« Au premier semestre , notre chiffre d’affaires consolidé atteint 496,6 millions d’euros soit une hausse de 3,1 % à périmètre constant. Alors que le tourisme est quasi stable, l’immobilier progresse de 25 % grâce au programme de rénovation entrepris » se félicite François Georges le directeur du Groupe Piere & Vacances.
Mais la saisonnalité du pole Pierre & Vacances/Maeva/MGM conduit à un résultat d’exploitation du tourisme déficitaire au 1er semestre. Les raisons en sont simples.
« L’hiver, le chiffre d’affaires est structurellement plus faible que celui réalisé sur la saison été. 53 % de notre parc n’est ouvert que sur le second semestre. Ajoutez les charges fixes d’exploitation incluant les loyers qui sont linéarisées sur l’année ».
Les Center Parc "lissent" le déficit
Toutefois, cette période traditionnellement déficitaire pour le Groupe a été atténuée cette année par les Center Parc. « Ils ont réalisé 12,8 millions d’euros. Cela résulte d’une part de l’intégration à 100 % de Center Parc Europe à comparer aux 50 % du 1er semestre 203. Enfin, il y a eu la cession des murs et du foncier de 8 villages ».
Néanmoins, le résultat net courant (avant éléments exceptionnels net d’impôts) s’établit à – 2,9 millions d’euros. Mais il y a un an, il était de – 12,2 millions. Quand au résultat net, il redevient positif avec +2,9 millions d’euros (contre –5,8 % au 1er semestre 2003).
Pour la saison qui s’annonce, Pierre & Vacances n’échappe pas à la règle. Mais avec des fortunes diverses. « Malgré le contexte économique défavorable aux Pays Bas et en Allemagne, Center Parc se maintient à un niveau de performances élevées. Il faut savoir que la clientèle batave représente 60 % de l’activité de Center Parc ». De quoi s’inquiéter lorsqu'on sait que le chômage a doublé aux Pays Bas.
Pour son parc de résidences, le bonheur de la cote Atlantique fait le malheur de la Méditerranée. « Il y a incontestablement un effet canicule qui joue. Les gens l’anticipe et optent pour un littoral moins exposé. A l’inverse, cet engouement se fait au détriment de la Méditerranée qui accuse un retard important ».
Internet pèsera 10 % du chiffre d’affaires
Mais si l’été tarde à se dessiner, (le CA réalisé sur les 9 premiers mois de l’exercice devrait être inférieur de 2 % à celui de la même période 2003) le Groupe n’en anticipe pas moins sur l’avenir. « Nous allons poursuivre nos rénovations dans nos résidences mais développer d’avantage nos ventes directes » explique Gérard Bremond le président du Groupe.
Cela passera par la création de call-center multi-marques et la multiplication des outils de ventes directes pour la clientèle étrangère avec brochures et call center dédiés. Mais le Groupe compte investir également sur le net où il veut réaliser 10 % de son activité contre 4 % l’an dernier, grâce aux partenariats développés avec Expedia et Lastminute.
Fort de tout ces aménagements, Pierre & Vacances espère atteindre les 45 millions d’euros en résultat net cet année. Une croissance de 12 % sur l’an dernier.
Mais la saisonnalité du pole Pierre & Vacances/Maeva/MGM conduit à un résultat d’exploitation du tourisme déficitaire au 1er semestre. Les raisons en sont simples.
« L’hiver, le chiffre d’affaires est structurellement plus faible que celui réalisé sur la saison été. 53 % de notre parc n’est ouvert que sur le second semestre. Ajoutez les charges fixes d’exploitation incluant les loyers qui sont linéarisées sur l’année ».
Les Center Parc "lissent" le déficit
Toutefois, cette période traditionnellement déficitaire pour le Groupe a été atténuée cette année par les Center Parc. « Ils ont réalisé 12,8 millions d’euros. Cela résulte d’une part de l’intégration à 100 % de Center Parc Europe à comparer aux 50 % du 1er semestre 203. Enfin, il y a eu la cession des murs et du foncier de 8 villages ».
Néanmoins, le résultat net courant (avant éléments exceptionnels net d’impôts) s’établit à – 2,9 millions d’euros. Mais il y a un an, il était de – 12,2 millions. Quand au résultat net, il redevient positif avec +2,9 millions d’euros (contre –5,8 % au 1er semestre 2003).
Pour la saison qui s’annonce, Pierre & Vacances n’échappe pas à la règle. Mais avec des fortunes diverses. « Malgré le contexte économique défavorable aux Pays Bas et en Allemagne, Center Parc se maintient à un niveau de performances élevées. Il faut savoir que la clientèle batave représente 60 % de l’activité de Center Parc ». De quoi s’inquiéter lorsqu'on sait que le chômage a doublé aux Pays Bas.
Pour son parc de résidences, le bonheur de la cote Atlantique fait le malheur de la Méditerranée. « Il y a incontestablement un effet canicule qui joue. Les gens l’anticipe et optent pour un littoral moins exposé. A l’inverse, cet engouement se fait au détriment de la Méditerranée qui accuse un retard important ».
Internet pèsera 10 % du chiffre d’affaires
Mais si l’été tarde à se dessiner, (le CA réalisé sur les 9 premiers mois de l’exercice devrait être inférieur de 2 % à celui de la même période 2003) le Groupe n’en anticipe pas moins sur l’avenir. « Nous allons poursuivre nos rénovations dans nos résidences mais développer d’avantage nos ventes directes » explique Gérard Bremond le président du Groupe.
Cela passera par la création de call-center multi-marques et la multiplication des outils de ventes directes pour la clientèle étrangère avec brochures et call center dédiés. Mais le Groupe compte investir également sur le net où il veut réaliser 10 % de son activité contre 4 % l’an dernier, grâce aux partenariats développés avec Expedia et Lastminute.
Fort de tout ces aménagements, Pierre & Vacances espère atteindre les 45 millions d’euros en résultat net cet année. Une croissance de 12 % sur l’an dernier.