« La destination repartait de façon magnifique. Nous étions sur une phase de reconquête et de redémarrage.
Notre image de destination gréviste s'estompait. Dans notre entreprise nous avions une progression de 30 % jusqu'au 20 janvier par rapport à janvier 2008.
Je devais embaucher cinq nouveaux collaborateurs. Dès le 21 janvier les ventes ont chuté. »
François Bénard est amer. Il ne recrute plus et annule tous ses emplois précaires à durée déterminée.
Il aime à préciser que dans son entreprise, on ne compte qu'un seul gréviste sur 70 salariés.
« Tous sont très motivés et mobilisés. Tous sont désolés de voir les ventes s'annuler les unes après les autres ».
Notre image de destination gréviste s'estompait. Dans notre entreprise nous avions une progression de 30 % jusqu'au 20 janvier par rapport à janvier 2008.
Je devais embaucher cinq nouveaux collaborateurs. Dès le 21 janvier les ventes ont chuté. »
François Bénard est amer. Il ne recrute plus et annule tous ses emplois précaires à durée déterminée.
Il aime à préciser que dans son entreprise, on ne compte qu'un seul gréviste sur 70 salariés.
« Tous sont très motivés et mobilisés. Tous sont désolés de voir les ventes s'annuler les unes après les autres ».
De nombreux chômeurs en perspective
Jusqu'à la semaine dernière, son entreprise avait tout de même un semblant d'activité. Le tourisme de l'île était surtout pénalisé par des problèmes d'essences et de ravitaillement.
« Les clients en résidences hôtelières qui louaient des voitures avaient des difficultés pour faire leur plein d'essence et pour se ravitailler puisque les magasins étaient fermés. Les clients en hôtels traditionnels avec pension étaient satisfaits de leurs séjours. »
Mais aujourd'hui la tension est montée d'un cran : on ne peut plus circuler dans l'île. François Bénard n'accepte plus l'arrivée de nouveaux clients.
Ses collaborateurs s'emploient, non sans difficulté en raison des barrages, à acheminer vers l'aéroport par mer ou par avion ses clients encore répartis dans des hôtels et résidences situés en Guadeloupe et dans les îles satellites.
Pour ce chef d'entreprise l'année 2009 s'annonce des plus difficiles. Après un arrêt total d'activité durant la haute saison touristique il n'espère pas un regain des ventes durant la basse-saison qui s'annonce.
« Les clients en résidences hôtelières qui louaient des voitures avaient des difficultés pour faire leur plein d'essence et pour se ravitailler puisque les magasins étaient fermés. Les clients en hôtels traditionnels avec pension étaient satisfaits de leurs séjours. »
Mais aujourd'hui la tension est montée d'un cran : on ne peut plus circuler dans l'île. François Bénard n'accepte plus l'arrivée de nouveaux clients.
Ses collaborateurs s'emploient, non sans difficulté en raison des barrages, à acheminer vers l'aéroport par mer ou par avion ses clients encore répartis dans des hôtels et résidences situés en Guadeloupe et dans les îles satellites.
Pour ce chef d'entreprise l'année 2009 s'annonce des plus difficiles. Après un arrêt total d'activité durant la haute saison touristique il n'espère pas un regain des ventes durant la basse-saison qui s'annonce.
« Nous pouvons nous attendre à une chute abyssale...»
« Même si la crise devait rapidement se terminer, nous pouvons nous attendre à une chute abyssale de notre activité pour les mois qui viennent. Il faudra reconstituer une trésorerie, des fonds propres et la possibilité de financer les salaires ».
François Bénard estime que cinq semaines d'arrêt de toute activité en Guadeloupe en pleine période de crise mondiale vont se traduire par de très nombreux chômeurs. Comme tous ses confrères responsables de PME il trouve inadmissible que cette augmentation de 200 euros nets puisse s'appliquer tous azimuts.
« Je n'ai pas attendu les revendications des uns et des autres pour aller bien au-delà des conventions collectives. La rémunération mensuelle moyenne chez NouvellesAntilles.com est de 2 400 euros bruts.
Devrions-nous appliquer les 200 euros supplémentaires ? Quels sont les entreprises qui appliquent, en Guadeloupe, les conventions collectives ? N'y aurait-il plus aucun repère de participation, d'intéressement ? Ce sujet est un débat propre à chaque entreprise. »
François Bénard estime que cinq semaines d'arrêt de toute activité en Guadeloupe en pleine période de crise mondiale vont se traduire par de très nombreux chômeurs. Comme tous ses confrères responsables de PME il trouve inadmissible que cette augmentation de 200 euros nets puisse s'appliquer tous azimuts.
« Je n'ai pas attendu les revendications des uns et des autres pour aller bien au-delà des conventions collectives. La rémunération mensuelle moyenne chez NouvellesAntilles.com est de 2 400 euros bruts.
Devrions-nous appliquer les 200 euros supplémentaires ? Quels sont les entreprises qui appliquent, en Guadeloupe, les conventions collectives ? N'y aurait-il plus aucun repère de participation, d'intéressement ? Ce sujet est un débat propre à chaque entreprise. »
François Bénard, PDG de NouvellesAntilles.com, 45 ans, ingénieur génie civil de formation et diplômé de Sup de Co Marseille, a fait ses premières armes dans la gestion et l’informatique. Créateur en 2000 de NouvellesAntilles.com, il en a fait une réussite incontestable. L'agence et TO en ligne comptent 65 salariés pour un CA de 31 Mie en en 2008. Lauréat en décembre 2008 du prix du Manager de l’année Antilles et Guyane, il a été nominé pour l’élection de l’Entrepreneur de l’année 2008 du magazine l’Entreprise.