Le Ministère des Affaires Etrangères déconseille le Yémen - Source MAE
Leurs territoires sont en rouge sur la carte du Quai d'Orsay. Ou tout du moins vivement déconseillés depuis plusieurs mois.
Le Yémen, le Tchad, ou encore la Mauritanie ont malgré tout, fait le choix d'exposer sur le salon IFTM Top Résa.
Une initiative saluée par Thomas Desplanques, le directeur du salon. "Prenez l’Égypte par exemple. Si elle avait arrêté de participer, le marché l'aurait peut-être oubliée"?
La Libye et la Sierra Léone avaient d'ailleurs réservé leurs stands, mais ont été contraintes d'annuler au dernier moment.
En revanche, le Yémen, pourtant en plein conflit, a choisi de ne pas abandonner un événement sur lequel il est présent depuis 1998.
"Avant le Printemps Arabe, nous accueillions 96 000 Français" explique Sadek Alsaar, conseiller culturel et touristique à l'ambassade. "Mais aujourd'hui, nous leur conseillons d'attendre le retour au calme ou de visiter l'île de Socotra, classée UNESCO".
S'il continue de participer au salon, c'est donc avant tout pour occuper la place face à ses puissants voisins – notamment Oman - qui montent en flèche sur le marché français.
"Nous ne voulons pas que le nom du Yémen s'efface dans l'esprit des gens et surtout ne voulons pas laisser la concurrence s'installer".
Le Yémen, le Tchad, ou encore la Mauritanie ont malgré tout, fait le choix d'exposer sur le salon IFTM Top Résa.
Une initiative saluée par Thomas Desplanques, le directeur du salon. "Prenez l’Égypte par exemple. Si elle avait arrêté de participer, le marché l'aurait peut-être oubliée"?
La Libye et la Sierra Léone avaient d'ailleurs réservé leurs stands, mais ont été contraintes d'annuler au dernier moment.
En revanche, le Yémen, pourtant en plein conflit, a choisi de ne pas abandonner un événement sur lequel il est présent depuis 1998.
"Avant le Printemps Arabe, nous accueillions 96 000 Français" explique Sadek Alsaar, conseiller culturel et touristique à l'ambassade. "Mais aujourd'hui, nous leur conseillons d'attendre le retour au calme ou de visiter l'île de Socotra, classée UNESCO".
S'il continue de participer au salon, c'est donc avant tout pour occuper la place face à ses puissants voisins – notamment Oman - qui montent en flèche sur le marché français.
"Nous ne voulons pas que le nom du Yémen s'efface dans l'esprit des gens et surtout ne voulons pas laisser la concurrence s'installer".
Point Afrique refuse d'abandonner ses terres historiques
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Autre pays en plein conflit : la Palestine.
Présente depuis 4 ans sur le salon, elle a été contrainte de réduire ses budgets et son stand à 12 m2.
Mais en dépit de sa taille modeste, elle ne passe pas inaperçue auprès des visiteurs.
"Il y a toujours un fort engouement de la part des Français pour découvrir notre pays" s'exclame Jomana Al Yahya, responsable des affaires économiques à la mission de Palestine en France.
Elle assure que sur place, la vie continue tant bien que mal et que les sites touristiques n'ont pas été touchés par la dernière guerre de Gaza.
"Bien sûr il ne s'agit pas d'une destination familiale où l'on vient pour bronzer. Nous ciblons des gens curieux, qui ont le goût de l'aventure et l'amour du risque".
Un goût de l'aventure à cultiver également si l'on veut se rendre au Tchad. Présent pour 3e année au salon, le pays essaie de séduire les tour-opérateurs, sans grand succès.
Seul le courageux Point Afrique ainsi que certains réceptifs continuent d'y aller.
On y organise même un trail dans le désert de l’Ennedi en février prochain.
Pourtant, la situation géographique du pays incite les touristes à la plus grande prudence.
Enclavé entre le Soudan, le Niger, la Libye, la République Centrafricaine et le Cameroun, il subit de plein fouet les conséquences de la guerre chez ses voisins sahéliens. Et s'acharne à convaincre la communauté internationale quant à la sécurité de son territoire.
Présente depuis 4 ans sur le salon, elle a été contrainte de réduire ses budgets et son stand à 12 m2.
Mais en dépit de sa taille modeste, elle ne passe pas inaperçue auprès des visiteurs.
"Il y a toujours un fort engouement de la part des Français pour découvrir notre pays" s'exclame Jomana Al Yahya, responsable des affaires économiques à la mission de Palestine en France.
Elle assure que sur place, la vie continue tant bien que mal et que les sites touristiques n'ont pas été touchés par la dernière guerre de Gaza.
"Bien sûr il ne s'agit pas d'une destination familiale où l'on vient pour bronzer. Nous ciblons des gens curieux, qui ont le goût de l'aventure et l'amour du risque".
Un goût de l'aventure à cultiver également si l'on veut se rendre au Tchad. Présent pour 3e année au salon, le pays essaie de séduire les tour-opérateurs, sans grand succès.
Seul le courageux Point Afrique ainsi que certains réceptifs continuent d'y aller.
On y organise même un trail dans le désert de l’Ennedi en février prochain.
Pourtant, la situation géographique du pays incite les touristes à la plus grande prudence.
Enclavé entre le Soudan, le Niger, la Libye, la République Centrafricaine et le Cameroun, il subit de plein fouet les conséquences de la guerre chez ses voisins sahéliens. Et s'acharne à convaincre la communauté internationale quant à la sécurité de son territoire.
Même combat en Mauritanie
"Je tiens à rappeler qu'il n'y a jamais eu aucun souci avec des touristes. Le Tchad est un pays en paix, sans problèmes religieux, où Aqmi n'a jamais été présente.
Et nous maîtrisons parfaitement nos frontières. Il n'y a pas de risques" insiste Pari Koura, la représentante de l'OT en France.
Même combat en Mauritanie, qui expose sur le salon depuis 2005. Khadijetou Mint Doua, la directrice de l'office national du tourisme, nous promet qu'aujourd'hui, ses frontières sont sûres et hermétiques.
Pour relancer l'industrie, le gouvernement vient de s'engager aux cotés de Point Afrique pour l'affrètement d'un vol 30 octobre au 9 mars, à hauteur de 280 000 euros.
Car le TO refuse d'abandonner ses destinations historiques, comme le confirme Kévin Girard, directeur d'exploitation de Point Afrique.
"Nous sommes de retour car nous avons obtenu les garanties nécessaires sur la sécurité de nos clients. Nous ne voulons pas abandonner le Sahel et nous battrons jusqu'au bout pour faire découvrir ces régions uniques".
Et nous maîtrisons parfaitement nos frontières. Il n'y a pas de risques" insiste Pari Koura, la représentante de l'OT en France.
Même combat en Mauritanie, qui expose sur le salon depuis 2005. Khadijetou Mint Doua, la directrice de l'office national du tourisme, nous promet qu'aujourd'hui, ses frontières sont sûres et hermétiques.
Pour relancer l'industrie, le gouvernement vient de s'engager aux cotés de Point Afrique pour l'affrètement d'un vol 30 octobre au 9 mars, à hauteur de 280 000 euros.
Car le TO refuse d'abandonner ses destinations historiques, comme le confirme Kévin Girard, directeur d'exploitation de Point Afrique.
"Nous sommes de retour car nous avons obtenu les garanties nécessaires sur la sécurité de nos clients. Nous ne voulons pas abandonner le Sahel et nous battrons jusqu'au bout pour faire découvrir ces régions uniques".