A Monaco l’espace, même maritime, est compté, et la cohabitation entre les riches plaisanciers et la croisière n’est pas évidente - DR
La Principauté a entamé une réflexion sur sa stratégie autour de l’accueil de la croisière au port Hercule.
Monaco grâce à sa digue de 300m « semi flottante » est actuellement le seul port de la Côte d’Azur à pouvoir accueillir de grandes unités de croisière et développer aussi les têtes de ligne.
Mais cette infrastructure a aussi un revers. En quelques années, Monaco est devenue une escale incontournable pour les grandes compagnies de croisière. Cette activité est vue d’un mauvais œil par le yachting haut de gamme.
Monaco est devenue également la base de la grande plaisance avec des unités toujours plus imposantes. Symbole de cette vocation la superbe Yatch Club, en cours de construction, signé de l’architecte Norman Foster.
Monaco grâce à sa digue de 300m « semi flottante » est actuellement le seul port de la Côte d’Azur à pouvoir accueillir de grandes unités de croisière et développer aussi les têtes de ligne.
Mais cette infrastructure a aussi un revers. En quelques années, Monaco est devenue une escale incontournable pour les grandes compagnies de croisière. Cette activité est vue d’un mauvais œil par le yachting haut de gamme.
Monaco est devenue également la base de la grande plaisance avec des unités toujours plus imposantes. Symbole de cette vocation la superbe Yatch Club, en cours de construction, signé de l’architecte Norman Foster.
Une cohabitation pas toujours évidente
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Les propriétaires de ces grandes unités font pression auprès du gouvernement monégasque pour que ce dernier privilégie l’accueil d’unités de croisière haut de gamme plutôt que les unités plus populaires qui sillonnent de Barcelone à Rome la Méditerranée occidentale.
A Monaco l’espace, même maritime, est compté, et la cohabitation entre les riches plaisanciers et la croisière n’est pas évidente.
Cette attitude n’est pas partagée pas, loin s’en faut, par les commerçants qui bénéficient des retombées directes de ces centaines de milliers de croisiéristes qui débarquent chaque année au pied du rocher.
Tout cela plaide pour que le gouvernement favorise les escales d’unités de grand luxe aux passagers à fort pouvoir d’achat à l’accueil d’unités plus populaires.
Une enquête va être engagée par la Direction du Tourisme sur les retombées directes pour l'économie locale de cette activité croisière. Monaco est désormais le troisième port du littoral français en méditerranée pour le nombre de passagers accueillis derrière Nice-Villefranche et Marseille.
La Direction du tourisme de la Principauté va donc axer sa politique sur la classe Premium, la catégorie la plus luxueuse des bateaux de croisière.
En 2009, cette catégorie (Silver Sea ou Seabourn) alimentait 35 % des escales face à la catégorie plus populaire (MSC ou Costa). En 2011, la classe Premium représente 59 % des escales et la progression se poursuit cette année.
A Monaco l’espace, même maritime, est compté, et la cohabitation entre les riches plaisanciers et la croisière n’est pas évidente.
Cette attitude n’est pas partagée pas, loin s’en faut, par les commerçants qui bénéficient des retombées directes de ces centaines de milliers de croisiéristes qui débarquent chaque année au pied du rocher.
Tout cela plaide pour que le gouvernement favorise les escales d’unités de grand luxe aux passagers à fort pouvoir d’achat à l’accueil d’unités plus populaires.
Une enquête va être engagée par la Direction du Tourisme sur les retombées directes pour l'économie locale de cette activité croisière. Monaco est désormais le troisième port du littoral français en méditerranée pour le nombre de passagers accueillis derrière Nice-Villefranche et Marseille.
La Direction du tourisme de la Principauté va donc axer sa politique sur la classe Premium, la catégorie la plus luxueuse des bateaux de croisière.
En 2009, cette catégorie (Silver Sea ou Seabourn) alimentait 35 % des escales face à la catégorie plus populaire (MSC ou Costa). En 2011, la classe Premium représente 59 % des escales et la progression se poursuit cette année.