Décidément, l'expression "Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés" se vérifie une fois de plus. Enfin, nous pourrions dire que "les transporteurs nationaux sont les plus mal distribués".
Alors que le feuilleton de la surcharge NDC d'Air France (pour le business travel) revient tous les trimestres depuis quelques années, la SNCF vient de lancer sa saga.
La compagnie ferroviaire a longtemps freiné pour éviter de distribuer sa marque low cost en Btob.
Puis après d'âpres négociations, dans le cadre de la nouvelle convention entre les EDV et la SNCF, le transporteur avait validé l'intégration aux GDS de l'offre Ouigo.
Un transfert devant permettre "d’avoir une productivité non dégradée", pour les agences de voyages, mais aussi de leur faire avaler la pilule d'un accord dégradé, avec une commission revue à la baisse.
Annoncée pour le 1er juillet 2023, l'intégration n'aura finalement pas lieu pour l'été prochain, comme annoncé initialement.
Alors que le feuilleton de la surcharge NDC d'Air France (pour le business travel) revient tous les trimestres depuis quelques années, la SNCF vient de lancer sa saga.
La compagnie ferroviaire a longtemps freiné pour éviter de distribuer sa marque low cost en Btob.
Puis après d'âpres négociations, dans le cadre de la nouvelle convention entre les EDV et la SNCF, le transporteur avait validé l'intégration aux GDS de l'offre Ouigo.
Un transfert devant permettre "d’avoir une productivité non dégradée", pour les agences de voyages, mais aussi de leur faire avaler la pilule d'un accord dégradé, avec une commission revue à la baisse.
Annoncée pour le 1er juillet 2023, l'intégration n'aura finalement pas lieu pour l'été prochain, comme annoncé initialement.
Ouigo : l'offre sera sans doute intégrée en fin d'année 2023
"Malheureusement cette date ne sera pas tenue. Ce sera possible en septembre au mieux.
Nous travaillons sur le projet sur lequel, aussi bien les EDV que nous, avons besoin d'avancer," estime Guillaume Confais-Morieux.
Et les 500 professionnels du tourisme réunis à Maurice de pester en apprenant cette annonce. Pour le directeur du marché des agences de voyages de la SNCF, le mois de septembre sera difficilement tenable.
Le dossier serait plus compliqué que prévu. Une annonce est attendue courant juillet 2023, sur la possible intégration de l'offre.
"Par contre, nous devons être prêts avant la fin de l'année en cours," affirme le responsable. Mais d'après un fin observateur du secteur de la distribution, il ne faut pas s'attendre à une disponibilité des billets Ouigo avant novembre.
Les techniciens de la SNCF n'ont pas fait du sujet une priorité et du retard aurait été pris.
De plus, même si l'offre est intégrée d'ici la fin de l'année, novembre ou décembre, les GDS devront ensuite prendre le relais pour permettre aux agences de voyages de pouvoir vendre des billets Ouigo.
Nous travaillons sur le projet sur lequel, aussi bien les EDV que nous, avons besoin d'avancer," estime Guillaume Confais-Morieux.
Et les 500 professionnels du tourisme réunis à Maurice de pester en apprenant cette annonce. Pour le directeur du marché des agences de voyages de la SNCF, le mois de septembre sera difficilement tenable.
Le dossier serait plus compliqué que prévu. Une annonce est attendue courant juillet 2023, sur la possible intégration de l'offre.
"Par contre, nous devons être prêts avant la fin de l'année en cours," affirme le responsable. Mais d'après un fin observateur du secteur de la distribution, il ne faut pas s'attendre à une disponibilité des billets Ouigo avant novembre.
Les techniciens de la SNCF n'ont pas fait du sujet une priorité et du retard aurait été pris.
De plus, même si l'offre est intégrée d'ici la fin de l'année, novembre ou décembre, les GDS devront ensuite prendre le relais pour permettre aux agences de voyages de pouvoir vendre des billets Ouigo.
SNCF : un marché BtoB en pleine forme
Et si la marque low cost distribuée en agences de voyages ne semble pas être une priorité, la SNCF n'a pourtant pas à se plaindre de la distribution BtoB.
"Nous sommes sur une activité supérieure de 30% par rapport à l'année dernière. Le redémarrage est fort.
Nous prévoyons une hausse des ventes de billets de train en agences de voyages de 10% sur l'exercice. Et nous tenons la cadence, nous sommes très satisfaits," révèle Guillaume Confais-Morieux.
Une dynamique qui n'est pas mise à mal par une l'inflation de 5% appliquée sur les billets de la SNCF, qu'ils soient loisirs ou business.
Rappelons que la direction nationale du transporteur souhaite doubler la part des déplacements en train d'ici 2030.
Et pour finir, il a été demandé au directeur du marché des agences de voyages de la SNCF de commenter la récente sortie de Clément Beaune. Pour le ministre des Transports, les futurs investissements dans le ferroviaire pourraient être en partie financés par... l'aérien.
"Nous avons un ministre qui croit au ferroviaire et qui s'engage. C'est très important, si nous voulons avons une véritable ambition politique de pouvoir les développer derrière. Nous ne travaillons pas contre les compagnies aériennes.
Nous allons aider l'aérien à baisser son impact CO2, en injectant un peu plus de ferroviaire," conclut le responsable. Des annonces qui lancent bien le congrès national des EDV à l'île Maurice.
"Nous sommes sur une activité supérieure de 30% par rapport à l'année dernière. Le redémarrage est fort.
Nous prévoyons une hausse des ventes de billets de train en agences de voyages de 10% sur l'exercice. Et nous tenons la cadence, nous sommes très satisfaits," révèle Guillaume Confais-Morieux.
Une dynamique qui n'est pas mise à mal par une l'inflation de 5% appliquée sur les billets de la SNCF, qu'ils soient loisirs ou business.
Rappelons que la direction nationale du transporteur souhaite doubler la part des déplacements en train d'ici 2030.
Et pour finir, il a été demandé au directeur du marché des agences de voyages de la SNCF de commenter la récente sortie de Clément Beaune. Pour le ministre des Transports, les futurs investissements dans le ferroviaire pourraient être en partie financés par... l'aérien.
"Nous avons un ministre qui croit au ferroviaire et qui s'engage. C'est très important, si nous voulons avons une véritable ambition politique de pouvoir les développer derrière. Nous ne travaillons pas contre les compagnies aériennes.
Nous allons aider l'aérien à baisser son impact CO2, en injectant un peu plus de ferroviaire," conclut le responsable. Des annonces qui lancent bien le congrès national des EDV à l'île Maurice.