourd’hui nous ne sommes pas passés au mariage. C’est un bon deal. Il le faut savoir, si on arrive à le mettre en œuvre, mais cela devra être tranché dans le mois de janvier ou février.
Quoi qu’il en soit nous envisageons de nous développer dans le fret aérien, un secteur qui marche bien.
TourMaG.com - Certains prétendent que CMA-CGM s’est agacé de votre charge contre Corsair, reprise récemment par un consortium d’investisseurs Antillais. Vous jouez à présent l’apaisement ? Vous ne rêvez plus d’un duopole ?
Marc Rochet : Pas du tout. Duopole ou pas, si les prix sont trop chers le client changera de destination. Corsair est en perte depuis 20 ans sans réelle action pour se restructurer. Je n’ai rien contre la concurrence de Corsair, mais si elle est financée par une aide massive d’argent public, il est normal que nous regardions cela de près.
Et à ce jour, début janvier, les 30 M€ d’apport au capital de Corsair par le consortium, ne sont pas là.
Marc Rochet : Ce que je peux vous en dire aujourd’hui, c'est... oui avec Jean-Paul Dubreuil, nous avons estimé qu’il pourrait y avoir quelqu’un qui investisse en tant que minoritaire dans notre Groupe, et nous étions très réticents aux capitaux publics.
CMA-CGM est un groupe solide et réputé. C’est le 4ème armateur mondial, un groupe puissant, très présent dans les bateaux mais pas du tout dans l’aérien*. Et donc il y a eu un contact qui s’est bien passé, et nous avons annoncé des fiançailles le 23 décembre 2020.
La situation n’a pas évolué pour deux raisons : la première c’est que nous avons des butées règlementaires à respecter notamment sur le régime de la concurrence, au vu de nos positions respectives qui sont très fortes sur certaines routes, nous devrons avoir un feu vert des autorités de la concurrence.
La deuxième raison, et en toute honnêteté, est que quand deux groupes privés décident de travailler ensemble, c’est complexe et donc, effectivement, aujourd’hui nous ne sommes pas passés au mariage. C’est un bon deal. Il le faut savoir, si on arrive à le mettre en œuvre, mais cela devra être tranché dans le mois de janvier ou février.
Quoi qu’il en soit nous envisageons de nous développer dans le fret aérien, un secteur qui marche bien.
TourMaG.com - Certains prétendent que CMA-CGM s’est agacé de votre charge contre Corsair, reprise récemment par un consortium d’investisseurs Antillais. Vous jouez à présent l’apaisement ? Vous ne rêvez plus d’un duopole ?
Marc Rochet : Pas du tout. Duopole ou pas, si les prix sont trop chers le client changera de destination. Corsair est en perte depuis 20 ans sans réelle action pour se restructurer. Je n’ai rien contre la concurrence de Corsair, mais si elle est financée par une aide massive d’argent public, il est normal que nous regardions cela de près.
Et à ce jour, début janvier, les 30 M€ d’apport au capital de Corsair par le consortium, ne sont pas là.
"Nous avons des plans sur les Etats-Unis"
TourMaG.com - Sur les 136,9 M€ d’aides étatiques que devrait recevoir Corsair, il y a une somme de 30,2 M€ qui vise à indemniser la compagnie pour les dommages subis, suite à l’instauration des mesures d’urgence du gouvernement face au coronavirus. Vos compagnies peuvent-elles prétendre elles aussi à ce genre d’indemnisation ?
Marc Rochet : Cela fait partie des choses que nous regardons.
TourMaG.com - Corsair semble avoir abandonné l’idée de desservir New York. Vous maintenez l’ouverture de cette destination avec French Bee dans les mois qui viennent ? Vous êtes prêts ?
Marc Rochet : Nous sommes prêts ! Nous avons l’avion et les créneaux horaires. Avec la ligne San Francisco Tahiti, nous avons développé ce qu’il faut en terme d’outil commercial pour être présent sur le marché américain.
Nous nous sommes dit que c’était dommage d’avoir un tel outil pour une seule destination. Nous avons donc des plans sur les Etats-Unis.
Le plus évident c’est New York. Pour vous donner un ordre de grandeur, la ligne Paris-Pointe-à-Pitre c’est 1,4 million de passagers à l’année, New York c’est 1, 8 million c’est donc un très gros marché. On pense que le produit low cost de French Bee va être très efficace.
Et sur les U.S., nous pensons que le Président Biden va changer les choses, nous tablons sur un démarrage en mai ou juin. Nous devons être prêts à appuyer sur le bouton au mois d’avril, et notre aéroport sera Newark.
Marc Rochet : Cela fait partie des choses que nous regardons.
TourMaG.com - Corsair semble avoir abandonné l’idée de desservir New York. Vous maintenez l’ouverture de cette destination avec French Bee dans les mois qui viennent ? Vous êtes prêts ?
Marc Rochet : Nous sommes prêts ! Nous avons l’avion et les créneaux horaires. Avec la ligne San Francisco Tahiti, nous avons développé ce qu’il faut en terme d’outil commercial pour être présent sur le marché américain.
Nous nous sommes dit que c’était dommage d’avoir un tel outil pour une seule destination. Nous avons donc des plans sur les Etats-Unis.
Le plus évident c’est New York. Pour vous donner un ordre de grandeur, la ligne Paris-Pointe-à-Pitre c’est 1,4 million de passagers à l’année, New York c’est 1, 8 million c’est donc un très gros marché. On pense que le produit low cost de French Bee va être très efficace.
Et sur les U.S., nous pensons que le Président Biden va changer les choses, nous tablons sur un démarrage en mai ou juin. Nous devons être prêts à appuyer sur le bouton au mois d’avril, et notre aéroport sera Newark.
TourMaG.com - Comment réagissez-vous à l’annonce de la décision de l’Autorité de régulation des transports d’accepter la proposition d’ADP d’augmenter les redevances aéroportuaires de 2,5 %, en moyenne, pour la période allant d’avril 2021 à mars 2022.
Marc Rochet : Cette mesure va contribuer à plomber encore les compagnies aériennes françaises. De plus, est maintenu chez ADP le système de double caisse**, qui est injuste.
(On ne prend en compte pour déterminer cette hausse que les seules recettes des services aéronautiques d’ADP sans inclure celles des services extra-aéronautique tels que les commerces restaurants, parkings ndlr)
Appliquée à mon activité de transporteur aérien, je pourrais donc n’être régulé que sur les recettes du transport des passagers et garder le cargo pour moi ?
TourMaG.com - Comment envisagez-vous l’avenir proche ?
Marc Rochet : On est sorti de ce deuxième confinement mi-décembre. Nous avons fait une période de Noël et jour de l’an satisfaisante. Actuellement nous voyons des trafics repartir sur nos routes traditionnelles. Nous espérons qu’il n’y aura pas de troisième confinement cependant nous sommes armés.
Nous avons été très sévèrement touchés en 2020. C’est derrière nous. Entre la solidité financière du Groupe Dubreuil, celles d’Air Caraïbes et French Bee, nous sommes capables de traverser une nouvelle crise... mais il ne faudrait pas que ça s’enchaine !
Marc Rochet : Cette mesure va contribuer à plomber encore les compagnies aériennes françaises. De plus, est maintenu chez ADP le système de double caisse**, qui est injuste.
(On ne prend en compte pour déterminer cette hausse que les seules recettes des services aéronautiques d’ADP sans inclure celles des services extra-aéronautique tels que les commerces restaurants, parkings ndlr)
Appliquée à mon activité de transporteur aérien, je pourrais donc n’être régulé que sur les recettes du transport des passagers et garder le cargo pour moi ?
TourMaG.com - Comment envisagez-vous l’avenir proche ?
Marc Rochet : On est sorti de ce deuxième confinement mi-décembre. Nous avons fait une période de Noël et jour de l’an satisfaisante. Actuellement nous voyons des trafics repartir sur nos routes traditionnelles. Nous espérons qu’il n’y aura pas de troisième confinement cependant nous sommes armés.
Nous avons été très sévèrement touchés en 2020. C’est derrière nous. Entre la solidité financière du Groupe Dubreuil, celles d’Air Caraïbes et French Bee, nous sommes capables de traverser une nouvelle crise... mais il ne faudrait pas que ça s’enchaine !
(*) Eric Kourry vient de prendre le contrôle de Corsair avec un pool d’actionnaires ultra marins.
(**) en mars 2003, CMA-CGM s’était associée au transporteur aérien Virgin Express pour reprendre la compagnie aérienne Air Lib en faillite. Le dossier ne s’était pas concrétisé.
(***) Pour déterminer la hausse des redevances aéroportuaires, l’Autorité de régulation des transports (ART) ne prend en compte que les revenus des services aéronautiques payés à ADP. Les transporteurs réclament que soient pris également en compte les revenus extra-aéronautique très rentables comme les commerces, parkings, restaurants…
Si les revenus des services aéronautiques et extra-aéronautiques étaient regroupés en une caisse unique, les recettes commerciales pourraient également subventionner les services aéronautiques et permettre ainsi une modération des redevances.
Interview réalisée les 10 et 13 janvier 2021.
(**) en mars 2003, CMA-CGM s’était associée au transporteur aérien Virgin Express pour reprendre la compagnie aérienne Air Lib en faillite. Le dossier ne s’était pas concrétisé.
(***) Pour déterminer la hausse des redevances aéroportuaires, l’Autorité de régulation des transports (ART) ne prend en compte que les revenus des services aéronautiques payés à ADP. Les transporteurs réclament que soient pris également en compte les revenus extra-aéronautique très rentables comme les commerces, parkings, restaurants…
Si les revenus des services aéronautiques et extra-aéronautiques étaient regroupés en une caisse unique, les recettes commerciales pourraient également subventionner les services aéronautiques et permettre ainsi une modération des redevances.
Interview réalisée les 10 et 13 janvier 2021.
Christophe Hardin a, à son actif, de nombreuses heures de vol en tant que personnel navigant commercial.
Il est adhérent à l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE) ainsi qu'à l'Association des journalistes du Tourisme (AJT).
Il est adhérent à l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE) ainsi qu'à l'Association des journalistes du Tourisme (AJT).