Le bureau français de la PATA compte bien devenir un acteur de poids dans le secteur touristique.
Il y avait du beau monde pour la première conférence organisée le 14 avril par le chapitre France de la PATA (Pacific Asia Travel Association).
Directeurs de tour-opérateurs, de compagnies aériennes et représentants de destinations se sont réunis pour découvrir les résultats d’une étude de l’institut Forwardkeys, qui a analysé les données des GDS concernant le marché Asie-Pacifique.
Sur les 52 dernières semaines, le taux de départ des voyageurs français est en légère hausse de 0.7% et progresse de 2% sur le premier trimestre 2015.
En revanche, les prises de commande affichent un retard de 2.2% sur les mois d’avril à septembre.
Un décalage ressenti dans plusieurs pays européens notamment en Allemagne (-1%).
"Tout l’enjeu est de savoir si ce retard sera rattrapé grâce aux ventes de dernière minute, qui sont en progression de 6.2% sur ces destinations" explique Sébastien Cron le directeur des ventes de l’institut.
Ces données cachent d’importantes disparités régionales.
Le Japon par exemple connaît des taux de croissance à deux chiffres dépassant désormais ses niveaux d’avant Fukushima. D’autres pays en revanche souffrent de l’amalgame avec les destinations musulmanes, comme les Maldives ou l’Indonésie.
Autre élément intéressant : la connectivité aérienne.
Aujourd’hui, seuls 21% des clients rejoignent leur destination finale avec un seul vol. La moitié font des connections en Asie. Mais c’est au Moyen-Orient et plus particulièrement à Dubaï, qui capte aujourd'hui 10% du marché des connections entre la France et l'Asie (+11%).
Directeurs de tour-opérateurs, de compagnies aériennes et représentants de destinations se sont réunis pour découvrir les résultats d’une étude de l’institut Forwardkeys, qui a analysé les données des GDS concernant le marché Asie-Pacifique.
Sur les 52 dernières semaines, le taux de départ des voyageurs français est en légère hausse de 0.7% et progresse de 2% sur le premier trimestre 2015.
En revanche, les prises de commande affichent un retard de 2.2% sur les mois d’avril à septembre.
Un décalage ressenti dans plusieurs pays européens notamment en Allemagne (-1%).
"Tout l’enjeu est de savoir si ce retard sera rattrapé grâce aux ventes de dernière minute, qui sont en progression de 6.2% sur ces destinations" explique Sébastien Cron le directeur des ventes de l’institut.
Ces données cachent d’importantes disparités régionales.
Le Japon par exemple connaît des taux de croissance à deux chiffres dépassant désormais ses niveaux d’avant Fukushima. D’autres pays en revanche souffrent de l’amalgame avec les destinations musulmanes, comme les Maldives ou l’Indonésie.
Autre élément intéressant : la connectivité aérienne.
Aujourd’hui, seuls 21% des clients rejoignent leur destination finale avec un seul vol. La moitié font des connections en Asie. Mais c’est au Moyen-Orient et plus particulièrement à Dubaï, qui capte aujourd'hui 10% du marché des connections entre la France et l'Asie (+11%).
La PATA veut faire entendre sa voix dans le secteur du tourisme français
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Les détails de cette étude seront envoyés en exclusivité aux 29 membres de l’association PATA relancée en France en octobre dernier. Elle espère séduire une cinquantaine de membres d’ici septembre prochain, qui paieront une cotisation de 200 euros.
"Nous souhaitons acquérir une bonne représentativité afin de pouvoir déclencher des actions concrètes sur le marché" explique Guillaume Linton, le président également directeur des ventes chez Asia.
Il espère notamment devenir un acteur de poids face aux pouvoirs publics, et s’est d’ailleurs investi aux cotés du SNAV et du SETO pour peser dans les négociations concernant les visas indiens.
L’association espère organiser 3 ou 4 conférences par an et lancer des études chiffrées sur le marché asiatique. L’objectif étant bien sûr de mieux vendre les produits des TO français sur la zone.
Pour se faire, elle dispose du soutien moral (mais pas financier) de la PATA internationale et de son président Mario Hardy.
Celui-ci était d’ailleurs présent à cette première conférence afin de détailler tout l’éventail d’actions mises en place dans le monde par l’association : séminaires, formations, sponsoring et opérations humanitaires.
"Nous souhaitons acquérir une bonne représentativité afin de pouvoir déclencher des actions concrètes sur le marché" explique Guillaume Linton, le président également directeur des ventes chez Asia.
Il espère notamment devenir un acteur de poids face aux pouvoirs publics, et s’est d’ailleurs investi aux cotés du SNAV et du SETO pour peser dans les négociations concernant les visas indiens.
L’association espère organiser 3 ou 4 conférences par an et lancer des études chiffrées sur le marché asiatique. L’objectif étant bien sûr de mieux vendre les produits des TO français sur la zone.
Pour se faire, elle dispose du soutien moral (mais pas financier) de la PATA internationale et de son président Mario Hardy.
Celui-ci était d’ailleurs présent à cette première conférence afin de détailler tout l’éventail d’actions mises en place dans le monde par l’association : séminaires, formations, sponsoring et opérations humanitaires.
PATA : la guerre des chefs ?
Le premier chapitre France de la PATA a été créé par Jaime Serrano-Guerra il y a une quinzaine d’années avant que l’association ne tombe en sommeil.
L’ancien président Martin J. Craigs avait souhaité réactiver la cellule française en mars dernier.
Mais n’ayant pu trouver d’accord avec Jaime Serrano-Guerra, il a décidé de relancer un nouveau chapitre France, dont Guillaume Linton a pris la présidence.
"Je ne veux créer aucune polémique et Jaime Serrano-Guerra est le bienvenu au sein de l’association nous lui offrirons même un statut spécial s’il le désire".
De son coté, le nouveau président monde, Mario Hardy assure que l’ancienne association peut continuer d’exister si son directeur le désire mais il concentrera ses efforts et son soutien sur le nouveau chapitre de la PATA.
L’ancien président Martin J. Craigs avait souhaité réactiver la cellule française en mars dernier.
Mais n’ayant pu trouver d’accord avec Jaime Serrano-Guerra, il a décidé de relancer un nouveau chapitre France, dont Guillaume Linton a pris la présidence.
"Je ne veux créer aucune polémique et Jaime Serrano-Guerra est le bienvenu au sein de l’association nous lui offrirons même un statut spécial s’il le désire".
De son coté, le nouveau président monde, Mario Hardy assure que l’ancienne association peut continuer d’exister si son directeur le désire mais il concentrera ses efforts et son soutien sur le nouveau chapitre de la PATA.