Après le séisme qui a ravagé le Népal en avril dernier, les professionnels du tourisme ne savent pas encore s'ils pourront renvoyer des clients à l'automne prochain. DR Voyageurs du Monde
L'avenir touristique du Népal s'annonce bien sombre.
Un mois après le puissant séisme qui causé la mort de 8600 personnes, dont 10 Français, aucun tour-opérateur ne sait aujourd'hui s'il pourra renvoyer des clients à l'automne prochain, lors de la reprise de la saison.
Lionel Habasque, le directeur général de Voyageurs du Monde, rentre d'un déplacement de trois jours sur place.
Il a tenu à remercier en personne ses équipes locales pour leur engagement envers les 150 clients du groupe présents lors de la catastrophe.
Il en a également profité pour remettre environ 200 000 euros, récoltés via la fondation du TO et via les donations des clients, directement à ses partenaires locaux, soit environ 150 à 200 personnes.
D'autres tour-opérateurs ont également lancé des appels aux dons, comme Transat, qui a reversé 25 000 euros à l'association SOS Villages d’Enfants. Ou encore le voyagiste Echangeons le Monde qui a déjà récolté et envoyé 11 000 euros pour soutenir le village de Sindhukot.
L'association ATR a également créé un fond de solidarité pour collecter les dons et les reverser à des ONG locales reconnues, comme celle de Matthieu Ricard Karuna Shechen ou encore Samdo Avenir. Une marche de solidarité a aussi été organisée lors du week-end de Pentecôte.
Un mois après le puissant séisme qui causé la mort de 8600 personnes, dont 10 Français, aucun tour-opérateur ne sait aujourd'hui s'il pourra renvoyer des clients à l'automne prochain, lors de la reprise de la saison.
Lionel Habasque, le directeur général de Voyageurs du Monde, rentre d'un déplacement de trois jours sur place.
Il a tenu à remercier en personne ses équipes locales pour leur engagement envers les 150 clients du groupe présents lors de la catastrophe.
Il en a également profité pour remettre environ 200 000 euros, récoltés via la fondation du TO et via les donations des clients, directement à ses partenaires locaux, soit environ 150 à 200 personnes.
D'autres tour-opérateurs ont également lancé des appels aux dons, comme Transat, qui a reversé 25 000 euros à l'association SOS Villages d’Enfants. Ou encore le voyagiste Echangeons le Monde qui a déjà récolté et envoyé 11 000 euros pour soutenir le village de Sindhukot.
L'association ATR a également créé un fond de solidarité pour collecter les dons et les reverser à des ONG locales reconnues, comme celle de Matthieu Ricard Karuna Shechen ou encore Samdo Avenir. Une marche de solidarité a aussi été organisée lors du week-end de Pentecôte.
Incertitude sur l'état des sentiers et des infrastructures locales
La reconstruction est aujourd'hui la priorité du pays, qui cherche à réunir deux milliards de dollars pour se financer.
Une étape nécessaire avant de songer à un quelconque retour des touristes.
Car avant de pouvoir repartir à l'assaut des plus hauts sommets du monde, les voyagistes devront engager un gros travail de reconnaissance du terrain, pour s'assurer de l'état des chemins et des infrastructures.
"Il serait indécent d'envoyer des clients dans la vallée du Langtang, où des corps sont toujours ensevelis sous des tonnes de roches. En revanche, certaines régions plus lointaines et excentrées ont été plus épargnées, comme la plaine du Mustang dans le nord-est, ou le Dolpo au nord-ouest " explique Lionel Habasque.
Le groupe Voyageurs du Monde fait partir chaque année entre 2000 et 2500 clients. Soit une grande partie des 2426 forfaits vendus par les tour-opérateurs du SETO sur l'exercice 2013-2014.
En 2013, 28 805 Français ont visité le pays sur les 800 000 visiteurs internationaux qui s'y rendent chaque année.
Certains touristes veulent d'ailleurs déjà repartir et prouver leur solidarité. "Nous enregistrons bien entendu toutes les inscriptions, mais nous ne pouvons rien confirmer avant le mois de septembre" poursuit Lionel Habasque.
Julien Buot, le directeur d'ATR, estime que la reprise va être très progressive. " Il va falloir faire un état des lieux géographique et avoir une compréhension scientifique de ce qui se passe là-bas. Il faudra bien expliquer aux voyageurs le niveau de risque naturel pour tenter de les rassurer".
Des conférences seront organisées sur ce thème lors du festival Le Grand Bivouac, où sera notamment présent Matthieu Ricard, célèbre moine bouddhiste, dont la fondation Karuna Shéchèn est l'une des plus actives dans l'aide aux Népalais.
Une étape nécessaire avant de songer à un quelconque retour des touristes.
Car avant de pouvoir repartir à l'assaut des plus hauts sommets du monde, les voyagistes devront engager un gros travail de reconnaissance du terrain, pour s'assurer de l'état des chemins et des infrastructures.
"Il serait indécent d'envoyer des clients dans la vallée du Langtang, où des corps sont toujours ensevelis sous des tonnes de roches. En revanche, certaines régions plus lointaines et excentrées ont été plus épargnées, comme la plaine du Mustang dans le nord-est, ou le Dolpo au nord-ouest " explique Lionel Habasque.
Le groupe Voyageurs du Monde fait partir chaque année entre 2000 et 2500 clients. Soit une grande partie des 2426 forfaits vendus par les tour-opérateurs du SETO sur l'exercice 2013-2014.
En 2013, 28 805 Français ont visité le pays sur les 800 000 visiteurs internationaux qui s'y rendent chaque année.
Certains touristes veulent d'ailleurs déjà repartir et prouver leur solidarité. "Nous enregistrons bien entendu toutes les inscriptions, mais nous ne pouvons rien confirmer avant le mois de septembre" poursuit Lionel Habasque.
Julien Buot, le directeur d'ATR, estime que la reprise va être très progressive. " Il va falloir faire un état des lieux géographique et avoir une compréhension scientifique de ce qui se passe là-bas. Il faudra bien expliquer aux voyageurs le niveau de risque naturel pour tenter de les rassurer".
Des conférences seront organisées sur ce thème lors du festival Le Grand Bivouac, où sera notamment présent Matthieu Ricard, célèbre moine bouddhiste, dont la fondation Karuna Shéchèn est l'une des plus actives dans l'aide aux Népalais.