A grands coups d’ouvertures de bases, la guerre des compagnies low-cost se poursuit en France.
Dix ans après son arrivée sur l’aéroport de Nantes-Atlantique, easyJet, a inauguré, jeudi 4 avril 2019, sa nouvelle base française (sa 7e dans l’Hexagone) à Nantes-Atlantique, en présence de Johan Lundgren, P-DG de la compagnie orange, et de François Baccheta, son directeur général en France.
Trois Airbus de dernière génération y seront désormais établis et plus de 100 emplois locaux ont été créés.
Dix ans après son arrivée sur l’aéroport de Nantes-Atlantique, easyJet, a inauguré, jeudi 4 avril 2019, sa nouvelle base française (sa 7e dans l’Hexagone) à Nantes-Atlantique, en présence de Johan Lundgren, P-DG de la compagnie orange, et de François Baccheta, son directeur général en France.
Trois Airbus de dernière génération y seront désormais établis et plus de 100 emplois locaux ont été créés.
Nantes, terre de convoitises
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En février, la low-cost britannique avait déjà annoncé l’ouverture de 5 nouvelles lignes depuis Nantes, s’ajoutant aux 8 nouvelles liaisons annoncées en décembre et portant le total de destinations depuis et vers sa nouvelle base nantaise à 26.
Les Nantais pourront dès cet été s’envoler par exemple vers Catane, Ibiza, Olbia, Bari et Tel Aviv.
« En 2019, easy jet ambitionne de représenter 25% du trafic de l’aéroport. Après avoir transporté plus de 6,5 millions de passagers depuis son arrivée à Nantes-Atlantique en 2008, la compagnie orange compte sur les trois avions basés dans la cité des Ducs pour transporter 1,8 million de passager en 2019 », fait savoir la communication de la compagnie.
« L’ouverture de notre base à Nantes est un formidable accélérateur pour easyJet, nous avons la possibilité d’augmenter considérablement nos fréquences de vols et le nombre de destinations desservies », explique aussi François Baccheta. « Ceci afin de garantir à notre clientèle toujours plus de flexibilité et de choix pour leurs vacances d’été ».
Nantes est déjà la première base européenne de Volotea et la seconde de Transavia. En réponse à easyJet, cette dernière y augmente encore son offre cet été, en positionnant deux nouveaux avions et proposant 24 destinations dans 12 pays différents à raison de 80 vols par semaine.
D’après le dernier rapport annuel de l’Union des aéroports français (UAF) Nantes-Atlantique a connu, en 2018, la croissance passagers la plus soutenue des grands aéroports français avec +12,9% par rapport à 2017, à 6 200 000 voyageurs.
Les Nantais pourront dès cet été s’envoler par exemple vers Catane, Ibiza, Olbia, Bari et Tel Aviv.
« En 2019, easy jet ambitionne de représenter 25% du trafic de l’aéroport. Après avoir transporté plus de 6,5 millions de passagers depuis son arrivée à Nantes-Atlantique en 2008, la compagnie orange compte sur les trois avions basés dans la cité des Ducs pour transporter 1,8 million de passager en 2019 », fait savoir la communication de la compagnie.
« L’ouverture de notre base à Nantes est un formidable accélérateur pour easyJet, nous avons la possibilité d’augmenter considérablement nos fréquences de vols et le nombre de destinations desservies », explique aussi François Baccheta. « Ceci afin de garantir à notre clientèle toujours plus de flexibilité et de choix pour leurs vacances d’été ».
Nantes est déjà la première base européenne de Volotea et la seconde de Transavia. En réponse à easyJet, cette dernière y augmente encore son offre cet été, en positionnant deux nouveaux avions et proposant 24 destinations dans 12 pays différents à raison de 80 vols par semaine.
D’après le dernier rapport annuel de l’Union des aéroports français (UAF) Nantes-Atlantique a connu, en 2018, la croissance passagers la plus soutenue des grands aéroports français avec +12,9% par rapport à 2017, à 6 200 000 voyageurs.
Marseille et Bordeaux pour Ryanair
De son côté, Ryanair, absente depuis 2011, a inauguré cette semaine deux nouvelles bases en France.
Mardi, les irlandais ont ré-ouvert leur ancienne, et très commentée, base de Marseille-Provence, y établissant deux avions, investissant 200 millions de dollars. Une base qui représente 60 emplois sous contrats français. Un troisième avion devrait arriver début octobre.
Pour l’été 2019, Ryanair prévoit 40 lignes au départ de Marseille, dont 11 seront des nouveautés (Bordeaux, Bologne, Manchester, Varsovie) et espère 2,4 millions de clients chaque année.
Dès le lendemain, les Irlandais ont célébré l’ouverture de leur deuxième base à Bordeaux, d’où elle lance 29 lignes, dont 20 nouvelles (Copenhague, Mykonos, Tanger…) grâce ici aussi à 2 avions, 200 millions de dollars d’investissements et 60 emplois créés.
« Rien que cette semaine, pas moins de 14 vols inauguraux et 2 avions positionnés sur le tarmac bordelais. Avec l’arrivée d’un 3e avion avant la fin du programme été, le réseau de Ryanair s’enrichira encore de 8 nouvelles destinations pour atteindre 37 lignes régulières », se réjouit Pascal Personne, président du directoire de la SA Aéroport de Bordeaux-Mérignac.
Sur la liste des Irlandais, la prochaine base sera Toulouse. Et Ryanair ne cache pas son ambition d’ouvrir une quatrième base en France d’ici à la fin de l’année 2019, pour à termes doubler son trafic.
Paris-Beauvais, déjà dépendant à 80% du trafic de la compagnie aérienne, pourrait bien être la prochaine. Les discussions se poursuivent dans ce sens entre la Sageb, la société gestionnaire de l’aéroport de Beauvais, et la direction de la première low-cost européenne.
A lire : En 2019, l'aéroport de Paris Beauvais veut remettre les gaz avec Ryanair
Mardi, les irlandais ont ré-ouvert leur ancienne, et très commentée, base de Marseille-Provence, y établissant deux avions, investissant 200 millions de dollars. Une base qui représente 60 emplois sous contrats français. Un troisième avion devrait arriver début octobre.
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Sur la liste des Irlandais, la prochaine base sera Toulouse. Et Ryanair ne cache pas son ambition d’ouvrir une quatrième base en France d’ici à la fin de l’année 2019, pour à termes doubler son trafic.
Paris-Beauvais, déjà dépendant à 80% du trafic de la compagnie aérienne, pourrait bien être la prochaine. Les discussions se poursuivent dans ce sens entre la Sageb, la société gestionnaire de l’aéroport de Beauvais, et la direction de la première low-cost européenne.
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