C’était trop beau. 14 destinations moyen courrier (Athènes via Nice, Marrakech, Rabat, Fès, Beyrouth, Amsterdam, Séville, Palma, les Canaries, Lisbonne, Tunis, Bastia, Ajaccio) proposées au départ l’aéroport de Nimes.
C'est l’agence montpelliéraine Euromer sous la marque Eurociel.net qui s'y était collée. Il y avait de quoi redonner des couleurs à cette plate-forme régionale secondaire en souffrance. Et Nîmes y a cru.
D’après la directrice de l’aéroport, Madame Bruguier, un budget de 150 000 euros a d’ailleurs été débloqué par Véolia, le gestionnaire de l’aéroport pour aider à la campagne de communication d’Eurociel.
De son côté la mairie de Nîmes a également contribué aux travaux techniques nécessaires pour accueillir ce qui devait être 100 000 passagers annuels, voire 400 000 à l’horizon 2011. Ces chiffres avaient été sérieusement évoqués lors de la conférence de présentation du projet en octobre 2007.
Hélas, à trois semaines des premiers vols qui devaient avoir lieu le 4 avril, Eurociel a jeté l’éponge. Officiellement, les réservations sont suspendues. Les agences de voyages locales qui ont joué le jeu ont été prévenues samedi dernier de la décision d’annuler le programme prévu.
Quant aux clients qui ont réservé directement sur le site Eurociel, ils ont reçu en tout et pour tout un coup de fil pour les prévenir de l’annulation des vols. Un peu léger…
D’après la directrice de l’Aéroport de Nîmes, le remplissage moyen de 8 passagers par vol aurait précipité la décision. Il est vrai que Philippe Sala, le directeur de l’agence montpellieraine Euromer et initiateur du projet, tablait sur un point mort de 60% de remplissage.
C'est l’agence montpelliéraine Euromer sous la marque Eurociel.net qui s'y était collée. Il y avait de quoi redonner des couleurs à cette plate-forme régionale secondaire en souffrance. Et Nîmes y a cru.
D’après la directrice de l’aéroport, Madame Bruguier, un budget de 150 000 euros a d’ailleurs été débloqué par Véolia, le gestionnaire de l’aéroport pour aider à la campagne de communication d’Eurociel.
De son côté la mairie de Nîmes a également contribué aux travaux techniques nécessaires pour accueillir ce qui devait être 100 000 passagers annuels, voire 400 000 à l’horizon 2011. Ces chiffres avaient été sérieusement évoqués lors de la conférence de présentation du projet en octobre 2007.
Hélas, à trois semaines des premiers vols qui devaient avoir lieu le 4 avril, Eurociel a jeté l’éponge. Officiellement, les réservations sont suspendues. Les agences de voyages locales qui ont joué le jeu ont été prévenues samedi dernier de la décision d’annuler le programme prévu.
Quant aux clients qui ont réservé directement sur le site Eurociel, ils ont reçu en tout et pour tout un coup de fil pour les prévenir de l’annulation des vols. Un peu léger…
D’après la directrice de l’Aéroport de Nîmes, le remplissage moyen de 8 passagers par vol aurait précipité la décision. Il est vrai que Philippe Sala, le directeur de l’agence montpellieraine Euromer et initiateur du projet, tablait sur un point mort de 60% de remplissage.
Quelle sera l’étendue de ce gâchis ?
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Mais si l’on en croit nos confrères du Midi Libre, Eurociel aurait attendu en vain d’autres contributions financières, notamment du conseil régional. Or, Philippe Sala, sympathisant du Modem, toujours si l’on en croit le quotidien de Montpellier, n’aurait pas la sympathie de Georges Frèche, le président socialiste de la Région…
Une version que réfute Philippe Sala en déplacement à Milan : "Je vais assigner le maire de Nîmes et Véolia pour propos mensongers", affirme-t-il. Pour lui, c'est bien 500 000 euros que les collectivités devaient verser au projet Eurociel alors qu'Euromer a, de son côté, engagé 250 000 euros.
Pas de subventions, pas assez de passagers... Reste à savoir, maintenant, quelle sera l’étendue de ce gâchis. Le service réservation d’Euromer est au bord de la crise de nerfs tout en essayant de re confirmer des clients sur les vols des autres compagnies.
Le patron d'Euromer affirme ne pas avoir jeté définitivement l'éponge et se dit en négociation pour racheter un avion et le positionner ailleurs. A suivre.
Mais dans sa forme actuelle, l’abandon du projet est également un coup dur pour la compagnie New Axis Airways, qui basait un avion à Nîmes, complètement dédié au programme Eurociel.
La compagnie marseillaise se retrouve avec un appareil sur le tarmac, juste à la veille de la saison d’été, alors que tous les tour-opérateurs ont calé leurs programmes de vols depuis longtemps.
Une version que réfute Philippe Sala en déplacement à Milan : "Je vais assigner le maire de Nîmes et Véolia pour propos mensongers", affirme-t-il. Pour lui, c'est bien 500 000 euros que les collectivités devaient verser au projet Eurociel alors qu'Euromer a, de son côté, engagé 250 000 euros.
Pas de subventions, pas assez de passagers... Reste à savoir, maintenant, quelle sera l’étendue de ce gâchis. Le service réservation d’Euromer est au bord de la crise de nerfs tout en essayant de re confirmer des clients sur les vols des autres compagnies.
Le patron d'Euromer affirme ne pas avoir jeté définitivement l'éponge et se dit en négociation pour racheter un avion et le positionner ailleurs. A suivre.
Mais dans sa forme actuelle, l’abandon du projet est également un coup dur pour la compagnie New Axis Airways, qui basait un avion à Nîmes, complètement dédié au programme Eurociel.
La compagnie marseillaise se retrouve avec un appareil sur le tarmac, juste à la veille de la saison d’été, alors que tous les tour-opérateurs ont calé leurs programmes de vols depuis longtemps.