Périer Voyages, le réseau d'agences situé en Normandie, est une histoire de femmes !
Au départ en 1940, c'est à deux qu'ils s'engagent dans l'aventure. Henry Périer, alors garagiste à Gruchet-le-Valasse, investit dans l'achat d'un autocar avec sa femme Marie-Thérèse et en 1946, ils créent la compagnie Cars Périer.
Henry est conducteur tandis que Marie-Thérèse s'occupe des finances et de la vente. Mais en 1959, suite au décès de son mari, Marie-Thérèse reprend l'exploitation de l'entreprise.
Si aujourd'hui les entreprises restent majoritairement dirigées pas les hommes, à l'époque elle faisait figure d'exception se rappelle sa petite-fille, Anne-Sophie Lecarpentier, aujourd'hui directrice générale de Périer Voyages.
"Elle avait un caractère fort. Il fallait avoir une certaine trempe ! Elle devait mener de front sa vie de famille avec de jeunes enfants, et la gestion de son entreprise à une époque où peu de femmes dirigeaient des affaires".
A l'époque, Marie-Thérèse se fait épauler par son gendre et l'entreprise se développe au fil des ans et s'ouvre à la billetterie aérienne !
Le premier bureau de voyages voit le jour en 1969.
Au départ en 1940, c'est à deux qu'ils s'engagent dans l'aventure. Henry Périer, alors garagiste à Gruchet-le-Valasse, investit dans l'achat d'un autocar avec sa femme Marie-Thérèse et en 1946, ils créent la compagnie Cars Périer.
Henry est conducteur tandis que Marie-Thérèse s'occupe des finances et de la vente. Mais en 1959, suite au décès de son mari, Marie-Thérèse reprend l'exploitation de l'entreprise.
Si aujourd'hui les entreprises restent majoritairement dirigées pas les hommes, à l'époque elle faisait figure d'exception se rappelle sa petite-fille, Anne-Sophie Lecarpentier, aujourd'hui directrice générale de Périer Voyages.
"Elle avait un caractère fort. Il fallait avoir une certaine trempe ! Elle devait mener de front sa vie de famille avec de jeunes enfants, et la gestion de son entreprise à une époque où peu de femmes dirigeaient des affaires".
A l'époque, Marie-Thérèse se fait épauler par son gendre et l'entreprise se développe au fil des ans et s'ouvre à la billetterie aérienne !
Le premier bureau de voyages voit le jour en 1969.
Anne-Sophie Lecarpentier prend les rênes en 2014
En 1975, l'entreprise franchit une nouvelle étape avec l'ouverture de la première agence de voyages à Lillebonne. C'est à cette date que Périer Voyages voit le jour.
Pour piloter cette nouvelle filiale, une femme bien sûr : Claudine Périer.
"Historiquement, dans les réseaux qui ont débuté avec l'activité d'autocariste, les hommes de la famille gèrent le secteur du transport et les femmes l'activité voyages. Dans mon groupe, c'est mon oncle qui dirige la branche autocars, épaulé par des cousins, constate Anne-Sophie Lecarpentier.
Mais ce n'est pas vrai dans toutes les régions. Dans certains groupes, ce sont les hommes qui dirigent les deux" .
Depuis, le réseau d'agences s'est agrandi. En 2007, il compte 7 points de ventes et un service groupes. En 2014, la filiale prend un nouvel élan avec une nouvelle directrice générale.
Anne-Sophie Lecarpentier, la nièce de Claudine, prend les rênes. Elle cède alors sa place de responsable production autocars, qu'elle occupait depuis 30 ans à une autre femme de la famille, Carole Périer, fille de Dominique Périer, actuel PDG du groupe, issu de la 2e génération.
"Au niveau des agences de voyages, le personnel est très féminin et je trouve bien que ce soit une femme aussi aux commandes", explique la directrice générale.
"J'ai l'impression de ne pas manager de la même manière que les hommes. Je suis peut-être davantage dans la bienveillance. Et puis je les comprends toutes ces femmes. Après on ne peut pas dire qu'une femme a plus de qualités qu'un homme !"
Pour piloter cette nouvelle filiale, une femme bien sûr : Claudine Périer.
"Historiquement, dans les réseaux qui ont débuté avec l'activité d'autocariste, les hommes de la famille gèrent le secteur du transport et les femmes l'activité voyages. Dans mon groupe, c'est mon oncle qui dirige la branche autocars, épaulé par des cousins, constate Anne-Sophie Lecarpentier.
Mais ce n'est pas vrai dans toutes les régions. Dans certains groupes, ce sont les hommes qui dirigent les deux" .
Depuis, le réseau d'agences s'est agrandi. En 2007, il compte 7 points de ventes et un service groupes. En 2014, la filiale prend un nouvel élan avec une nouvelle directrice générale.
Anne-Sophie Lecarpentier, la nièce de Claudine, prend les rênes. Elle cède alors sa place de responsable production autocars, qu'elle occupait depuis 30 ans à une autre femme de la famille, Carole Périer, fille de Dominique Périer, actuel PDG du groupe, issu de la 2e génération.
"Au niveau des agences de voyages, le personnel est très féminin et je trouve bien que ce soit une femme aussi aux commandes", explique la directrice générale.
"J'ai l'impression de ne pas manager de la même manière que les hommes. Je suis peut-être davantage dans la bienveillance. Et puis je les comprends toutes ces femmes. Après on ne peut pas dire qu'une femme a plus de qualités qu'un homme !"
Une entreprise qui se développe
En effet, chez Périer Voyages, 90% du personnel est féminin.
Des salariées dont elle reconnaît les qualités : "j'ai des collaboratrices extraordinaires. Sans faire de sexisme, on se rend compte qu'elles sont habituées à gérer pas mal de choses dans leur vie, la famille, le boulot, la maison... et que peut-être c'est aussi pour cela qu'en agences, il y en a tant.
Il faut être tellement polyvalent pour travailler en agences et maîtriser tous les aspects du métier."
Des hommes il y en aussi ! Peu nombreux, ils font bien évidemment partie intégrante de l'aventure : "ils apportent leur pierre à l'édifice.
C'est bien d'avoir des hommes dans l'équipe, ça apporte un certain équilibre, et puis ils disent les choses d'une autre manière, ils sont peut-être plus directs ! Mon bras droit, qui s'occupe des agences, est d'ailleurs un homme !"
Si la gent masculine est représentée, Anne-Sophie Lecarpentier admet ne pas respecter toujours les règles grammaticales en vigueur lorsqu'elle s'adresse à ses collaborateurs : "lorsque je parle de mon équipe, j'ai tendance à tout mettre au féminin, quand j'envoie un mail j'ai dû mal à écrire "Bonjour à tous", je préfère "Bonjour à toutes" !"
Adhérente au CEDIV et administratrice, la dirigeante a choisi aussi un réseau volontaire pilotée par une femme : Adriana Minchella.
Si Anne-Sophie Lecarpentier nous confie ne pas avoir de revendications féministes particulières et que l'histoire entre Périer Voyages et les femmes de sa famille sont dues un peu au hasard... on peut dire qu'il fait bien les choses.
Car, depuis 1975 l'entreprise a bien grandi et l'exercice 2018 promet une belle progression !
Des salariées dont elle reconnaît les qualités : "j'ai des collaboratrices extraordinaires. Sans faire de sexisme, on se rend compte qu'elles sont habituées à gérer pas mal de choses dans leur vie, la famille, le boulot, la maison... et que peut-être c'est aussi pour cela qu'en agences, il y en a tant.
Il faut être tellement polyvalent pour travailler en agences et maîtriser tous les aspects du métier."
Des hommes il y en aussi ! Peu nombreux, ils font bien évidemment partie intégrante de l'aventure : "ils apportent leur pierre à l'édifice.
C'est bien d'avoir des hommes dans l'équipe, ça apporte un certain équilibre, et puis ils disent les choses d'une autre manière, ils sont peut-être plus directs ! Mon bras droit, qui s'occupe des agences, est d'ailleurs un homme !"
Si la gent masculine est représentée, Anne-Sophie Lecarpentier admet ne pas respecter toujours les règles grammaticales en vigueur lorsqu'elle s'adresse à ses collaborateurs : "lorsque je parle de mon équipe, j'ai tendance à tout mettre au féminin, quand j'envoie un mail j'ai dû mal à écrire "Bonjour à tous", je préfère "Bonjour à toutes" !"
Adhérente au CEDIV et administratrice, la dirigeante a choisi aussi un réseau volontaire pilotée par une femme : Adriana Minchella.
Si Anne-Sophie Lecarpentier nous confie ne pas avoir de revendications féministes particulières et que l'histoire entre Périer Voyages et les femmes de sa famille sont dues un peu au hasard... on peut dire qu'il fait bien les choses.
Car, depuis 1975 l'entreprise a bien grandi et l'exercice 2018 promet une belle progression !
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