René-Marc Chikli craint des répercussions pour de nombreux mois à cause du Maroc et l'Afrique Australe - Crédit photo : Depositphotos @5 259 info@crashmedia.fi
Il y a un peu plus d'un mois, le tourisme se réunissait pour la 1ère fois depuis un an et demi.
Les sourires étaient sur tous les visages, avec en plus la joie d'engranger des nouvelles réservations à la pelle. Et Valérie Boned, la secrétaire générale des EDV de résumer l'état d'esprit.
"J’ai l’impression que nous avons une deuxième chance. Nous sommes à l'aube d'une reprise, nous sentons des frémissements. Nous reprenons à partir de maintenant une séquence dynamique."
Puis les Etats-Unis ont rouvert, Maurice a suivi... jusqu'à ce que la machine s'enraye une nouvelle fois. La 5e vague a déferlé sur l'Europe de l'Est, avant de frapper l'Ouest du continent. L'Europe est de nouveau l'épicentre des contaminations.
Face à cette situation, les mesures coercitives à l'encontre des voyageurs ont refait leur apparition et maintenant, à l'image du Maroc, les destinations ferment.
"Nous ne pouvons pas dire que le moral est bon. Tout cela va avoir un impact sur les mois qui vont suivre," souffle un René-Marc Chikli lancé dans l'opération rapatriement des voyageurs français présents au Maroc.
Les sourires étaient sur tous les visages, avec en plus la joie d'engranger des nouvelles réservations à la pelle. Et Valérie Boned, la secrétaire générale des EDV de résumer l'état d'esprit.
"J’ai l’impression que nous avons une deuxième chance. Nous sommes à l'aube d'une reprise, nous sentons des frémissements. Nous reprenons à partir de maintenant une séquence dynamique."
Puis les Etats-Unis ont rouvert, Maurice a suivi... jusqu'à ce que la machine s'enraye une nouvelle fois. La 5e vague a déferlé sur l'Europe de l'Est, avant de frapper l'Ouest du continent. L'Europe est de nouveau l'épicentre des contaminations.
Face à cette situation, les mesures coercitives à l'encontre des voyageurs ont refait leur apparition et maintenant, à l'image du Maroc, les destinations ferment.
"Nous ne pouvons pas dire que le moral est bon. Tout cela va avoir un impact sur les mois qui vont suivre," souffle un René-Marc Chikli lancé dans l'opération rapatriement des voyageurs français présents au Maroc.
"Pour l'Afrique Australe, nous pensons qu'il est possible aux voyageurs français de pouvoir rentrer en France"
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"Concernant l'Afrique Austral, nous allons devoir faire des réaménagements de programme, mais l'impact est très limité. Ce n'est pas le Maroc. La décision est moins surprenante, en raison de l'émergence de ce nouveau variant.
Pour l'Afrique Australe, nous pensons qu'il est possible aux voyageurs français de pouvoir rentrer en France. Le principe depuis le début de la crise est de n'abandonner aucun Français à l'étranger.
Que ce soit pour l'Afrique Australe ou le Maroc les tour-opérateurs vont proposer des reports ou des remboursements. Ceux qui auront envie de partir vont privilégier d'autres destinations, par contre la neige en plus d'afficher complet, c'est relativement cher.
C'est nettement moins gênant que les prises de décisions intempestives du gouvernement marocain.
b[Depuis une semaine, nous ne gérons que des problèmes de ce genre, entre l'Ethiopie, i[le Maroc et maintenant l'Afrique Australe. A la fin, il ne va pas rester beaucoup de destinations. ]b]i"
Pour l'Afrique Australe, nous pensons qu'il est possible aux voyageurs français de pouvoir rentrer en France. Le principe depuis le début de la crise est de n'abandonner aucun Français à l'étranger.
Que ce soit pour l'Afrique Australe ou le Maroc les tour-opérateurs vont proposer des reports ou des remboursements. Ceux qui auront envie de partir vont privilégier d'autres destinations, par contre la neige en plus d'afficher complet, c'est relativement cher.
C'est nettement moins gênant que les prises de décisions intempestives du gouvernement marocain.
b[Depuis une semaine, nous ne gérons que des problèmes de ce genre, entre l'Ethiopie, i[le Maroc et maintenant l'Afrique Australe. A la fin, il ne va pas rester beaucoup de destinations. ]b]i"
Maroc, Afrique Australe : "tout cela va avoir un impact sur les mois qui vont suivre"
"L'arrivée de cette 5e vague a entraîné une baisse des réservations, puis le discours d'Emmanuel Macron, maintenant nous avons les fermetures de destinations.
Nous ne pouvons pas dire que le moral est bon.
Nous sommes le premier secteur touché et le dernier à repartir, comme d'habitude. Autant avant, nous n'étions pas entendus, maintenant le gouvernement comprend.
Nous ne revivons pas vraiment la même chose que le passé, car nous avons une grande partie de la population vaccinée. La solution reste de faire comme les Antilles en remettant le test PCR, même pour les vaccinés.
Pour la fin d'année, autant ceux qui avaient effectué des réservations, ils feront tout pour partir, par contre ceux qui n'avaient pas encore pris de décision, ils seront extrêmement attentistes.
Tout cela va avoir un impact sur les mois qui vont suivre, avec de l'attentisme et de la méfiance."
Nous ne pouvons pas dire que le moral est bon.
Nous sommes le premier secteur touché et le dernier à repartir, comme d'habitude. Autant avant, nous n'étions pas entendus, maintenant le gouvernement comprend.
Nous ne revivons pas vraiment la même chose que le passé, car nous avons une grande partie de la population vaccinée. La solution reste de faire comme les Antilles en remettant le test PCR, même pour les vaccinés.
Pour la fin d'année, autant ceux qui avaient effectué des réservations, ils feront tout pour partir, par contre ceux qui n'avaient pas encore pris de décision, ils seront extrêmement attentistes.
Tout cela va avoir un impact sur les mois qui vont suivre, avec de l'attentisme et de la méfiance."
Tourisme : "Il faut nous laisser travailler..."
"Les symboles sont importants dans cette crise et les fermetures intempestives du Maroc auront des conséquences sur la destination. Dans l'ensemble, c'est un très mauvais message pour le tourisme.
Que ce soit les clients et les professionnels, c'est l'absence d'anticipation. Il faut nous laisser travailler...
Sur le Maroc, l'opération rapatriement se passe bien.
Le délai accordé par les autorités marocaines était indispensable. Psychologiquement, il aurait été plus judicieux de nous accorder 3 jours plutôt que 24h.
Nous avons entre 900 et 1 000 clients, ce ne sera pas trop compliqué pour les rapatrier. Par contre pour les vols secs et les Marocains résidants à l'étranger, c'est un autre problème.
Que ce soit les clients et les professionnels, c'est l'absence d'anticipation. Il faut nous laisser travailler...
Sur le Maroc, l'opération rapatriement se passe bien.
Le délai accordé par les autorités marocaines était indispensable. Psychologiquement, il aurait été plus judicieux de nous accorder 3 jours plutôt que 24h.
Nous avons entre 900 et 1 000 clients, ce ne sera pas trop compliqué pour les rapatrier. Par contre pour les vols secs et les Marocains résidants à l'étranger, c'est un autre problème.