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“Les différentes campagnes de communication ont largement porté car cela a rassuré bon nombre de voyageurs. Il n’empêche, cependant, que les reportages extrêmement négatifs d’une chaîne de télévision française a rendu la clientèle française frileuse par rapport à Maurice” remarquait, amer, un directeur d’un grand hôtel de la côte ouest.
Un virus comme un autre
Sur le terrain, pourtant, les choses commencent à changer à Maurice. Dans le Nord par exemple, à Grand Bay, où la campagne de démoustication gouvernementale, appuyée par les hôteliers, se fait de porte à porte, le « Chik » est passé du stade de psychose au stade de « virus comme un autre ».
Un médecin du privé explique : « À l’inverse de l’île de la Réunion où chaque cas de chikungynya suspecté est immédiatement comptabilisé, à Maurice, ce ne sont que les cas avérés qui le sont.
Or on n’a que très rarement communiqué là-dessus et de là est né la suspicion. On n’a pas suffisamment dit non plus que le chikungunya n’est qu’un virus comme un autre, pas plus offensif que l’influenza ! Il y a malheureusement des personnes qui réagissent extrêmement mal au Chikungunya mais ça reste des cas rares ! ».
Les autres marchés touchés
Si les annulations enregistrées jusqu’ici par les hôtels associés à l’Association des Restaurateurs et Hôteliers de l’île Maurice (AHRIM) restent dans la limite du raisonnable, les hôteliers s’attendent à un mois de mars “difficile”.
Le ministre du Tourisme, Xavier-Luc Duval, lors d’un point de presse vendredi, abondait dans le même sens. L’extraordinaire show des artistes indiens à Maurice à l’occasion de ZeeCine Awards et le congrès réunissant 150 gynécologues à l’hôtel Le Shandrani du groupe Beachcomber, ne pèsent pas très lourd face aux interrogations des voyageurs.
Alors que jusqu’ici c’était uniquement le marché français, principal fournisseur du pays en touristes, qui était sensible à la présence du virus du Chikungunya à Maurice, ce sont désormais l’ensemble des marches émetteurs européens, avec l’Allemagne et l’Italie en tête qui vont à la chasse aux renseignements. Preuve, s’il en est que cette préoccupation sanitaire est désormais globale et que les efforts de communications des autorités mauriciennes doivent absolument gagner en vitesse de croisière.
Visite du Directeur Général de l’OMS
Dans ce contexte, la visite à Maurice depuis hier du Directeur Général de l’OMS le Dr Lee Yong-Wook, revêt d’une importance capitale. “En dépit de tous nos efforts, certains médias européens, français surtout, sèment la suspicion en disant que nous voulons cacher les vrais chiffres. Une voix autorisée comme celle de l’OMS – et au plus haut niveau, pas d’un chef de mission qui aura fait plus de tort que de bien – peut être une carte extrêmement favorable pour l’île Maurice” indiquait hier un haut official du ministère de la Santé.
En tout cas, la délégation mauricienne, qui quitte l’île Maurice ce soir à destination de Berlin envisage bien de porter un message « clair et cohérent » pour démontrer aux touristes que l’île Maurice a tout fait pour circonscrire la propagation du chikungunya et qu’il n’y a que peu de raisons pour annuler son voyage.
Plusieurs grands groupes hôteliers comptent d’ailleurs sur leur présence à l’ITB pour mettre en lumière leurs stratégies pour les mois à venir. Quelques nouveaux produits devraient également être dévoilés, une manière de dire qu’à Maurice, its business as usual (les affaires continuent…
(1) Du 8 au 12 mars, Berlin accueille la 18e édition du salon ITB, où seront présents cette année 10 000 exposants issus de 180 pays et régions. Quelque 150 000 visiteurs sont attendus
(2) Selon les derniers chiffres disponibles auprès du ministère de la Santé, 1 300 personnes ont été infectées par le chikungunya à Maurice. 5 000 cas sont considérés comme suspects.
En syndication avec Ile Maurice-Tourisme.info
Un virus comme un autre
Sur le terrain, pourtant, les choses commencent à changer à Maurice. Dans le Nord par exemple, à Grand Bay, où la campagne de démoustication gouvernementale, appuyée par les hôteliers, se fait de porte à porte, le « Chik » est passé du stade de psychose au stade de « virus comme un autre ».
Un médecin du privé explique : « À l’inverse de l’île de la Réunion où chaque cas de chikungynya suspecté est immédiatement comptabilisé, à Maurice, ce ne sont que les cas avérés qui le sont.
Or on n’a que très rarement communiqué là-dessus et de là est né la suspicion. On n’a pas suffisamment dit non plus que le chikungunya n’est qu’un virus comme un autre, pas plus offensif que l’influenza ! Il y a malheureusement des personnes qui réagissent extrêmement mal au Chikungunya mais ça reste des cas rares ! ».
Les autres marchés touchés
Si les annulations enregistrées jusqu’ici par les hôtels associés à l’Association des Restaurateurs et Hôteliers de l’île Maurice (AHRIM) restent dans la limite du raisonnable, les hôteliers s’attendent à un mois de mars “difficile”.
Le ministre du Tourisme, Xavier-Luc Duval, lors d’un point de presse vendredi, abondait dans le même sens. L’extraordinaire show des artistes indiens à Maurice à l’occasion de ZeeCine Awards et le congrès réunissant 150 gynécologues à l’hôtel Le Shandrani du groupe Beachcomber, ne pèsent pas très lourd face aux interrogations des voyageurs.
Alors que jusqu’ici c’était uniquement le marché français, principal fournisseur du pays en touristes, qui était sensible à la présence du virus du Chikungunya à Maurice, ce sont désormais l’ensemble des marches émetteurs européens, avec l’Allemagne et l’Italie en tête qui vont à la chasse aux renseignements. Preuve, s’il en est que cette préoccupation sanitaire est désormais globale et que les efforts de communications des autorités mauriciennes doivent absolument gagner en vitesse de croisière.
Visite du Directeur Général de l’OMS
Dans ce contexte, la visite à Maurice depuis hier du Directeur Général de l’OMS le Dr Lee Yong-Wook, revêt d’une importance capitale. “En dépit de tous nos efforts, certains médias européens, français surtout, sèment la suspicion en disant que nous voulons cacher les vrais chiffres. Une voix autorisée comme celle de l’OMS – et au plus haut niveau, pas d’un chef de mission qui aura fait plus de tort que de bien – peut être une carte extrêmement favorable pour l’île Maurice” indiquait hier un haut official du ministère de la Santé.
En tout cas, la délégation mauricienne, qui quitte l’île Maurice ce soir à destination de Berlin envisage bien de porter un message « clair et cohérent » pour démontrer aux touristes que l’île Maurice a tout fait pour circonscrire la propagation du chikungunya et qu’il n’y a que peu de raisons pour annuler son voyage.
Plusieurs grands groupes hôteliers comptent d’ailleurs sur leur présence à l’ITB pour mettre en lumière leurs stratégies pour les mois à venir. Quelques nouveaux produits devraient également être dévoilés, une manière de dire qu’à Maurice, its business as usual (les affaires continuent…
(1) Du 8 au 12 mars, Berlin accueille la 18e édition du salon ITB, où seront présents cette année 10 000 exposants issus de 180 pays et régions. Quelque 150 000 visiteurs sont attendus
(2) Selon les derniers chiffres disponibles auprès du ministère de la Santé, 1 300 personnes ont été infectées par le chikungunya à Maurice. 5 000 cas sont considérés comme suspects.
En syndication avec Ile Maurice-Tourisme.info