Ces fans de plongée sous-marine refusent les tristounettes combinaisons noires ! DR-Salon de la Plongée
Les amoureux de la plongée sous-marine ont le sourire.
L'édition 2016 de leur grand salon professionnel et grand public commence sous de bien meilleurs auspices que l'an passé, moment des attentats contre Charlie Hebdo et le supermarché Cacher.
"Nous avons passé le vendredi rivés à nos téléphones et les allées étaient vides le dimanche" se souvient une vendeuse chez Aquarev.
Ce salon est pourtant crucial pour toute la profession car c'est ici que se lance la saison des voyages.
"Les gens nous demandent des devis très qualifiés. C'est ici que se joue toute l'année", assure Thierry Liebaut, directeur de Nature Plongée.
En ce matin du 8 janvier, premier jour de l'évènement, les allées sont déjà bien remplies.
Une fréquentation qui réjouit Gérard Carnot, le directeur d'Ultramarina.
"Nous étions en croissance de 10% jusqu'à fin novembre. Malheureusement, les attentats en novembre dernier ont porté un coup d'arrêt à cette dynamique, avec un recul de 30% des réservations en décembre".
Il se dit toutefois optimiste pour 2016 et sent un véritable regain d'activité depuis la rentrée.
Son tour-opérateur vient de lancer un nouveau site internet, avec de nouvelles destinations : le retour de Djibouti, l'île de Mohéli dans l'archipel des Comores, ou encore l'île de Pâques.
L'édition 2016 de leur grand salon professionnel et grand public commence sous de bien meilleurs auspices que l'an passé, moment des attentats contre Charlie Hebdo et le supermarché Cacher.
"Nous avons passé le vendredi rivés à nos téléphones et les allées étaient vides le dimanche" se souvient une vendeuse chez Aquarev.
Ce salon est pourtant crucial pour toute la profession car c'est ici que se lance la saison des voyages.
"Les gens nous demandent des devis très qualifiés. C'est ici que se joue toute l'année", assure Thierry Liebaut, directeur de Nature Plongée.
En ce matin du 8 janvier, premier jour de l'évènement, les allées sont déjà bien remplies.
Une fréquentation qui réjouit Gérard Carnot, le directeur d'Ultramarina.
"Nous étions en croissance de 10% jusqu'à fin novembre. Malheureusement, les attentats en novembre dernier ont porté un coup d'arrêt à cette dynamique, avec un recul de 30% des réservations en décembre".
Il se dit toutefois optimiste pour 2016 et sent un véritable regain d'activité depuis la rentrée.
Son tour-opérateur vient de lancer un nouveau site internet, avec de nouvelles destinations : le retour de Djibouti, l'île de Mohéli dans l'archipel des Comores, ou encore l'île de Pâques.
Le grand vide causé par les troubles en Egypte
Joli petit poisson papillon qui se balade dans les eaux turquoises de la Polynésie française. DR-Salon de la plongée.
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Maldives : le resort Sun Siyam Iru Fushi Maldives multiplie les offres alléchantes
Mais comme tous ses confrères spécialistes, il peine à dénicher de véritables alternatives à l'Egypte.
"Impossible de trouver un équivalent en terme de qualité des fonds sous-marins, de distance depuis la France et de rapport qualité prix", déplore-t-il.
Les passionnés s'étaient d'ailleurs fait une raison et continuaient de s'y rendre. Même si les chiffres de fréquentation n'ont désormais plus rien à voir avec les années fastes d'avant le Printemps Arabe.
Les rivages de la Mer Rouge commençaient toutefois à repartir timidement et restait la première destination chez Dune World, qui appartient au même groupe que Fun&Fly et AMV Subocéa. (NDRL : l'article a été rédigé avant l'attaque d'un hôtel à Hurghada. )
Mais sans desserte aérienne adéquate, les produits restent difficiles à vendre. L'office du tourisme, présente sur le salon, tentait de promouvoir la côte d'Hurghada, faute de pouvoir parler de Charm el Cheikh, totalement désertée après l'attentat contre l'avion russe.
Autre destination qui progresse chez les plongeurs, malgré l'environnement géopolitique : les Maldives.
De l'autre coté du globe, dans les Caraïbes, on parle beaucoup du Mexique, mais surtout de Cuba. L'office du tourisme était d'ailleurs présent pour la première fois au salon, tout comme le Belize, et le sultanat d'Oman.
"Impossible de trouver un équivalent en terme de qualité des fonds sous-marins, de distance depuis la France et de rapport qualité prix", déplore-t-il.
Les passionnés s'étaient d'ailleurs fait une raison et continuaient de s'y rendre. Même si les chiffres de fréquentation n'ont désormais plus rien à voir avec les années fastes d'avant le Printemps Arabe.
Les rivages de la Mer Rouge commençaient toutefois à repartir timidement et restait la première destination chez Dune World, qui appartient au même groupe que Fun&Fly et AMV Subocéa. (NDRL : l'article a été rédigé avant l'attaque d'un hôtel à Hurghada. )
Mais sans desserte aérienne adéquate, les produits restent difficiles à vendre. L'office du tourisme, présente sur le salon, tentait de promouvoir la côte d'Hurghada, faute de pouvoir parler de Charm el Cheikh, totalement désertée après l'attentat contre l'avion russe.
Autre destination qui progresse chez les plongeurs, malgré l'environnement géopolitique : les Maldives.
De l'autre coté du globe, dans les Caraïbes, on parle beaucoup du Mexique, mais surtout de Cuba. L'office du tourisme était d'ailleurs présent pour la première fois au salon, tout comme le Belize, et le sultanat d'Oman.
Des nouveaux pays pour séduire une clientèle de passionnés.
Ces pays tentent de séduire des plongeurs qui refusent de sacrifier leur passion sur l'autel de la crise.
" Je pense que nous touchons une clientèle un peu plus fortunée, qui a envie de se faire plaisir. Nos paniers moyens tournent autour de 2500 – 2800 euros ", poursuit Gérard Carnot.
Il s'estime toutefois touché, comme les TO plus généralistes, par la désintermédiation.
"Les clients regardent le prix avant tout et ont le sentiment qu'ils paieraient moins cher s'ils passaient en direct par un réceptif".
Un sentiment que ne partage Thierry Liebaut, le directeur de Nature Plongée, un jeune tour-opérateur lancé il y a deux ans.
"La plongée reste un sport à risques. Il est compliqué de passer en direct pour les destinations long courriers. Il faut accepter de prendre beaucoup de temps pour choisir le bon lieu en fonction de la saison et selon ce qu'on a envie de voir sous l'eau. Nos connaissances et nos compétences techniques font la différence ".
La branche plongée de son groupe Terre et Nature a d'ailleurs connu une croissance exponentielle, profitant notamment de la disparition de plusieurs tour-opérateurs, comme Key Largo et Blue Lagoon.
Il a engrangé l'an passé un chiffre d'affaires de 1,2 million d'euros et s'attend à une nouvelle progression de 100% cette année. "Nous travaillons sur des produits sur-mesure en long courrier, en proposant des extensions ou des activités annexes en synergie avec les autres marques du groupe. Cela permet de nous différencier".
Des prestations plutôt haut de gamme, avec un panier moyen supérieur à 2500 euros, qui trouvent leur place dans le marché.
Une situation moins évidente pour ceux qui proposent des séjours moyen gamme, à l'instar d'Aquarev.
"Les fidèles nous connaissent et reviennent mais la crise est passée par là. C'est une activité qui reste onéreuse. Il faut compter au minimum 500 euros rien que pour payer les plongées ", remarque Emmanuelle Tayals, la chef d'agence.
Au global, le marché français reste stable, avec environ 160 000 licenciés pour un total estimé à 300 000 plongeurs.
Soit autant de clients potentiels pour tous ces tour-opérateurs de niche dont les équipes semblent parfois encore plus passionnées que les clients !
" Je pense que nous touchons une clientèle un peu plus fortunée, qui a envie de se faire plaisir. Nos paniers moyens tournent autour de 2500 – 2800 euros ", poursuit Gérard Carnot.
Il s'estime toutefois touché, comme les TO plus généralistes, par la désintermédiation.
"Les clients regardent le prix avant tout et ont le sentiment qu'ils paieraient moins cher s'ils passaient en direct par un réceptif".
Un sentiment que ne partage Thierry Liebaut, le directeur de Nature Plongée, un jeune tour-opérateur lancé il y a deux ans.
"La plongée reste un sport à risques. Il est compliqué de passer en direct pour les destinations long courriers. Il faut accepter de prendre beaucoup de temps pour choisir le bon lieu en fonction de la saison et selon ce qu'on a envie de voir sous l'eau. Nos connaissances et nos compétences techniques font la différence ".
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Des prestations plutôt haut de gamme, avec un panier moyen supérieur à 2500 euros, qui trouvent leur place dans le marché.
Une situation moins évidente pour ceux qui proposent des séjours moyen gamme, à l'instar d'Aquarev.
"Les fidèles nous connaissent et reviennent mais la crise est passée par là. C'est une activité qui reste onéreuse. Il faut compter au minimum 500 euros rien que pour payer les plongées ", remarque Emmanuelle Tayals, la chef d'agence.
Au global, le marché français reste stable, avec environ 160 000 licenciés pour un total estimé à 300 000 plongeurs.
Soit autant de clients potentiels pour tous ces tour-opérateurs de niche dont les équipes semblent parfois encore plus passionnées que les clients !