Le dossier d’extension des installations aéroportuaires niçoises, et notamment des terminaux pour traiter les passagers, avance. Car le temps presse.
Cette année, l’aéroport franchira la barre des 11 millions de passagers (un record).
Sachant que la capacité de traitement des terminaux actuels (1 et 2) arrive à saturation, la société aéroportuaire a engagé en 2012 les études de faisabilité d’une extension des installations.
Dominique Thillaud (43 ans), qui a pris la direction de l’aéroport, annonce que la société aéroportuaire penche plutôt pour une extension de l’actuel terminal 2 plutôt que de créer un terminal 3 indépendant et spécialisé au trafic des compagnies low cost.
Le site de cette extension est le même pour les deux hypothèses, c'est-à-dire le terrain allant vers l’ouest et le fleuve Var, en cours de libération par diverses installations qui s’y trouvaient et, notamment, le hangar du jet privé du Prince Albert II, qui a été déplacé en zone aviation d’affaires à l’est de la plate-forme.
Cette année, l’aéroport franchira la barre des 11 millions de passagers (un record).
Sachant que la capacité de traitement des terminaux actuels (1 et 2) arrive à saturation, la société aéroportuaire a engagé en 2012 les études de faisabilité d’une extension des installations.
Dominique Thillaud (43 ans), qui a pris la direction de l’aéroport, annonce que la société aéroportuaire penche plutôt pour une extension de l’actuel terminal 2 plutôt que de créer un terminal 3 indépendant et spécialisé au trafic des compagnies low cost.
Le site de cette extension est le même pour les deux hypothèses, c'est-à-dire le terrain allant vers l’ouest et le fleuve Var, en cours de libération par diverses installations qui s’y trouvaient et, notamment, le hangar du jet privé du Prince Albert II, qui a été déplacé en zone aviation d’affaires à l’est de la plate-forme.
Des prestations équivalentes aux deux terminaux existants
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Pour satisfaire une clientèle internationale, le nouveau terminal présentera des prestations et des services équivalents aux deux terminaux existants avec toutefois des capacités de traitement à l’embarquement compatibles avec le développement des low cost à l’horizon 2016.
Il faudra également résoudre l’exigüité des salles d’embarquement actuelles, notamment sur le T2 où Easyjet se développe.
Autre dossier qui tient à cœur à Dominique Thillaud, ancien haut cadre de la SNCF : la desserte de l’aéroport par le tramway, qui assurera une desserte gratuite des deux terminaux puis reliera l’aéroport au pôle multimodal qui va s’ériger en face (TER, TGV, train divers) et à la ville.
L’aéroport niçois sera ainsi l’un des rares en France a être relié directement au centre ville par un tramway et à sa zone de chalandise (Côte d’Azur, Monaco, Ligurie) par le rail. Un atout majeur.
Enfin le centre de location de voitures, inauguré il y a deux ans, le seul de ce type en France (60.000m2), doit déjà envisager son extension car confrontée également à saturation.
Tous ces investissements apparaissent prioritaires alors que le dossier de la LGV Marseille-Nice est au point mort.
Elle devait soulager l’aéroport niçois d’un trafic aérien avec la capitale. Et pour longtemps encore, le désenclavement de la Côte d’Azur passera uniquement par l’aérien.
Il faudra également résoudre l’exigüité des salles d’embarquement actuelles, notamment sur le T2 où Easyjet se développe.
Autre dossier qui tient à cœur à Dominique Thillaud, ancien haut cadre de la SNCF : la desserte de l’aéroport par le tramway, qui assurera une desserte gratuite des deux terminaux puis reliera l’aéroport au pôle multimodal qui va s’ériger en face (TER, TGV, train divers) et à la ville.
L’aéroport niçois sera ainsi l’un des rares en France a être relié directement au centre ville par un tramway et à sa zone de chalandise (Côte d’Azur, Monaco, Ligurie) par le rail. Un atout majeur.
Enfin le centre de location de voitures, inauguré il y a deux ans, le seul de ce type en France (60.000m2), doit déjà envisager son extension car confrontée également à saturation.
Tous ces investissements apparaissent prioritaires alors que le dossier de la LGV Marseille-Nice est au point mort.
Elle devait soulager l’aéroport niçois d’un trafic aérien avec la capitale. Et pour longtemps encore, le désenclavement de la Côte d’Azur passera uniquement par l’aérien.