Près de 1.600 clandestins s'entassent dans le camp dressé par la Croix-Rouge à Melilla, dont la capacité d'accueil est de 500 personnes.
"Un assaut a été repoussé par les forces marocaines et espagnoles. Personne n'est entré", a annoncé un porte-parole de la police qui a fait état de plusieurs blessés. Deux autres groupes de clandestins avaient déjà tenté de franchir les clôtures de l'enclave cette semaine.
Un responsable marocain, cité par l'agence Map, a par ailleurs déclaré que six Africains avaient été tués mercredi soir par des soldats marocains qui tentaient de repousser des émigrants clandestins.
"L'assaut, d'une rare violence, a contraint les forces de sécurité à riposter en situation d'autodéfense. Environ 290 émigrants ont été arrêtés et six assaillants sont morts", a précisé le gouverneur de la province de Nador, Abdellah Bendhiba.
L'agence de presse marocaine Map signale par ailleurs l'arrestation mercredi à Nador, près de Melilla, de 85 personnes venant d'Afrique subsaharienne qui s'ajoutent aux 134 interpellées la veille.
Mercredi matin, 500 clandestins africains avaient tenté de franchir les clôtures de Melilla et bon nombre des 65 qui ont réussi se sont blessés, ont fait savoir les autorités espagnoles.
Lundi, ce sont 650 candidats à l'émigration qui se sont lancés à l'assaut de l'enclave. Environ 135 personnes, dont sept policiers et soldats, ont été blessées. Cinq Africains ont par ailleurs été tués jeudi dernier lors d'une immense bousculade en tentant de pénétrer à Ceuta.
Madrid a annoncé jeudi la mise en place de mesures d'exception pour les dissuader de chercher à pénétrer dans ses enclaves de Ceuta et Mellila, dans le Nord du Maroc.
La croix rouge débordée
L'Espagne a ainsi indiqué qu'elle allait invoquer pour la première fois un accord conclu en 1992 avec le Maroc, lui permettant de renvoyer dans ce pays des ressortissants de pays d'Afrique subsaharienne qui ont franchi les clôtures des enclaves.
"Nous travaillons avec le Maroc et dans les jours à venir, peut-être demain - exceptionnellement - il pourrait y avoir rapatriement (au Maroc) d'immigrants clandestins", a déclaré à la presse le vice-Premier ministre espagnole Maria Teresa Fernandez de la Vega, avant de quitter Madrid pour se rendre à Ceuta et Melilla.
Rabat a déployé plus de 9.000 soldats dans le nord du pays pour empêcher les clandestins de pénétrer en Espagne.
Une enquête interne menée par la police espagnole a montré, selon cette dernière, que les policiers n'avaient pas ouvert le feu sur les clandestins mercredi et qu'ils n'étaient pas responsables des blessures par balles infligées à ces derniers.
Près de 1.600 clandestins s'entassent dans le camp dressé par la Croix-Rouge à Melilla, dont la capacité d'accueil est de 500 personnes.
Un responsable marocain, cité par l'agence Map, a par ailleurs déclaré que six Africains avaient été tués mercredi soir par des soldats marocains qui tentaient de repousser des émigrants clandestins.
"L'assaut, d'une rare violence, a contraint les forces de sécurité à riposter en situation d'autodéfense. Environ 290 émigrants ont été arrêtés et six assaillants sont morts", a précisé le gouverneur de la province de Nador, Abdellah Bendhiba.
L'agence de presse marocaine Map signale par ailleurs l'arrestation mercredi à Nador, près de Melilla, de 85 personnes venant d'Afrique subsaharienne qui s'ajoutent aux 134 interpellées la veille.
Mercredi matin, 500 clandestins africains avaient tenté de franchir les clôtures de Melilla et bon nombre des 65 qui ont réussi se sont blessés, ont fait savoir les autorités espagnoles.
Lundi, ce sont 650 candidats à l'émigration qui se sont lancés à l'assaut de l'enclave. Environ 135 personnes, dont sept policiers et soldats, ont été blessées. Cinq Africains ont par ailleurs été tués jeudi dernier lors d'une immense bousculade en tentant de pénétrer à Ceuta.
Madrid a annoncé jeudi la mise en place de mesures d'exception pour les dissuader de chercher à pénétrer dans ses enclaves de Ceuta et Mellila, dans le Nord du Maroc.
La croix rouge débordée
L'Espagne a ainsi indiqué qu'elle allait invoquer pour la première fois un accord conclu en 1992 avec le Maroc, lui permettant de renvoyer dans ce pays des ressortissants de pays d'Afrique subsaharienne qui ont franchi les clôtures des enclaves.
"Nous travaillons avec le Maroc et dans les jours à venir, peut-être demain - exceptionnellement - il pourrait y avoir rapatriement (au Maroc) d'immigrants clandestins", a déclaré à la presse le vice-Premier ministre espagnole Maria Teresa Fernandez de la Vega, avant de quitter Madrid pour se rendre à Ceuta et Melilla.
Rabat a déployé plus de 9.000 soldats dans le nord du pays pour empêcher les clandestins de pénétrer en Espagne.
Une enquête interne menée par la police espagnole a montré, selon cette dernière, que les policiers n'avaient pas ouvert le feu sur les clandestins mercredi et qu'ils n'étaient pas responsables des blessures par balles infligées à ces derniers.
Près de 1.600 clandestins s'entassent dans le camp dressé par la Croix-Rouge à Melilla, dont la capacité d'accueil est de 500 personnes.