TourMaG.com. Comment vous est venue l'idée de cette étude sur le tourisme spatial ?
Michel Messager. A Ottawa, où je vis maintenant la moitié du temps, j'ai rencontré une personne qui travaillait dans une entreprise de sous traitance de Canadian Arrow. partenaire avec MirCorp de l’entreprise de tourisme spatial PlanetSpace. Il m'a parlé du tourisme spatial avec beaucoup de passion.
L'homme a toujours été attiré par l'espace. Un peu dubitatif, j'ai tout de même tout de suite consulté Internet. J'ai découvert ainsi que cela n'avait rien d'utopique. Cette étude m'a rappelé ce que j'avais vécu voici une dizaine d'années lorsque j'avais réalisé une des toutes premières études sur le tourisme durable. Ce sont des sujets qui intéressent les professionnels du tourisme.
TM.c. Entre nous, pensez-vous vraiment que le tourisme spatial aura un impact sur les agences de voyages ?
M.M. Soyons clairs. Il sera limité dans les dix prochaines années. On évalue le potentiel à 15 000 passagers d'ici 2020. En revanche et comme je le souligne dans l'étude, je crois aux produits annexes que seront les « spaceports » ou « spatiodromes » avec leurs attractions, leurs musées et leurs centres de formation.
Il y aura donc là de nouveaux produits à proposer et un important potentiel de clientèle. Les travaux ont d'ailleurs commencé aux Etats-Unis, à Singapour ou aux Emirats Arabes Unis.
Michel Messager. A Ottawa, où je vis maintenant la moitié du temps, j'ai rencontré une personne qui travaillait dans une entreprise de sous traitance de Canadian Arrow. partenaire avec MirCorp de l’entreprise de tourisme spatial PlanetSpace. Il m'a parlé du tourisme spatial avec beaucoup de passion.
L'homme a toujours été attiré par l'espace. Un peu dubitatif, j'ai tout de même tout de suite consulté Internet. J'ai découvert ainsi que cela n'avait rien d'utopique. Cette étude m'a rappelé ce que j'avais vécu voici une dizaine d'années lorsque j'avais réalisé une des toutes premières études sur le tourisme durable. Ce sont des sujets qui intéressent les professionnels du tourisme.
TM.c. Entre nous, pensez-vous vraiment que le tourisme spatial aura un impact sur les agences de voyages ?
M.M. Soyons clairs. Il sera limité dans les dix prochaines années. On évalue le potentiel à 15 000 passagers d'ici 2020. En revanche et comme je le souligne dans l'étude, je crois aux produits annexes que seront les « spaceports » ou « spatiodromes » avec leurs attractions, leurs musées et leurs centres de formation.
Il y aura donc là de nouveaux produits à proposer et un important potentiel de clientèle. Les travaux ont d'ailleurs commencé aux Etats-Unis, à Singapour ou aux Emirats Arabes Unis.
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T.M.c. Vous venez de réactiver la société de conseils « Consult'tours ». Allez-vous vous spécialiser dans la prospective ?
M.M. Oui et non. Je suis un retraité actif qui dispose tout de même de temps pour réfléchir. Mon poste de Président Délégué au Conseil National du Tourisme me permet d’observer le tourisme avec du recul et de manière globale. Mais Consul’tours se spécialise aussi sur le Conseil, la Communication et le Marketing touristique.
Dix années passées à l’APS, précédées de sept années dans le conseil et de nombreuses années dans la distribution et la production m’ont donné une certaine expérience. Durant toutes ces années j'ai observé les ‘’us et coutumes’’ des professions du tourisme, leur environnement, leur évolution et leurs avancées technologiques. En dépit de ce que disait Confucius, « l''expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte », je crois pouvoir apporter une certaine « lumière ajoutée » à la profession.
M.M. Oui et non. Je suis un retraité actif qui dispose tout de même de temps pour réfléchir. Mon poste de Président Délégué au Conseil National du Tourisme me permet d’observer le tourisme avec du recul et de manière globale. Mais Consul’tours se spécialise aussi sur le Conseil, la Communication et le Marketing touristique.
Dix années passées à l’APS, précédées de sept années dans le conseil et de nombreuses années dans la distribution et la production m’ont donné une certaine expérience. Durant toutes ces années j'ai observé les ‘’us et coutumes’’ des professions du tourisme, leur environnement, leur évolution et leurs avancées technologiques. En dépit de ce que disait Confucius, « l''expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte », je crois pouvoir apporter une certaine « lumière ajoutée » à la profession.