Souffrant également de la concurrence des nouvelles destinations, l'industrie touristique française vit une période "extrêmement difficile de quatre années de crise", constate Bruno Fareniaux, directeur national du tourisme, présent lundi aux Premières assises régionales du tourisme à Marseille, rassemblant plus de 300 professionnels.
En PACA, le cumul des pertes entre 2001 et 2003 s'élève à -7%, soit 17 millions de nuitées perdues, sur un total de 220 millions. En 2004, selon le Comité régional du tourisme (CRT), "même si la baisse de l'été a été moins importante, elle confirme la tendance".
Avec 15% de parts de marché, PACA arrive en tête des régions françaises, "mais cette place n'est jamais acquise", relève Michel Vauzelle, président PS de la Région, qui a ouvert ces assises, point de départ d'un futur schéma régional de développement touristique en préparation pour la fin 2005.
Faire émerger des produits aux standards internationaux
Pénalisée par une offre "vieillissante", la région souffre aussi plus que d'autres de prix élevés et de prestations médiocres. Selon une étude IPSOS, l'Italie et l'Espagne profitent d'une "meilleure perception en termes d'accueil et de rapport qualité-prix". Ainsi, 56% des Européens du Nord trouvent les prix trop élevés au sud, et en PACA.
"Il devient urgent d'améliorer la qualité de l'accueil touristique et de nos prestations", constate le CRT. "Il faut faire émerger des produits aux standards internationaux, améliorer l'offre pour la rendre plus compétitive".
Le développement du "tourisme durable et une spécialisation dans des produits à forte valeur ajoutée (parcours saveurs ou senteurs, sur le modèle de celui existant à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, parcours festivals, gastronomie, golf) paraissent être des principes majeurs pour bénéficier de la croissance prévue du tourisme mondial", résume une étude des chambres de commerce et d'industrie de la région.
50% des consultations sur l'Internet liées à un achat touristique
Une amélioration de l'image de PACA nécessite également "une revalorisation des professions liées au tourisme, secteur qui emploie le plus grand nombre de non diplômés". A l'heure où "50% des consultations sur l'Internet sont liées à un achat touristique", une meilleure commercialisation de l'offre régionale doit s'appuyer sur une utilisation accrue des nouvelles technologies de l'information, recommande le nouveau président du CRT, Jean-Marc Coppola.
Outre le site existant, le CRT veut réaliser un "nouveau site Internet" visant "non seulement les principales cibles professionnelles mais également le grand public". L'arrivée de l'UMTS dans la téléphonie mobile ouvre aussi de nouvelles perspectives, avec la possibilité sous forme de "push" de livrer aux touristes adresses, conseils ou géolocalisation.
Le CRT, grâce à un vaste plan marketing, veut aussi intervenir sur des marchés internationaux "à fort potentiel", tels l'Europe centrale ou l'Asie. Notamment la Chine où Marseille et son château d'If ne sont plus à présenter.
Eric BERNAUDEAU (Afp) redaction@tourmag.com
En PACA, le cumul des pertes entre 2001 et 2003 s'élève à -7%, soit 17 millions de nuitées perdues, sur un total de 220 millions. En 2004, selon le Comité régional du tourisme (CRT), "même si la baisse de l'été a été moins importante, elle confirme la tendance".
Avec 15% de parts de marché, PACA arrive en tête des régions françaises, "mais cette place n'est jamais acquise", relève Michel Vauzelle, président PS de la Région, qui a ouvert ces assises, point de départ d'un futur schéma régional de développement touristique en préparation pour la fin 2005.
Faire émerger des produits aux standards internationaux
Pénalisée par une offre "vieillissante", la région souffre aussi plus que d'autres de prix élevés et de prestations médiocres. Selon une étude IPSOS, l'Italie et l'Espagne profitent d'une "meilleure perception en termes d'accueil et de rapport qualité-prix". Ainsi, 56% des Européens du Nord trouvent les prix trop élevés au sud, et en PACA.
"Il devient urgent d'améliorer la qualité de l'accueil touristique et de nos prestations", constate le CRT. "Il faut faire émerger des produits aux standards internationaux, améliorer l'offre pour la rendre plus compétitive".
Le développement du "tourisme durable et une spécialisation dans des produits à forte valeur ajoutée (parcours saveurs ou senteurs, sur le modèle de celui existant à Grasse, dans les Alpes-Maritimes, parcours festivals, gastronomie, golf) paraissent être des principes majeurs pour bénéficier de la croissance prévue du tourisme mondial", résume une étude des chambres de commerce et d'industrie de la région.
50% des consultations sur l'Internet liées à un achat touristique
Une amélioration de l'image de PACA nécessite également "une revalorisation des professions liées au tourisme, secteur qui emploie le plus grand nombre de non diplômés". A l'heure où "50% des consultations sur l'Internet sont liées à un achat touristique", une meilleure commercialisation de l'offre régionale doit s'appuyer sur une utilisation accrue des nouvelles technologies de l'information, recommande le nouveau président du CRT, Jean-Marc Coppola.
Outre le site existant, le CRT veut réaliser un "nouveau site Internet" visant "non seulement les principales cibles professionnelles mais également le grand public". L'arrivée de l'UMTS dans la téléphonie mobile ouvre aussi de nouvelles perspectives, avec la possibilité sous forme de "push" de livrer aux touristes adresses, conseils ou géolocalisation.
Le CRT, grâce à un vaste plan marketing, veut aussi intervenir sur des marchés internationaux "à fort potentiel", tels l'Europe centrale ou l'Asie. Notamment la Chine où Marseille et son château d'If ne sont plus à présenter.
Eric BERNAUDEAU (Afp) redaction@tourmag.com