Les sept syndicats regroupant les hôtesses et stewards ont annoncé avoir déposé un préavis de grève.
Fort de l’aval des pilotes du SNPL qui se sont exprimés majoritairement en faveur de la création des bases de province, Pierre-Henri Gourgeon, le directeur général d’Air France avait à peine dévoilé les tenants et les aboutissants du projet lors d’une conférence de presse à Marseille, que les trois syndicats principaux représentant le personnel navigant commercial annonçaient ne pas vouloir signer l’accord qui prévoyait d’accroître leur productivité de 25% en échange d’un réajustement salarial d’environ 5%.
Hier lundi, le bras de fer s'est intensifié.
Les sept syndicats regroupant les hôtesses et stewards ont annoncé avoir déposé un préavis de grève sur les mêmes dates que celles de deux syndicats minoritaires de pilotes, le Spaf et Alter, en opposition, eux aussi, au projet.
La mise en place des quatre bases de province est au cœur de la polémique mais pas seulement.
Hier lundi, le bras de fer s'est intensifié.
Les sept syndicats regroupant les hôtesses et stewards ont annoncé avoir déposé un préavis de grève sur les mêmes dates que celles de deux syndicats minoritaires de pilotes, le Spaf et Alter, en opposition, eux aussi, au projet.
La mise en place des quatre bases de province est au cœur de la polémique mais pas seulement.
Les bases de province au coeur de la polémique
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Le personnel navigant commercial proteste contre l’initiative de retirer un PNC pour ne laisser qu'une équipe de trois PNC sur les A 319 et ce, à partir du 1er août.
Quant au SNPL, c’est sur la caisse de retraite des personnels navigants qu’il porte sa bataille.
Lors de l’assemblée générale des actionnaire, un représentant des pilotes avait mis en garde les dirigeants d’Air France sur l’imminence d’un conflit dur si le dossier n’était pas réglé.
Pierre-Henri Gourgeon avait répondu que ce problème n’était pas de son ressort mais de celui du gouvernement qui avait voté la réforme en 2008 sans jamais la loi mener jusqu‘à son terme.
Or, les pouvoirs publics sont pris entre deux feux. Celui des pilotes qui souhaite une rédaction rapide des décrets pour une mise en place de la réforme au 1er janvier 2012, tandis que les syndicats de PNC rejettent ce projet.
D’autres compagnies françaises pourraient d’ailleurs être touchées par cette protestation des pilotes qui sera reconductible.
Quant au SNPL, c’est sur la caisse de retraite des personnels navigants qu’il porte sa bataille.
Lors de l’assemblée générale des actionnaire, un représentant des pilotes avait mis en garde les dirigeants d’Air France sur l’imminence d’un conflit dur si le dossier n’était pas réglé.
Pierre-Henri Gourgeon avait répondu que ce problème n’était pas de son ressort mais de celui du gouvernement qui avait voté la réforme en 2008 sans jamais la loi mener jusqu‘à son terme.
Or, les pouvoirs publics sont pris entre deux feux. Celui des pilotes qui souhaite une rédaction rapide des décrets pour une mise en place de la réforme au 1er janvier 2012, tandis que les syndicats de PNC rejettent ce projet.
D’autres compagnies françaises pourraient d’ailleurs être touchées par cette protestation des pilotes qui sera reconductible.