Michel Messager : "Mon livre ne se limite pas aux seuls problèmes des fusées, des lancements ou des techniques spatiales, mais dresse un véritable inventaire du tourisme spatial" - DR : M. Messager
TourMaG.com - On dit que votre livre sur le Tourisme Spatial est une référence en ce domaine. En quoi est-il une référence ?
Michel Messager : A ma connaissance, il y a peu, en France comme en Europe, de livres consacrés uniquement à ce sujet.
Aussi, il est l’un des plus complets, ne se limitant pas aux seuls problèmes des fusées, des lancements ou des techniques spatiales, mais dresse un véritable inventaire du tourisme spatial en abordant des sujets comme la commercialisation des vols, les hôtels spatiaux, les "spaceports", l’économie induite par cette forme de tourisme, les problèmes juridiques et assurantiels, les contraintes médicales, l’impact écologique de ce type de voyage…
Par rapport à la dernière édition qui s’arrêtait en 2000, l’ouvrage a été enrichi d’une bonne centaine de pages et réactualisé.
Lire aussi : Tourisme spatial : quelles perspectives en 2023 ?
Michel Messager : A ma connaissance, il y a peu, en France comme en Europe, de livres consacrés uniquement à ce sujet.
Aussi, il est l’un des plus complets, ne se limitant pas aux seuls problèmes des fusées, des lancements ou des techniques spatiales, mais dresse un véritable inventaire du tourisme spatial en abordant des sujets comme la commercialisation des vols, les hôtels spatiaux, les "spaceports", l’économie induite par cette forme de tourisme, les problèmes juridiques et assurantiels, les contraintes médicales, l’impact écologique de ce type de voyage…
Par rapport à la dernière édition qui s’arrêtait en 2000, l’ouvrage a été enrichi d’une bonne centaine de pages et réactualisé.
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TourMaG.com - Comment travaillez-vous pour vous constituer une telle masse d’informations, telles que celles contenues dans cet ouvrage ?
Michel Messager : J’ai la chance de passer assez de temps en Amérique du Nord, berceau du tourisme spatial.
Puis je vais en tant qu’invité ou simple spectateur à de nombreux colloques, le dernier était en mai à Toulouse où j’intervenais au Space Forum organisé par le Journal La Tribune. En juin par exemple, je participerai au Paris Air Forum et bien entendu au Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget.
Ces rencontres me permettent de nouer des contacts et d’obtenir des informations. Ensuite, il y a la lecture des revues spécialisées et bien entendu les recherches, notamment sur Internet. Enfin, il y a les échanges particuliers que je peux avoir avec les clients qui me confient des études.
TourMaG.com - Comment vous est venue cette passion pour le tourisme spatial ?
Michel Messager : La première fois que j’ai entendu parler du tourisme spatial, c’était au début des années 2000 dans le café situé au bas de mon appartement d’Ottawa.
J’étais tranquillement en train de boire mon café quand mon voisin de table a engagé la conversation. De fil en aiguille, j’ai appris qu’il travaillait dans une société canadienne en pointe sur le tourisme spatial : « Canadian Arrow », dont l'objectif était d'emmener les premiers voyageurs dans l’espace.
Dès la conversation terminée, je suis remonté à toute vitesse chez moi, j'ai branché mon ordinateur et tapé sur Google "Tourisme Spatial" et là... REVELATION !
Des centaines et des centaines d’informations sur le tourisme spatial ont défilé devant mes yeux. Et dire qu’un quart d’heure avant, j’ignorais tout de ce secteur...
C’est à partir de ce moment-là que j’ai mis une alerte Google sur "Tourisme Spatial" et depuis, tous les matins, je passe environ plus d’une heure à lire et répertorier ces informations... et cela depuis maintenant plus de vingt ans !
Michel Messager : J’ai la chance de passer assez de temps en Amérique du Nord, berceau du tourisme spatial.
Puis je vais en tant qu’invité ou simple spectateur à de nombreux colloques, le dernier était en mai à Toulouse où j’intervenais au Space Forum organisé par le Journal La Tribune. En juin par exemple, je participerai au Paris Air Forum et bien entendu au Salon international de l'aéronautique et de l'espace de Paris-Le Bourget.
Ces rencontres me permettent de nouer des contacts et d’obtenir des informations. Ensuite, il y a la lecture des revues spécialisées et bien entendu les recherches, notamment sur Internet. Enfin, il y a les échanges particuliers que je peux avoir avec les clients qui me confient des études.
TourMaG.com - Comment vous est venue cette passion pour le tourisme spatial ?
Michel Messager : La première fois que j’ai entendu parler du tourisme spatial, c’était au début des années 2000 dans le café situé au bas de mon appartement d’Ottawa.
J’étais tranquillement en train de boire mon café quand mon voisin de table a engagé la conversation. De fil en aiguille, j’ai appris qu’il travaillait dans une société canadienne en pointe sur le tourisme spatial : « Canadian Arrow », dont l'objectif était d'emmener les premiers voyageurs dans l’espace.
Dès la conversation terminée, je suis remonté à toute vitesse chez moi, j'ai branché mon ordinateur et tapé sur Google "Tourisme Spatial" et là... REVELATION !
Des centaines et des centaines d’informations sur le tourisme spatial ont défilé devant mes yeux. Et dire qu’un quart d’heure avant, j’ignorais tout de ce secteur...
C’est à partir de ce moment-là que j’ai mis une alerte Google sur "Tourisme Spatial" et depuis, tous les matins, je passe environ plus d’une heure à lire et répertorier ces informations... et cela depuis maintenant plus de vingt ans !
TourMaG.com - Dans une chronique dans le Journal "La Tribune", vous prenez des positions très fortes vis-à-vis de la politique spatiale européenne et donc française...
Michel Messager : Ayant été à l’initiative avec le Général de l’Air Marc Alban de la création de l'Institut Européen du Tourisme Spatial, j’ai toujours milité pour une politique du vol habité, ce qui n’a pas été le cas de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui a toujours privilégié une certaine robotisation.
Il serait trop long ici de développer un tel sujet, aussi je vous renvoie à mes articles dans TourMaG :
- Une fois de plus l’Europe et la France remettent à plus tard "le Tourisme Spatial"
- Vol habité : l’Europe Spatiale semble enfin avoir compris !
- Espace : des projets à foison... mais que fait l'Europe ?
Je ne sais pas si c’est cette tribune ou mon audition au Sénat dans le cadre Commission des Affaires Economiques qui ont fait qu’aujourd’hui, suite au rapport du "groupe consultatif sur l'exploration humaine et robotique de l'espace pour l'Europe", l’ESA semble se tourner vers le vol habité et donc le tourisme spatial. Mais ce dont je suis persuadé, c’est qu’à son modeste niveau, ce livre y contribuera.
Michel Messager : Ayant été à l’initiative avec le Général de l’Air Marc Alban de la création de l'Institut Européen du Tourisme Spatial, j’ai toujours milité pour une politique du vol habité, ce qui n’a pas été le cas de l'Agence spatiale européenne (ESA) qui a toujours privilégié une certaine robotisation.
Il serait trop long ici de développer un tel sujet, aussi je vous renvoie à mes articles dans TourMaG :
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- Vol habité : l’Europe Spatiale semble enfin avoir compris !
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Je ne sais pas si c’est cette tribune ou mon audition au Sénat dans le cadre Commission des Affaires Economiques qui ont fait qu’aujourd’hui, suite au rapport du "groupe consultatif sur l'exploration humaine et robotique de l'espace pour l'Europe", l’ESA semble se tourner vers le vol habité et donc le tourisme spatial. Mais ce dont je suis persuadé, c’est qu’à son modeste niveau, ce livre y contribuera.
TourMaG.com - Vous naviguez désormais dans un monde qui est nouveau pour vous. Qu’avez-vous appris par rapport à celui du tourisme que vous avez fréquenté pendant une trentaine d’années ?
Michel Messager : Evidemment, au début cela a été totalement nouveau pour moi.
Ce monde est en effet composé uniquement de scientifiques et d’ingénieurs, où l’aspect rationnel est érigé en valeur première, ce qui n’empêche pas, bien au contraire, la passion dans leur travail quotidien.
Également ce qui m’a surpris c’est la moyenne d’âge (35-40 ans) des dirigeants et l’osmose qu’ils ont avec leurs équipes.
Enfin j'ai été surpris par les sommes engagées dans les projets spatiaux et l’investissement mis dans les start-ups, qui s’élèvent en dizaines de millions d’euros. Et pourtant l’on dit que la France à du retard en ce domaine…
TourMaG.com - Quel sera votre prochain livre ?
Michel Messager : Mon prochain livre, sur lequel je travaille actuellement avec un de mes amis médecin, sera consacré à la santé et au tourisme spatial. En le lisant vous pourrez savoir, en fonction des données actuelles, si vous êtes apte ou non à être ou devenir un futur touriste spatial. Il devrait sortir vers la fin de l’année.
"Le Tourisme Spatial 1954-2020" est en vente sur le site Amazon au prix de 12€
Michel Messager : Evidemment, au début cela a été totalement nouveau pour moi.
Ce monde est en effet composé uniquement de scientifiques et d’ingénieurs, où l’aspect rationnel est érigé en valeur première, ce qui n’empêche pas, bien au contraire, la passion dans leur travail quotidien.
Également ce qui m’a surpris c’est la moyenne d’âge (35-40 ans) des dirigeants et l’osmose qu’ils ont avec leurs équipes.
Enfin j'ai été surpris par les sommes engagées dans les projets spatiaux et l’investissement mis dans les start-ups, qui s’élèvent en dizaines de millions d’euros. Et pourtant l’on dit que la France à du retard en ce domaine…
TourMaG.com - Quel sera votre prochain livre ?
Michel Messager : Mon prochain livre, sur lequel je travaille actuellement avec un de mes amis médecin, sera consacré à la santé et au tourisme spatial. En le lisant vous pourrez savoir, en fonction des données actuelles, si vous êtes apte ou non à être ou devenir un futur touriste spatial. Il devrait sortir vers la fin de l’année.
"Le Tourisme Spatial 1954-2020" est en vente sur le site Amazon au prix de 12€