Compte tenu de la situation geo politique de plus en plus complexe et délicate dans les régions du monde privilégiées par les Français pour leurs vacances, il va falloir trouver rapidement des solutions...
Rapatrier ses clients lorsqu'ils se trouvent piégés dans une destination où la situation politique sanitaire ou autre fait craindre pour leur intégrité physique, n'est pas une obligation légale mais peut s'avérer très payant, commercialement parlant...
Car dans l'hypothèse où le voyagiste, faute de moyens, n'a pas fait le nécessaire et qu'un ou plusieurs de ces clients ont pâti de ce manque d'assistance, on imagine les suites judiciaires et l'énorme préjudice qui ne manquerait pas de s'ensuivre pour la profession toute entière.
Mais cette assistance a un prix. Un prix qui se chiffre en centaines de milliers d'euros.
Des sommes qui ne sont pas forcément à la portée des petits et moyens tour opérateurs qui se trouvent alors confrontés à des choix cornéliens : voler au secours des clients au risque de mettre la clé sous la porte ou encourir les foudres de la justice ?
Vaste débat. Mais face à ces enjeux et compte tenu de la situation geo politique de plus en plus complexe et délicate dans les régions du monde qui sont également celles privilégiées par les Français (et bien d'autres ) pour leurs vacances, force est de reconnaitre qu'il va falloir trouver rapidement des solutions.
Mutualiser les risques est à priori une excellente idée et elle fera consensus. Mais qu'en est-il de la mise en œuvre ? Autrement dit, qui doit payer ? Quand et combien et pour aller où ?
Car dans l'hypothèse où le voyagiste, faute de moyens, n'a pas fait le nécessaire et qu'un ou plusieurs de ces clients ont pâti de ce manque d'assistance, on imagine les suites judiciaires et l'énorme préjudice qui ne manquerait pas de s'ensuivre pour la profession toute entière.
Mais cette assistance a un prix. Un prix qui se chiffre en centaines de milliers d'euros.
Des sommes qui ne sont pas forcément à la portée des petits et moyens tour opérateurs qui se trouvent alors confrontés à des choix cornéliens : voler au secours des clients au risque de mettre la clé sous la porte ou encourir les foudres de la justice ?
Vaste débat. Mais face à ces enjeux et compte tenu de la situation geo politique de plus en plus complexe et délicate dans les régions du monde qui sont également celles privilégiées par les Français (et bien d'autres ) pour leurs vacances, force est de reconnaitre qu'il va falloir trouver rapidement des solutions.
Mutualiser les risques est à priori une excellente idée et elle fera consensus. Mais qu'en est-il de la mise en œuvre ? Autrement dit, qui doit payer ? Quand et combien et pour aller où ?
Qui cherche-t-on à protéger... le voyagiste ou le client ?
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Toutes les destinations sont-elles à risques ou certaines sont-elles plus risquées que d'autres ?
Dois-je payer davantage si je pars dans une zone estimée à risques et qui déterminera sa dangerosité ?
Bref, les questions ne manquent pas.
Mais penchons-nous sur celle qui fâche : qui mettra la main à la poche. Le consommateur ? Cela parait logique. Mais est-ce vraiment le cas ? Car qui cherche-t-on à protéger... le voyagiste ou le client ?
Les deux mon général, répond-on au fond de la salle. Dans ce cas, il faut qu'il y ait partage des responsabilités.
Faire supporter exclusivement au consommateur le coût de sa propre sécurité et celui du risque de l'entrepreneur ne serait pas équitable.
Il semblerait normal que ce dernier qui vend son forfait se garantisse et garantisse son client contre les "vices" du contrat y compris des aléas imprévisibles tels qu'une révolution ou une épidémie.
Après tout, les agents de voyages n'ont ils quasiment déjà une obligation de résultat et une responsabilité très large y compris lorsque un volcan décide de remettre une couche et de boucher l'horizon aérien ?
Nous rappelons également que les candidats au voyage sont aujourd'hui assommés de taxes : les taxes d'aéroport, les surcharges carburant, la compensation carbone, la taxe Chirac...
Rappelons également que malgré toutes les pressions de la profession et les taxes de plus en plus lourdes sur les billets d'avion, on n'a toujours pas réussi à garantir les passagers contre les faillites des compagnies aériennes.
Alors, mutualiser les risques d'une profession de plus en plus menacée par l'environnement international et politique, on ne peut qu'applaudir des deux mains.
Faire supporter ce risque aux clients cela me semble plus que discutable. Ce n'est, bien entendu, que mon avis... mais je le partage !
Dois-je payer davantage si je pars dans une zone estimée à risques et qui déterminera sa dangerosité ?
Bref, les questions ne manquent pas.
Mais penchons-nous sur celle qui fâche : qui mettra la main à la poche. Le consommateur ? Cela parait logique. Mais est-ce vraiment le cas ? Car qui cherche-t-on à protéger... le voyagiste ou le client ?
Les deux mon général, répond-on au fond de la salle. Dans ce cas, il faut qu'il y ait partage des responsabilités.
Faire supporter exclusivement au consommateur le coût de sa propre sécurité et celui du risque de l'entrepreneur ne serait pas équitable.
Il semblerait normal que ce dernier qui vend son forfait se garantisse et garantisse son client contre les "vices" du contrat y compris des aléas imprévisibles tels qu'une révolution ou une épidémie.
Après tout, les agents de voyages n'ont ils quasiment déjà une obligation de résultat et une responsabilité très large y compris lorsque un volcan décide de remettre une couche et de boucher l'horizon aérien ?
Nous rappelons également que les candidats au voyage sont aujourd'hui assommés de taxes : les taxes d'aéroport, les surcharges carburant, la compensation carbone, la taxe Chirac...
Rappelons également que malgré toutes les pressions de la profession et les taxes de plus en plus lourdes sur les billets d'avion, on n'a toujours pas réussi à garantir les passagers contre les faillites des compagnies aériennes.
Alors, mutualiser les risques d'une profession de plus en plus menacée par l'environnement international et politique, on ne peut qu'applaudir des deux mains.
Faire supporter ce risque aux clients cela me semble plus que discutable. Ce n'est, bien entendu, que mon avis... mais je le partage !