Bruno Ferret, DG des Ateliers du Voyage
C’est pourquoi, après le Tsunami, il a tenu à aller sur place pour apporter son soutien et se rendre compte par lui-même, au delà des images parfois déformées que nous renvoient les médias, de la situation réelle.
Aussi bouleversé qu’il a pu être de son voyage après le tsunami, Bruno Ferret ne tient pas à vous livrer un témoignage déchirant sur les conséquences dramatiques de la tragédie mais plutôt essayer de vous apporter une vision la plus objective possible, celle d’un professionnel du Tourisme s’adressant au reste de la profession sur l’avenir de la Thaïlande, destination jusqu'alors tellement touristique.
« Séjournant à Bangkok, j’ai voulu me rendre compte de mes propres yeux de la situation à Phuket et sa région. Sans revenir sur la catastrophe et ses terribles conséquences, pour lesquelles toute l’équipe de Yoketai compati très sincèrement, j’ai voulu me rendre compte des conséquences touristiques et vérifier s’il était encore sain de continuer à promouvoir la destination et envoyer des touristes dans les semaines, voire les mois à venir.
"J’ai tenu à visiter tous les hôtels de la lagune..."
Ce n’est pas sans appréhension que je me suis rendu sur l’île de Phuket, tous les témoignages contribuaient à en donner une vision apocalyptique et je craignais réellement ce que j’allais y trouver… 8 jours après la catastrophe, mon arrivée à l’aéroport de Phuket s’est pourtant passée le plus normalement possible et l’accueil par notre correspondant s’est fait dans le calme et sans signe visible des conséquences de la tragédie qui venait de se dérouler.
J’ai tenu à visiter tous les hôtels de la lagune et bien qu’il aient été touchés par une montée des eaux, en arrivant en voiture dans les environs, je n’ai sincèrement constaté aucun dégât apparent. Je connais très bien la destination, et il n’y avait aucun changement, j’ai retrouvé le paysage et la beauté de la lagune tels que je les avais toujours connus.
Les plages ont été naturellement nettoyées par les eaux et les hôtels ont immédiatement œuvrés pour nettoyer les dommages superficiels causés par l’eau. Aussi bien le Banyan Tree, que le Dusit Laguna ou le Sheraton sont déjà en mesure d’accueillir la clientèle dans les meilleures conditions. Une personne qui n’aurait pas été au courant du tsunami, ne pourrait deviner ce qu’il s’est passé sur cette partie de l’île.
Un peu plus haut sur l’île, le JW Marriott ne présente quasiment aucun dommage.
Après la lagune, je suis descendu vers Pansea Beach pour visiter le Chedi et l’Aman Puri ; bien que ces deux hôtels aient été touchés par la vague, les dégâts ont été immédiatement nettoyés. La plage est toujours l’une des plus belles de l’île et les cocotiers ne démontrent aucun signe du cataclysme qui s’est produit. Les hôtels accueillent déjà les touristes sur la plage. On peut donc aisément imaginer des vacanciers désirant aller à Phuket et séjournant dans ces hôtels là.
Aussi bouleversé qu’il a pu être de son voyage après le tsunami, Bruno Ferret ne tient pas à vous livrer un témoignage déchirant sur les conséquences dramatiques de la tragédie mais plutôt essayer de vous apporter une vision la plus objective possible, celle d’un professionnel du Tourisme s’adressant au reste de la profession sur l’avenir de la Thaïlande, destination jusqu'alors tellement touristique.
« Séjournant à Bangkok, j’ai voulu me rendre compte de mes propres yeux de la situation à Phuket et sa région. Sans revenir sur la catastrophe et ses terribles conséquences, pour lesquelles toute l’équipe de Yoketai compati très sincèrement, j’ai voulu me rendre compte des conséquences touristiques et vérifier s’il était encore sain de continuer à promouvoir la destination et envoyer des touristes dans les semaines, voire les mois à venir.
"J’ai tenu à visiter tous les hôtels de la lagune..."
Ce n’est pas sans appréhension que je me suis rendu sur l’île de Phuket, tous les témoignages contribuaient à en donner une vision apocalyptique et je craignais réellement ce que j’allais y trouver… 8 jours après la catastrophe, mon arrivée à l’aéroport de Phuket s’est pourtant passée le plus normalement possible et l’accueil par notre correspondant s’est fait dans le calme et sans signe visible des conséquences de la tragédie qui venait de se dérouler.
J’ai tenu à visiter tous les hôtels de la lagune et bien qu’il aient été touchés par une montée des eaux, en arrivant en voiture dans les environs, je n’ai sincèrement constaté aucun dégât apparent. Je connais très bien la destination, et il n’y avait aucun changement, j’ai retrouvé le paysage et la beauté de la lagune tels que je les avais toujours connus.
Les plages ont été naturellement nettoyées par les eaux et les hôtels ont immédiatement œuvrés pour nettoyer les dommages superficiels causés par l’eau. Aussi bien le Banyan Tree, que le Dusit Laguna ou le Sheraton sont déjà en mesure d’accueillir la clientèle dans les meilleures conditions. Une personne qui n’aurait pas été au courant du tsunami, ne pourrait deviner ce qu’il s’est passé sur cette partie de l’île.
Un peu plus haut sur l’île, le JW Marriott ne présente quasiment aucun dommage.
Après la lagune, je suis descendu vers Pansea Beach pour visiter le Chedi et l’Aman Puri ; bien que ces deux hôtels aient été touchés par la vague, les dégâts ont été immédiatement nettoyés. La plage est toujours l’une des plus belles de l’île et les cocotiers ne démontrent aucun signe du cataclysme qui s’est produit. Les hôtels accueillent déjà les touristes sur la plage. On peut donc aisément imaginer des vacanciers désirant aller à Phuket et séjournant dans ces hôtels là.
"Seule l’arrière partie de Patong reste encore debout..."
Malheureusement, la suite de mon itinéraire s’est poursuivi sur la Baie de Kamala que la vague a touché de plein fouet, détruisant tout sur son passage et ne laissant en se retirant qu’un terrible spectacle de désolation. Seule consolation, la baie n’était que très peu exploitée au niveau du tourisme et il n’y avait quasiment pas d’hôtels internationaux.
Encore plus au sud, se trouve la plus célèbre plage de l’île : Patong, d’ordinaire si animée et si peuplée… Très durement frappées par le tsunami, les nombreuses installations précaires de la plage ont été littéralement balayées et toutes les boutiques, restaurants et petits hôtels longeant la route face à la mer ont été totalement détruits. Seule l’arrière partie de Patong reste encore debout avec un semblant de vie. Mais déjà, de nombreux bulldozers sont en train de nettoyer la Baie …
En continuant vers le sud, la plage de Karon a été protégée par la digue et seules les installations précaires ont été détruites ; les grosses structures hôtelières ont très peu soufferts. Il en est de même pour la plage de Kata, où l’ensemble des hôtels internationaux sont ouverts et accueillent la clientèle dans les meilleures conditions.
Tout l’arrière plan des environs de Karon et Kata reste opérationnel, et la vie à Phuket a repris un début d’animation malgré l’absence de touristes, vision certes étrange à cette période de l’année.
Il ne faut, bien sur, pas minimiser le côté dramatique de ce qu’il s’est passé, mais il est important également de ne pas considérer que l’île de Phuket n’est plus exploitable au niveau touristique. On peut sainement conseiller aux voyageurs un retour sur la destination et ceci afin d’aider les Thaïs dans leur reconquête du marché touristique.
"80% de l’île de Phuket est en parfait état..."
Ce récit ne tient pas compte de Khao Lak, ni de l’île de Phi Phi, régions totalement détruites et ne permettant pas, en tout cas pour le moment, une reprogrammation par les tour-opérateurs. Je ne peux pas terminer ce récit sans manquer de saluer l’attitude digne et exemplaire de la population Thaïe dans son soutien auprès de tous les touristes.
Bien qu’eux-mêmes physiquement et moralement extrêmement touchés, ils n’ont pas hésité à offrir aide et moyens dans la plus totale humilité. Il me faut également remercier l’aide et l’efficacité immédiate des différents réceptifs à Bangkok dans le traitement de cette crise, donnant à chaque agence et à chaque TO français une situation précise heure par heure. Leur aide nous a été des plus précieuses.
Notre rôle de professionnel est d’informer et de rassurer les clients. Aussi, est-il important de leur rappeler que 80% de l’île de Phuket est en parfait état et qu’il est à l’heure actuelle tout à fait possible de séjourner sur cette île sans en revenir traumatisé. Le reste de la Thaïlande, ainsi qu’une très grande partie de l’Asie, n’a pas subi les conséquences de ce terrifiant tsunami et il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter pour les itinéraires dans ces pays.
Pour les pays les plus touchés, il leur faudra sans aucun doute du temps pour se relever mais quelle meilleure aide leur apporter que de continuer, quand cela est possible, nos voyages là-bas ?! »
Bruno FERRET
Yoketai
Tel. 01 45 56 58 20
yok@atlv.net
www.atlv.net
15 rue Chevert - 75007 Paris
Malheureusement, la suite de mon itinéraire s’est poursuivi sur la Baie de Kamala que la vague a touché de plein fouet, détruisant tout sur son passage et ne laissant en se retirant qu’un terrible spectacle de désolation. Seule consolation, la baie n’était que très peu exploitée au niveau du tourisme et il n’y avait quasiment pas d’hôtels internationaux.
Encore plus au sud, se trouve la plus célèbre plage de l’île : Patong, d’ordinaire si animée et si peuplée… Très durement frappées par le tsunami, les nombreuses installations précaires de la plage ont été littéralement balayées et toutes les boutiques, restaurants et petits hôtels longeant la route face à la mer ont été totalement détruits. Seule l’arrière partie de Patong reste encore debout avec un semblant de vie. Mais déjà, de nombreux bulldozers sont en train de nettoyer la Baie …
En continuant vers le sud, la plage de Karon a été protégée par la digue et seules les installations précaires ont été détruites ; les grosses structures hôtelières ont très peu soufferts. Il en est de même pour la plage de Kata, où l’ensemble des hôtels internationaux sont ouverts et accueillent la clientèle dans les meilleures conditions.
Tout l’arrière plan des environs de Karon et Kata reste opérationnel, et la vie à Phuket a repris un début d’animation malgré l’absence de touristes, vision certes étrange à cette période de l’année.
Il ne faut, bien sur, pas minimiser le côté dramatique de ce qu’il s’est passé, mais il est important également de ne pas considérer que l’île de Phuket n’est plus exploitable au niveau touristique. On peut sainement conseiller aux voyageurs un retour sur la destination et ceci afin d’aider les Thaïs dans leur reconquête du marché touristique.
"80% de l’île de Phuket est en parfait état..."
Ce récit ne tient pas compte de Khao Lak, ni de l’île de Phi Phi, régions totalement détruites et ne permettant pas, en tout cas pour le moment, une reprogrammation par les tour-opérateurs. Je ne peux pas terminer ce récit sans manquer de saluer l’attitude digne et exemplaire de la population Thaïe dans son soutien auprès de tous les touristes.
Bien qu’eux-mêmes physiquement et moralement extrêmement touchés, ils n’ont pas hésité à offrir aide et moyens dans la plus totale humilité. Il me faut également remercier l’aide et l’efficacité immédiate des différents réceptifs à Bangkok dans le traitement de cette crise, donnant à chaque agence et à chaque TO français une situation précise heure par heure. Leur aide nous a été des plus précieuses.
Notre rôle de professionnel est d’informer et de rassurer les clients. Aussi, est-il important de leur rappeler que 80% de l’île de Phuket est en parfait état et qu’il est à l’heure actuelle tout à fait possible de séjourner sur cette île sans en revenir traumatisé. Le reste de la Thaïlande, ainsi qu’une très grande partie de l’Asie, n’a pas subi les conséquences de ce terrifiant tsunami et il n’y a donc aucune raison de s’inquiéter pour les itinéraires dans ces pays.
Pour les pays les plus touchés, il leur faudra sans aucun doute du temps pour se relever mais quelle meilleure aide leur apporter que de continuer, quand cela est possible, nos voyages là-bas ?! »
Bruno FERRET
Yoketai
Tel. 01 45 56 58 20
yok@atlv.net
www.atlv.net
15 rue Chevert - 75007 Paris