Eliasson a été récemment nommé Ambassadeur de bonne volonté pour l’action climat et les Objectifs de développement durable (ODD) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)./crédit photo DR
Eliasson a élargi le rôle de l’artiste au-delà de sa présence dans les galeries et les musées en l’intégrant dans une perspective multidisciplinaire qui incorpore des professionnels de champs aussi divers que la science, l’architecture, l’entreprise, la politique, la danse ou la cuisine.
Dans son travail, qui se déploie en peintures, photographies, sculptures et grandes installations, l’artiste scandinave étudie les relations entre le réel et l’artificiel, la perception et l’expérience. Son œuvre se caractérise par le fait de donner au spectateur un rôle protagoniste, en lui permettant d’aborder nombre de défis de notre société et en lui offrant différentes expériences qui visent, selon l’expression d’Eliasson,
à “prendre part au monde”.
Un de ces défis, est la nécessité d’accélérer le développement durable et d’agir dès maintenant pour freiner le changement climatique. Ce n’est pas un hasard si les œuvres qui composent cette exposition, souvent axées sur l’environnement et la durabilité, ont recours à la nature et à ses éléments.
Eliasson a été récemment nommé Ambassadeur de bonne volonté pour l’action climat et les Objectifs de développement durable (ODD) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Avec cette rétrospective Eliasson, nous continuons à contribuer à la promotion et à la diffusion du patrimoine artistique et culturel, qui joue également un rôle essentiel dans l’épanouissement et l’évolution de notre société.
L’exposition, composée d’une trentaine d’œuvres créées entre 1990 et 2020, vise à remettre en question la façon dont nous percevons notre environnement et nous nous y inscrivons, nous obligeant à réfléchir sur divers sujets d’une brûlante actualité.
Au cœur du travail artistique d’Eliasson réside une préoccupation centrale pour la nature, liée à,son expérience de l’Islande ; à son exploration de la géométrie ; et à ses recherches constantes sur la façon dont nous percevons, nous ressentons et nous modelons le monde qui nous entoure.
Dans son travail, qui se déploie en peintures, photographies, sculptures et grandes installations, l’artiste scandinave étudie les relations entre le réel et l’artificiel, la perception et l’expérience. Son œuvre se caractérise par le fait de donner au spectateur un rôle protagoniste, en lui permettant d’aborder nombre de défis de notre société et en lui offrant différentes expériences qui visent, selon l’expression d’Eliasson,
à “prendre part au monde”.
Un de ces défis, est la nécessité d’accélérer le développement durable et d’agir dès maintenant pour freiner le changement climatique. Ce n’est pas un hasard si les œuvres qui composent cette exposition, souvent axées sur l’environnement et la durabilité, ont recours à la nature et à ses éléments.
Eliasson a été récemment nommé Ambassadeur de bonne volonté pour l’action climat et les Objectifs de développement durable (ODD) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Avec cette rétrospective Eliasson, nous continuons à contribuer à la promotion et à la diffusion du patrimoine artistique et culturel, qui joue également un rôle essentiel dans l’épanouissement et l’évolution de notre société.
L’exposition, composée d’une trentaine d’œuvres créées entre 1990 et 2020, vise à remettre en question la façon dont nous percevons notre environnement et nous nous y inscrivons, nous obligeant à réfléchir sur divers sujets d’une brûlante actualité.
Au cœur du travail artistique d’Eliasson réside une préoccupation centrale pour la nature, liée à,son expérience de l’Islande ; à son exploration de la géométrie ; et à ses recherches constantes sur la façon dont nous percevons, nous ressentons et nous modelons le monde qui nous entoure.
Un artiste qui va au-delà de la simple création d’œuvres d’art
La pratique artistique d’Eliasson va au-delà de la simple création d’œuvres d’art et des expositions pour s’élargir aux interventions dans l’espace public, aux projets architecturaux et à l’engagement militant.
À l’extérieur du Musée, une cascade de plus de onze mètres de haut, réalisée avec un échafaudage et une série de pompes, provoquera l’attention du spectateur sur cette « nature construite » au sein d’un environnement urbain.
L’art d’Eliasson découle de son intérêt pour la perception, le mouvement, l’expérience sensorielle et les sentiments d’individualité. Au cœur du travail artistique d’Eliasson réside une préoccupation centrale pour la nature, liée à son expérience de l’Islande ; à son exploration de la géométrie ; et à ses recherches constantes sur la façon dont nous percevons, nous ressentons et nous modelons le monde qui nous
entoure.
La pratique d’Eliasson va au-delà de la simple création d’œuvres d’art et d’expositions pour s’étendre aux interventions dans l’espace public et aux projets architecturaux.
L’atelier d’Eliasson, à Berlin, réunit une équipe plurielle d’artisans mais aussi d’architectes, de chercheurs, de cuisiniers, d’historiens de l’art et de techniciens de diverses spécialités. Il s’agit d’un lieu propice, non seulement à la création artistique, mais aussi aux rencontres et au dialogue entre professionnels de la culture, responsables politiques et scientifiques.
Convaincu que l’art peut exercer une influence considérable sur le monde en dehors des musées, Eliasson a créé des lampes solaires pour les communautés sans accès au réseau électrique. Il a également conçu des ateliers artistiques pour demandeurs d’asile et réfugiés, ainsi que des installations pour sensibiliser la population au changement climatique.
Comme le résume l’artiste, « L’art n’est pas l’objet, mais ce que l’objet fait au monde ».
À l’extérieur du Musée, une cascade de plus de onze mètres de haut, réalisée avec un échafaudage et une série de pompes, provoquera l’attention du spectateur sur cette « nature construite » au sein d’un environnement urbain.
L’art d’Eliasson découle de son intérêt pour la perception, le mouvement, l’expérience sensorielle et les sentiments d’individualité. Au cœur du travail artistique d’Eliasson réside une préoccupation centrale pour la nature, liée à son expérience de l’Islande ; à son exploration de la géométrie ; et à ses recherches constantes sur la façon dont nous percevons, nous ressentons et nous modelons le monde qui nous
entoure.
La pratique d’Eliasson va au-delà de la simple création d’œuvres d’art et d’expositions pour s’étendre aux interventions dans l’espace public et aux projets architecturaux.
L’atelier d’Eliasson, à Berlin, réunit une équipe plurielle d’artisans mais aussi d’architectes, de chercheurs, de cuisiniers, d’historiens de l’art et de techniciens de diverses spécialités. Il s’agit d’un lieu propice, non seulement à la création artistique, mais aussi aux rencontres et au dialogue entre professionnels de la culture, responsables politiques et scientifiques.
Convaincu que l’art peut exercer une influence considérable sur le monde en dehors des musées, Eliasson a créé des lampes solaires pour les communautés sans accès au réseau électrique. Il a également conçu des ateliers artistiques pour demandeurs d’asile et réfugiés, ainsi que des installations pour sensibiliser la population au changement climatique.
Comme le résume l’artiste, « L’art n’est pas l’objet, mais ce que l’objet fait au monde ».
PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION
À l’extérieur du Musée, une cascade de plus de onze mètres de haut, réalisée avec un échafaudage et une batterie de pompes, déverse ses eaux dans le bassin situé derrière le Musée en reproduisant l’aspect et le bruit d’une cascade naturelle.
Salle 205
La pièce Salle de maquettes (Model room, 2003) contient près de 450 modèles, prototypes et études de géométrie de tailles diverses. Ces maquettes - réalisées dans une large gamme de matériaux, tels que le fil de cuivre, le carton, les photocopies, les pièces de Lego, le bois, la mousse et les balles en caoutchouc - ont servi, des années durant, de « bibliothèque de référence » pour l’atelier d’Olafur Eliasson.
Salle 206
Cette salle réunit un nombre important des premières créations d’Eliasson, celles dans lesquelles sont déjà perceptibles les thèmes qu’il continue d’explorer dans son art aujourd’hui.
Eliasson s’est toujours intéressé à la nature et au climat. Dès ses débuts, il a rattaché son expérience du paysage islandais avec la réalisation de sculptures et d’installations, et certaines de ses pièces, telle que Machines à vagues (Wavemachines, 1995) font office de répliques de phénomènes naturels.
Salle 209
Olafur Eliasson travaille avec les miroirs et les reflets depuis le milieu des années 90. Dans cette salle sont réunies les œuvres Ta vision spirale (Your spiral view, 2002), Ta fenêtre planétaire (Your planetary window, 2019) et une série d’œuvres suspendues : Sphère de vent froid (Cold wind sphere, 2012), Particule de poussière d’étoile (Stardust particle, 2014) et Dans la vie réelle (In real life, 2019).
Salle 207
Dans cette salle, le visiteur plonge dans Ton atlas atmosphérique de couleur (Your atmospheric colour atlas, 2009), constitué d’une série de bancs artificiels de brouillard, baignant dans la lumière de trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu) provenant d’un quadrillage au plafond de centaines de lampes fluorescentes.
Salle 203
Dans Pièce pour une seule couleur (Room for one colour, 1997), les lampes installées au plafond d’une pièce blanche émettent une unique longueur d’onde de lumière jaune, ce qui réduit la perception de la couleur par l’observateur au jaune, au noir et aux tons gris. En réaction à l’environnement jaune, lorsque l’observateur quitte cet espace, il perçoit momentanément un reflet bleuté.
Salle 202
Eliasson utilise fréquemment la glace polaire dans son travail. Parfois, la glace joue un rôle d’appel à l’action pour freiner le changement climatique. La hausse des températures a déjà provoqué la perte annuelle d’entre 200.000 et 300.000 millions de tonnes de glace au Groenland, un chiffre qui devrait augmenter considérablement. L’Islande a sensibilisé Olafur Eliasson aux conditions atmosphériques, ce qui l’a conduit à s’intéresser à la façon dont les artistes ont traité la lumière tout au long de l’histoire.
Salle 204
La Fontaine Big Bang (Big Bang Fountain, 2014) comporte une lumière stroboscopique éclairant une fontaine d’eau, de sorte que le jet semble se figer dans une séquence toujours différente de formes sculptées uniques et imprévisibles qui ne durent qu’un instant.
Salle 208
Dans son enfance, Eliasson a souvent voyagé en Islande, ce qui lui a permis de tisser des liens forts avec la patrie de ses parents et avec son paysage. En 1999, il a photographié plusieurs douzaines de glaciers islandais pour l’œuvre intitulée La série des glaciers (The glacier series).
Salle 205
La pièce Salle de maquettes (Model room, 2003) contient près de 450 modèles, prototypes et études de géométrie de tailles diverses. Ces maquettes - réalisées dans une large gamme de matériaux, tels que le fil de cuivre, le carton, les photocopies, les pièces de Lego, le bois, la mousse et les balles en caoutchouc - ont servi, des années durant, de « bibliothèque de référence » pour l’atelier d’Olafur Eliasson.
Salle 206
Cette salle réunit un nombre important des premières créations d’Eliasson, celles dans lesquelles sont déjà perceptibles les thèmes qu’il continue d’explorer dans son art aujourd’hui.
Eliasson s’est toujours intéressé à la nature et au climat. Dès ses débuts, il a rattaché son expérience du paysage islandais avec la réalisation de sculptures et d’installations, et certaines de ses pièces, telle que Machines à vagues (Wavemachines, 1995) font office de répliques de phénomènes naturels.
Salle 209
Olafur Eliasson travaille avec les miroirs et les reflets depuis le milieu des années 90. Dans cette salle sont réunies les œuvres Ta vision spirale (Your spiral view, 2002), Ta fenêtre planétaire (Your planetary window, 2019) et une série d’œuvres suspendues : Sphère de vent froid (Cold wind sphere, 2012), Particule de poussière d’étoile (Stardust particle, 2014) et Dans la vie réelle (In real life, 2019).
Salle 207
Dans cette salle, le visiteur plonge dans Ton atlas atmosphérique de couleur (Your atmospheric colour atlas, 2009), constitué d’une série de bancs artificiels de brouillard, baignant dans la lumière de trois couleurs primaires (rouge, vert et bleu) provenant d’un quadrillage au plafond de centaines de lampes fluorescentes.
Salle 203
Dans Pièce pour une seule couleur (Room for one colour, 1997), les lampes installées au plafond d’une pièce blanche émettent une unique longueur d’onde de lumière jaune, ce qui réduit la perception de la couleur par l’observateur au jaune, au noir et aux tons gris. En réaction à l’environnement jaune, lorsque l’observateur quitte cet espace, il perçoit momentanément un reflet bleuté.
Salle 202
Eliasson utilise fréquemment la glace polaire dans son travail. Parfois, la glace joue un rôle d’appel à l’action pour freiner le changement climatique. La hausse des températures a déjà provoqué la perte annuelle d’entre 200.000 et 300.000 millions de tonnes de glace au Groenland, un chiffre qui devrait augmenter considérablement. L’Islande a sensibilisé Olafur Eliasson aux conditions atmosphériques, ce qui l’a conduit à s’intéresser à la façon dont les artistes ont traité la lumière tout au long de l’histoire.
Salle 204
La Fontaine Big Bang (Big Bang Fountain, 2014) comporte une lumière stroboscopique éclairant une fontaine d’eau, de sorte que le jet semble se figer dans une séquence toujours différente de formes sculptées uniques et imprévisibles qui ne durent qu’un instant.
Salle 208
Dans son enfance, Eliasson a souvent voyagé en Islande, ce qui lui a permis de tisser des liens forts avec la patrie de ses parents et avec son paysage. En 1999, il a photographié plusieurs douzaines de glaciers islandais pour l’œuvre intitulée La série des glaciers (The glacier series).