Appeler au patriotisme touristique n’est pas dénué de sens dans le contexte de pandémie. DR : DepositPhotos
Chassez le naturel, il revient au galop !
La résilience est un des marqueurs fondamentaux de l’industrie touristique.
Les compagnies aériennes confrontées à une crise sans précédent, multiplient les annonces depuis quelques jours et les pays sortent de leur coquille pour draguer les candidats au voyage.
L’Italie, l’un des pays les plus durement touchés par la crise, ouvre ses frontières en grand d’ici quelques jours.
La Grèce lui emboîte le pas et même les Canaries et l’Espagne préparent une ouverture dès juillet, tout en appelant à la préférence nationale.
Quant aux transporteurs, ils rongent leur frein sur le tarmac en attendant qu’Orly se décide à rouvrir ses taxiways fin juin.
Le confinement a exacerbé l’envie de voyager dans le monde entier. Après des confinements plus ou moins radicaux, le désir d’évasion est à son comble.
Certes, les horizons seront moins lointains pour les Français, qui devront "se contenter" (excusez du peu…) de la France.
Si la zone Schengen parvient à mettre un terme à la cacophonie ambiante et à définir des corridors de circulation, peut-être arriverons-nous à sortir des clous ?
La résilience est un des marqueurs fondamentaux de l’industrie touristique.
Les compagnies aériennes confrontées à une crise sans précédent, multiplient les annonces depuis quelques jours et les pays sortent de leur coquille pour draguer les candidats au voyage.
L’Italie, l’un des pays les plus durement touchés par la crise, ouvre ses frontières en grand d’ici quelques jours.
La Grèce lui emboîte le pas et même les Canaries et l’Espagne préparent une ouverture dès juillet, tout en appelant à la préférence nationale.
Quant aux transporteurs, ils rongent leur frein sur le tarmac en attendant qu’Orly se décide à rouvrir ses taxiways fin juin.
Le confinement a exacerbé l’envie de voyager dans le monde entier. Après des confinements plus ou moins radicaux, le désir d’évasion est à son comble.
Certes, les horizons seront moins lointains pour les Français, qui devront "se contenter" (excusez du peu…) de la France.
Si la zone Schengen parvient à mettre un terme à la cacophonie ambiante et à définir des corridors de circulation, peut-être arriverons-nous à sortir des clous ?
L’industrie touristique française a besoin de se requinquer
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Car la tentation d’aller voir ailleurs est toujours aussi forte et les "tentateurs" qui ne ménagent pas leur peine, auront probablement gain de cause.
Mais est-ce bien raisonnable ?
Si en métropole, la pression des hébergeurs et des prestataires est à son maximum, les hôteliers des Dom-Tom craignent, eux aussi, d'être emportés par la déferlante post Covid-19.
Si on ajoute à cela que le pavillon français est en grande difficulté et qu’il attend avec impatience le soutien financier de l’Etat et l’ouverture d’Orly pour reprendre ses dessertes, on peut imaginer l’étendue des dégâts.
L’industrie touristique française a besoin de se requinquer.
"Confiner" en France les candidats aux vacances, pour essayer de retrouver, autant que faire se peut, un espoir de relance de l’économie, c’est à la fois légitime, "nationaliste" (au bon sens du terme) et de bonne guerre.
Appeler au patriotisme touristique n’est pas dénué de sens le contexte de pandémie. Pas plus que d’essayer de relocaliser l’industrie française expatriée depuis longtemps dans des contrées lointaines…
Et ce d’autant plus que de nombreuses inconnues tant sanitaires que sécuritaires et économiques, conditionnent encore les départs.
Gageons que les Français compte tenu du contexte et sans même qu'on leur explique, sauront appliquer la préférence nationale...
Alors #PartezEnFrance !
Mais est-ce bien raisonnable ?
Si en métropole, la pression des hébergeurs et des prestataires est à son maximum, les hôteliers des Dom-Tom craignent, eux aussi, d'être emportés par la déferlante post Covid-19.
Si on ajoute à cela que le pavillon français est en grande difficulté et qu’il attend avec impatience le soutien financier de l’Etat et l’ouverture d’Orly pour reprendre ses dessertes, on peut imaginer l’étendue des dégâts.
L’industrie touristique française a besoin de se requinquer.
"Confiner" en France les candidats aux vacances, pour essayer de retrouver, autant que faire se peut, un espoir de relance de l’économie, c’est à la fois légitime, "nationaliste" (au bon sens du terme) et de bonne guerre.
Appeler au patriotisme touristique n’est pas dénué de sens le contexte de pandémie. Pas plus que d’essayer de relocaliser l’industrie française expatriée depuis longtemps dans des contrées lointaines…
Et ce d’autant plus que de nombreuses inconnues tant sanitaires que sécuritaires et économiques, conditionnent encore les départs.
Gageons que les Français compte tenu du contexte et sans même qu'on leur explique, sauront appliquer la préférence nationale...
Alors #PartezEnFrance !
Publié par Jean Da Luz
Directeur de la rédaction - TourMaG.com
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