Pour Marc Francina, Président de l'Association Nationale des Maires des Stations Classées et des Communes Touristiques (ANMSCCT), la perspective de donner aux Préfets de régions, le pouvoir de classer les stations, dans le cadre des mesures de simplifications administratives et de la vie des entreprises, n'est "pas acceptable".
Par ailleurs, selon lui, la possibilité de classer des intercommunalités met "à terre toute la politique d'excellence fondée, de longue date, sur la mise en avant des villes phares du tourisme français".
Il estime que seul le ministre en charge du Tourisme doit avoir la charge de ce classement. Cela garantie "un traitement impartial et équitable des dossiers au plan national", selon Marc Francina.
Le Président de l'ANMSCCT rappelle qu'il a participé à la rédaction de la loi Tourisme du 14 avril 2006 et dénonce une "procédure qui évite les débats parlementaires".
"Aucune urgence ne justifie aujourd'hui le recours à cette procédure" pour le secteur, poursuit-il.
Par ailleurs, selon lui, la possibilité de classer des intercommunalités met "à terre toute la politique d'excellence fondée, de longue date, sur la mise en avant des villes phares du tourisme français".
Il estime que seul le ministre en charge du Tourisme doit avoir la charge de ce classement. Cela garantie "un traitement impartial et équitable des dossiers au plan national", selon Marc Francina.
Le Président de l'ANMSCCT rappelle qu'il a participé à la rédaction de la loi Tourisme du 14 avril 2006 et dénonce une "procédure qui évite les débats parlementaires".
"Aucune urgence ne justifie aujourd'hui le recours à cette procédure" pour le secteur, poursuit-il.