Jean-Baptiste Djebbari à Nantes, le 28 octobre © Préfet des Pays de la Loire et de Loire-Atlantique Prefet44 Twitter
« Un choix de sobriété qui ne vise pas à accueillir d’appareils plus gros ».
Voilà comment Jean-Baptiste Djebbari a résumé, lundi 28 octobre lors d’une conférence de presse, le projet de rénovation et de réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique.
Presque deux années après la fin du feuilleton Notre-Dame-des-Landes, la décision du secrétaire d’Etat aux Transports était attendue de pied ferme.
Après l’abandon du projet de transfert de l’aéroport, les deux autres projets de création d’une deuxième piste en V avec l’actuelle ou de création d’une piste transversale sont ainsi passés à la trappe. C’est donc bien l’option du rallongement de la piste actuelle et de modernisation du terminal qui a été choisie.
Voilà comment Jean-Baptiste Djebbari a résumé, lundi 28 octobre lors d’une conférence de presse, le projet de rénovation et de réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique.
Presque deux années après la fin du feuilleton Notre-Dame-des-Landes, la décision du secrétaire d’Etat aux Transports était attendue de pied ferme.
Après l’abandon du projet de transfert de l’aéroport, les deux autres projets de création d’une deuxième piste en V avec l’actuelle ou de création d’une piste transversale sont ainsi passés à la trappe. C’est donc bien l’option du rallongement de la piste actuelle et de modernisation du terminal qui a été choisie.
Piste plus longue et couvre-feu
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Dans le détail, la piste actuelle va être allongée de 400 mètres vers le sud, pour une longueur totale de 3300 mètres. But affiché : protéger 4700 personnes de nuisances sonores en permettant d’augmenter l’altitude de survol de Nantes.
Un couvre-feu sera mis en place à partir de 2021, de minuit (22h pour les avions les plus bruyants) à six heures du matin.
La création d’un second terminal low-cost a dans le même temps été abandonnée, le gouvernement ayant opté pour la modernisation de l’aérogare actuelle, ainsi que son agrandissement.
L’enjeu : absorber la croissance du trafic nantais, +16% depuis 2018, à 7 millions de passagers prévus cette année.
Un observatoire de l’aéroport sera créé en fin d’année, et un droit de délaissement va être mis en place pour permettre à l’Etat de racheter des logements avec un fonds de compensation doté de 10 à 15 millions d’euros.
« Nous avons la volonté de faire de Nantes un aéroport exemplaire sur le plan écologique », avance le secrétaire d’état aux Transports.
Un couvre-feu sera mis en place à partir de 2021, de minuit (22h pour les avions les plus bruyants) à six heures du matin.
La création d’un second terminal low-cost a dans le même temps été abandonnée, le gouvernement ayant opté pour la modernisation de l’aérogare actuelle, ainsi que son agrandissement.
L’enjeu : absorber la croissance du trafic nantais, +16% depuis 2018, à 7 millions de passagers prévus cette année.
Un observatoire de l’aéroport sera créé en fin d’année, et un droit de délaissement va être mis en place pour permettre à l’Etat de racheter des logements avec un fonds de compensation doté de 10 à 15 millions d’euros.
« Nous avons la volonté de faire de Nantes un aéroport exemplaire sur le plan écologique », avance le secrétaire d’état aux Transports.
Des réactions immédiates
Au total, 31 mesures concrètes sont présentées par le gouvernement.
Des résultats faisant suite à une concertation publique qui s’est tenue du 27 mai au 31 juillet, rassemblant 11 700 contributions en ligne, 125 cahiers d’acteurs, 783 contributions reçues par coupon et près de 2100 avis des participants aux ateliers.
« L’Etat sera amené à préciser et à compléter ces mesures notamment à l’issue de l’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique du projet prévue fin 2021 », précise le gouvernement dans un communiqué.
Dès l’annonce du projet, les associations de riverains n’ont pas manqué de faire part de leur mécontentement. « Décision d’un amateurisme délirant. Mépris des populations. Concertation bafouée. Colère en marche », s’énerve sur Twitter les sympathisants du Collectif des citoyens exposés au trafic aérien (Coceta).
Une centaine d’entre-eux se sont rassemblés près de l’aéroport dès l’annonce du gouvernement. Pour eux, la seule solution reste le transfert de l’aéroport.
Des résultats faisant suite à une concertation publique qui s’est tenue du 27 mai au 31 juillet, rassemblant 11 700 contributions en ligne, 125 cahiers d’acteurs, 783 contributions reçues par coupon et près de 2100 avis des participants aux ateliers.
« L’Etat sera amené à préciser et à compléter ces mesures notamment à l’issue de l’enquête publique préalable à la déclaration d’utilité publique du projet prévue fin 2021 », précise le gouvernement dans un communiqué.
Dès l’annonce du projet, les associations de riverains n’ont pas manqué de faire part de leur mécontentement. « Décision d’un amateurisme délirant. Mépris des populations. Concertation bafouée. Colère en marche », s’énerve sur Twitter les sympathisants du Collectif des citoyens exposés au trafic aérien (Coceta).
Une centaine d’entre-eux se sont rassemblés près de l’aéroport dès l’annonce du gouvernement. Pour eux, la seule solution reste le transfert de l’aéroport.