Patricia Tartour va passer le flambeau à son numéro 2, Arthur Courtinat, l'actuel directeur exécutif du groupe - Photo Maisons du Voyage
C'est avec le sentiment du devoir accompli que Patrica Tartour, PDG des Maisons du Voyage, va passer la main.
Le groupe Figaro va reprendre la totalité du capital du groupe touristique.
L'opération devrait être finalisée d'ici la fin du mois d'octobre 2016. La consultation du comité d'entreprise s'est terminée jeudi 20 octobre 2016.
"Pour moi, c'était fondamental que mon équipe soit adossée à un grand groupe et que leur motivation se poursuive rapidement. Je suis très contente de cette opération, c'était très important pour moi que je réussisse mon départ", explique-t-elle avec soulagement.
Elle ne cache pas que ses "Maisons" ont suscité de l'appétit "en France comme à l'étranger".
A 67 ans, Patricia Tartour va passer le flambeau à son numéro 2, Arthur Courtinat, l'actuel directeur exécutif du groupe, qui a rejoint l'entreprise il y a 5 ans. Polytechnicien, il a travaillé pendant près de 10 ans au Club Med et y a occupé plusieurs fonctions.
La fondatrice et directrice générale accompagnera encore quelques mois la transition avant de se retirer définitivement.
Le groupe Figaro va reprendre la totalité du capital du groupe touristique.
L'opération devrait être finalisée d'ici la fin du mois d'octobre 2016. La consultation du comité d'entreprise s'est terminée jeudi 20 octobre 2016.
"Pour moi, c'était fondamental que mon équipe soit adossée à un grand groupe et que leur motivation se poursuive rapidement. Je suis très contente de cette opération, c'était très important pour moi que je réussisse mon départ", explique-t-elle avec soulagement.
Elle ne cache pas que ses "Maisons" ont suscité de l'appétit "en France comme à l'étranger".
A 67 ans, Patricia Tartour va passer le flambeau à son numéro 2, Arthur Courtinat, l'actuel directeur exécutif du groupe, qui a rejoint l'entreprise il y a 5 ans. Polytechnicien, il a travaillé pendant près de 10 ans au Club Med et y a occupé plusieurs fonctions.
La fondatrice et directrice générale accompagnera encore quelques mois la transition avant de se retirer définitivement.
Un volume d'affaires de plus de 42M€, en croissance de 15% en 2016
Quant à la suite, comme le souligne Patricia Tartour, "ce n'est pas moi qui vais l'écrire". Pour autant, elle assure que la stratégie mise en place va se poursuivre.
"Rien ne va changer, "les Maisons" vont rester autonomes. Le groupe Figaro a l'intention de donner des moyens. Les repreneurs sont intéressés par le voyage car ils sont prescripteurs à travers leurs supports le Figaro Magazine et le quotidien", explique-t-elle.
L'opération permettrait au groupe Figaro (propriété de Dassault) de compléter sa stratégie de diversification en constituant un nouveau pôle spécialisé dans les voyages haut de gamme.
Les Maisons du Voyages compte 110 salariés, deux agences de voyages à Paris, ainsi qu'un réceptif La Maison France Voyages qui dispose de bureaux à Paris et à Pékin en Chine.
L'entreprise va terminer l'année sur un volume d'affaires de plus de 42M€, en croissance de 15% par rapport 2015.
"Un résultat positif compte tenu du contexte général", souligne la présidente du groupe.
"Rien ne va changer, "les Maisons" vont rester autonomes. Le groupe Figaro a l'intention de donner des moyens. Les repreneurs sont intéressés par le voyage car ils sont prescripteurs à travers leurs supports le Figaro Magazine et le quotidien", explique-t-elle.
L'opération permettrait au groupe Figaro (propriété de Dassault) de compléter sa stratégie de diversification en constituant un nouveau pôle spécialisé dans les voyages haut de gamme.
Les Maisons du Voyages compte 110 salariés, deux agences de voyages à Paris, ainsi qu'un réceptif La Maison France Voyages qui dispose de bureaux à Paris et à Pékin en Chine.
L'entreprise va terminer l'année sur un volume d'affaires de plus de 42M€, en croissance de 15% par rapport 2015.
"Un résultat positif compte tenu du contexte général", souligne la présidente du groupe.
"J'ai grandi professionnellement au fur et à mesure que la Chine s'ouvrait"
Les Maisons du Voyage ont soufflé leurs 25 bougies.
"Tout est parti de la Chine. J'ai un intérêt intellectuel pour ce pays et le monde sinisé. Et j'ai grandi professionnellement au fur et à mesure que la Chine s'ouvrait", se remémore Patricia Tartour.
A 18 ans, elle débute sa carrière dans le tourisme et travaille pour des associations (l'association pour les loisirs et les échanges de la jeunesse, Voir et connaître). Elle rejoint ensuite l'agence Assinter Voyages (6e Paris) pour laquelle elle conçoit des itinéraires de voyages en Asie et part en tant que guide conférencière en Asie et en Chine.
"J'ai accompagné un groupe, qui avait d'ailleurs payé très cher (sourire, ndrl) en octobre 1975, juste après la révolution culturelle. Nous n'avions pas de programme, nous avons fait un grand périple pour finalement passer la frontière à pied, nos valises à la main.
Nous avions l'impression de vivre une page de l'Histoire", se souvient-elle. "Grâce à ce premier voyage, nous étions considérés comme des experts de la destination".
Une autre page de sa vie professionnelle se tourne lorsqu'elle rejoint en 1983, l'équipe de Claude Saulière au Carrefour des Voyages et qui deviendra plus tard Voyageurs du Monde.
Au sein de l'entreprise, elle crée le Carrefour de la Chine, puis le Club des Voyageurs. Après 8 ans, alors que Carrefour des Voyages va être cédé, elle décide de prendre son destin en main et de créer Maison de la Chine.
"J'étais actionnaire à hauteur de 9% de Carrefour des voyages, mais nous étions à l'époque tenus un peu à l'écart de la vente et c'est là que j'ai décidé de me lancer" explique-t-elle.
"Réceptive" aux opportunités, elle s'installe dans les locaux de "L'Amitié franco-chinoise", émanation politique et lieu de "convergence" dédié à la Chine, qui venait d'être liquidée.
"J'ai eu l'intuition de la Chine, mais je n'avais jamais imaginé que le pays changerait à cette vitesse-là. Si on veut savoir ce qui va se passer chez nous, il faut aller en Chine" ajoute-t-elle.
"Tout est parti de la Chine. J'ai un intérêt intellectuel pour ce pays et le monde sinisé. Et j'ai grandi professionnellement au fur et à mesure que la Chine s'ouvrait", se remémore Patricia Tartour.
A 18 ans, elle débute sa carrière dans le tourisme et travaille pour des associations (l'association pour les loisirs et les échanges de la jeunesse, Voir et connaître). Elle rejoint ensuite l'agence Assinter Voyages (6e Paris) pour laquelle elle conçoit des itinéraires de voyages en Asie et part en tant que guide conférencière en Asie et en Chine.
"J'ai accompagné un groupe, qui avait d'ailleurs payé très cher (sourire, ndrl) en octobre 1975, juste après la révolution culturelle. Nous n'avions pas de programme, nous avons fait un grand périple pour finalement passer la frontière à pied, nos valises à la main.
Nous avions l'impression de vivre une page de l'Histoire", se souvient-elle. "Grâce à ce premier voyage, nous étions considérés comme des experts de la destination".
Une autre page de sa vie professionnelle se tourne lorsqu'elle rejoint en 1983, l'équipe de Claude Saulière au Carrefour des Voyages et qui deviendra plus tard Voyageurs du Monde.
Au sein de l'entreprise, elle crée le Carrefour de la Chine, puis le Club des Voyageurs. Après 8 ans, alors que Carrefour des Voyages va être cédé, elle décide de prendre son destin en main et de créer Maison de la Chine.
"J'étais actionnaire à hauteur de 9% de Carrefour des voyages, mais nous étions à l'époque tenus un peu à l'écart de la vente et c'est là que j'ai décidé de me lancer" explique-t-elle.
"Réceptive" aux opportunités, elle s'installe dans les locaux de "L'Amitié franco-chinoise", émanation politique et lieu de "convergence" dédié à la Chine, qui venait d'être liquidée.
"J'ai eu l'intuition de la Chine, mais je n'avais jamais imaginé que le pays changerait à cette vitesse-là. Si on veut savoir ce qui va se passer chez nous, il faut aller en Chine" ajoute-t-elle.
Création de Maison de la Chine en 1991
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C'est ainsi que Maison de la Chine voit le jour en 1991, au lendemain de la guerre du Golfe (1991) et des manifestations de la place Tian'anmen à Pékin (15 avril 1989 et le 4 juin 1989).
"Ces évènements m'ont tout de suite fait comprendre qu'il ne fallait pas rester mono-destination. Nous avons engagé très vite une diversification, dès 1993 avec la Maison de l'Indochine" précise la présidente du groupe.
Aujourd'hui, il compte plus d'une dizaine marques dont les dernières dédiées à l'Afrique, l'Océanie et l'Italie (Voir encadré).
"Chacune d'entre elles sont des "business unit" composées d'équipes de ventes totalement indépendantes. Seuls les services transports, DSI, finances et webmarketing sont mutualisés" précise-t-elle.
Elles vont désormais vivre sous de nouvelles latitudes.
"Ces évènements m'ont tout de suite fait comprendre qu'il ne fallait pas rester mono-destination. Nous avons engagé très vite une diversification, dès 1993 avec la Maison de l'Indochine" précise la présidente du groupe.
Aujourd'hui, il compte plus d'une dizaine marques dont les dernières dédiées à l'Afrique, l'Océanie et l'Italie (Voir encadré).
"Chacune d'entre elles sont des "business unit" composées d'équipes de ventes totalement indépendantes. Seuls les services transports, DSI, finances et webmarketing sont mutualisés" précise-t-elle.
Elles vont désormais vivre sous de nouvelles latitudes.
Les marques du groupe
La Maison de la Chine
La Maison de l’Indochine
La Maison des Indes
La Maison des Orientalistes
La Maison des Etats-Unis
La Maison des Amériques Latines
La Maison de l’Afrique
La Maison de l’Océanie
Maison France Voyages (le réceptif français pour les Chinois)
Désir de Japon
Désir de Canada
Désir de Corée
Désir d'Italie
La Maison de l’Indochine
La Maison des Indes
La Maison des Orientalistes
La Maison des Etats-Unis
La Maison des Amériques Latines
La Maison de l’Afrique
La Maison de l’Océanie
Maison France Voyages (le réceptif français pour les Chinois)
Désir de Japon
Désir de Canada
Désir de Corée
Désir d'Italie