Opération commando menée aujourd’hui à l’Assemblée Nationale à Paris par Francis Perugini, Président de la CCI Nice Côte d’Azur et Christian Estrosi, Président du Conseil général des Alpes maritimes, pour sensibiliser les médias nationaux au délicat problème du désenclavement de la Côte d’Azur et, notamment, de l’avenir des liaisons aériennes entre Nice et Paris.
Car contrairement à d’autres régions aucune alternative n’est possible en dehors de l’aérien. Sans TGV, l’accès par le train nécessite 6 h au minimum et souvent plus. L’aérien avec 1h30 reste essentiel pour maintenir le cordon ombilical entre la Baie des anges et les bords de Seine.
La CCI a peur que se renouvelle pour cet axe ce qui est advenu après la disparition d’Air Lib, avec le blocage de 20% des créneaux Nice Orly par la Direction Générale de l’Aviation civile, et le saupoudrage national vers d’autres destinations et compagnies !
Elle exige que l’offre (40 vols par jour serait l’idéal selon la CCI) à répartir entre Air France et de nouveaux compétiteurs soit maintenue sur cet axe.
Une offre minimale de 40 vols par jour
"Nous demandons au gouvernement de récupérer à court terme 4 vols quotidiens Nice-Orly qui nous permettraient d'atteindre sur la ligne le minimum d'offre de 40 vols par jour", a déclaré M. Estrosi.
Trois opérateurs se partagent aujourd'hui les 37 liaisons quotidiennes autorisées entre Nice et Paris : Air France (26 fréquences, dont 19 au départ d'Orly), Easyjet (7 fréquences dont 4 au départ d'Orly) et Aéris (4 fréquences au départ d'Orly uniquement).
Pour cela, "nous demandons que les créneaux d'aménagement du territoire d'Orly actuellement non utilisés soient affectés à l'aéroport de Nice", a-t-il précisé. Les créneaux d'aménagement du territoire sont des autorisations de décollage ou d'atterrissage dont la distribution est réservée à l'État dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire.
Hormis ces créneaux spécifiques, les créneaux aériens sont distribués en France par un organisme indépendant, encadré par une réglementation européenne, l'Association pour la coordination des horaires (Cohor). "La suppression des créneaux d'Air Lib, qui n'ont pas été redistribués au même niveau, pose aujourd'hui des problèmes sérieux à l'équilibre économique et social de l'ensemble de notre territoire", a fait valoir M. Estrosi.
Rendre plus séduisante la reprise d'Aéris
Sur les 11 liaisons qu'Air Lib était autorisée à effectuer entre Paris-Orly et Nice, 4 ont été attribuées à Easyjet et 4 à Aéris. La différence a été affectée à d'autres dessertes au départ de l'aéroport parisien.
Outre une augmentation du nombre de sièges offerts sur Orly-Nice, l'octroi de créneaux supplémentaires sur la ligne permettrait de rendre plus séduisante aux yeux d'un éventuel repreneur la compagnie toulousaine, en accroissant son potentiel de développement sur une ligne connue pour sa rentabilité.
"Le repreneur d'Aéris effectivement peut faire acte de candidature pour récupérer les créneaux", a reconnu Francis Perugini, président de la CCI Nice Côte d'Azur, présent à la conférence de presse.
"Le gouvernement et la DGAC sont bien conscients qu'un troisième candidat (à la desserte de Nice au départ de Paris, outre Air France et Easyjet, ndlr) ne peut pas être un candidat pérenne avec trois créneaux, ou même quatre, il faut qu'il y en ait plus", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat aux Transports "Dominique Bussereau que j'ai contacté ce matin (...) m'a assuré (...) que nous pourrions espérer un déblocage partiel ou total de cette situation dans les prochains jours", a conclu M. Estrosi.
Michel BOVAS avec AFP - 16 octobre 2003
redaction@tourmag.com
Car contrairement à d’autres régions aucune alternative n’est possible en dehors de l’aérien. Sans TGV, l’accès par le train nécessite 6 h au minimum et souvent plus. L’aérien avec 1h30 reste essentiel pour maintenir le cordon ombilical entre la Baie des anges et les bords de Seine.
La CCI a peur que se renouvelle pour cet axe ce qui est advenu après la disparition d’Air Lib, avec le blocage de 20% des créneaux Nice Orly par la Direction Générale de l’Aviation civile, et le saupoudrage national vers d’autres destinations et compagnies !
Elle exige que l’offre (40 vols par jour serait l’idéal selon la CCI) à répartir entre Air France et de nouveaux compétiteurs soit maintenue sur cet axe.
Une offre minimale de 40 vols par jour
"Nous demandons au gouvernement de récupérer à court terme 4 vols quotidiens Nice-Orly qui nous permettraient d'atteindre sur la ligne le minimum d'offre de 40 vols par jour", a déclaré M. Estrosi.
Trois opérateurs se partagent aujourd'hui les 37 liaisons quotidiennes autorisées entre Nice et Paris : Air France (26 fréquences, dont 19 au départ d'Orly), Easyjet (7 fréquences dont 4 au départ d'Orly) et Aéris (4 fréquences au départ d'Orly uniquement).
Pour cela, "nous demandons que les créneaux d'aménagement du territoire d'Orly actuellement non utilisés soient affectés à l'aéroport de Nice", a-t-il précisé. Les créneaux d'aménagement du territoire sont des autorisations de décollage ou d'atterrissage dont la distribution est réservée à l'État dans le cadre de la politique d'aménagement du territoire.
Hormis ces créneaux spécifiques, les créneaux aériens sont distribués en France par un organisme indépendant, encadré par une réglementation européenne, l'Association pour la coordination des horaires (Cohor). "La suppression des créneaux d'Air Lib, qui n'ont pas été redistribués au même niveau, pose aujourd'hui des problèmes sérieux à l'équilibre économique et social de l'ensemble de notre territoire", a fait valoir M. Estrosi.
Rendre plus séduisante la reprise d'Aéris
Sur les 11 liaisons qu'Air Lib était autorisée à effectuer entre Paris-Orly et Nice, 4 ont été attribuées à Easyjet et 4 à Aéris. La différence a été affectée à d'autres dessertes au départ de l'aéroport parisien.
Outre une augmentation du nombre de sièges offerts sur Orly-Nice, l'octroi de créneaux supplémentaires sur la ligne permettrait de rendre plus séduisante aux yeux d'un éventuel repreneur la compagnie toulousaine, en accroissant son potentiel de développement sur une ligne connue pour sa rentabilité.
"Le repreneur d'Aéris effectivement peut faire acte de candidature pour récupérer les créneaux", a reconnu Francis Perugini, président de la CCI Nice Côte d'Azur, présent à la conférence de presse.
"Le gouvernement et la DGAC sont bien conscients qu'un troisième candidat (à la desserte de Nice au départ de Paris, outre Air France et Easyjet, ndlr) ne peut pas être un candidat pérenne avec trois créneaux, ou même quatre, il faut qu'il y en ait plus", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat aux Transports "Dominique Bussereau que j'ai contacté ce matin (...) m'a assuré (...) que nous pourrions espérer un déblocage partiel ou total de cette situation dans les prochains jours", a conclu M. Estrosi.
Michel BOVAS avec AFP - 16 octobre 2003
redaction@tourmag.com