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Le Syndicat National des Pilotes de Ligne (SNPL) et l’Union Syndicale du Personnel Navigant Technique (USPPNT) se font menaçants : ils sont prêts à lancer un «conflit national», ont-ils indiqué jeudi dernier dans un communiqué commun, si le ministre des Transports décide d’entériner la licence d'exploitation de transporteur aérien à Phénix Aviation.
Cette petite compagnie exploite aujourd’hui un avion taxi à hélices. Demain, si elle obtient sa licence, elle affrètera un A330 - loué avec équipages (ACMI) à la compagnie espagnole Iberworld – pour le compte du Groupe Club Méditerranée et de Switch.
«Le but de cette opération, affirme le syndicat des pilotes de ligne sur son site internet, est de venir concurrencer Corsair et Star Airlines sur le terrain des vols touristiques, en s’affranchissant des contraintes nationales : charges sociales, caisse de retraite, Code de l’aviation civile…».
Des vols pour le compte du Club Med et de Switch
Les maisons mères de Corsair (NF/TUI) et Star Airlines (Avion Group) auraient déjà menacés «de transférer progressivement l’ensemble de leurs avions immatriculés en France dans des pays moins regardants aux coûts inférieurs, avec le cortège de licenciements que cela implique», poursuit le SNPL.
Le projet est pourtant piloté par Cédric Pastour, ancien président fondateur de Star Airlines et actuel patron du courtier aérien Aerolines, unanimement considéré comme un grand professionnel. La compétence de ses collaborateurs est indiscutable. L’appareil est loué à Iberworld, filiale aérienne d’un grand groupe touristique (Iberostar).
Un double débat s’amorce donc : technique d’abord afin de savoir si Phénix Aviation dispose des compétences pour faire voler un gros porteur, commercial et réglementaire ensuite, afin de déterminer si Phénix fausse le jeu de la concurrence.
Le Club Med et Switch peuvent craindre de faire les frais de la fronde : Phoenix doit assurer cet hiver leurs vols sur le Mexique, les Bahamas, la République dominicaine et le Costa Rica.
Cette petite compagnie exploite aujourd’hui un avion taxi à hélices. Demain, si elle obtient sa licence, elle affrètera un A330 - loué avec équipages (ACMI) à la compagnie espagnole Iberworld – pour le compte du Groupe Club Méditerranée et de Switch.
«Le but de cette opération, affirme le syndicat des pilotes de ligne sur son site internet, est de venir concurrencer Corsair et Star Airlines sur le terrain des vols touristiques, en s’affranchissant des contraintes nationales : charges sociales, caisse de retraite, Code de l’aviation civile…».
Des vols pour le compte du Club Med et de Switch
Les maisons mères de Corsair (NF/TUI) et Star Airlines (Avion Group) auraient déjà menacés «de transférer progressivement l’ensemble de leurs avions immatriculés en France dans des pays moins regardants aux coûts inférieurs, avec le cortège de licenciements que cela implique», poursuit le SNPL.
Le projet est pourtant piloté par Cédric Pastour, ancien président fondateur de Star Airlines et actuel patron du courtier aérien Aerolines, unanimement considéré comme un grand professionnel. La compétence de ses collaborateurs est indiscutable. L’appareil est loué à Iberworld, filiale aérienne d’un grand groupe touristique (Iberostar).
Un double débat s’amorce donc : technique d’abord afin de savoir si Phénix Aviation dispose des compétences pour faire voler un gros porteur, commercial et réglementaire ensuite, afin de déterminer si Phénix fausse le jeu de la concurrence.
Le Club Med et Switch peuvent craindre de faire les frais de la fronde : Phoenix doit assurer cet hiver leurs vols sur le Mexique, les Bahamas, la République dominicaine et le Costa Rica.