Primera Air en dépose le bilan, cesse toute activité - Crédit photo : Primera Air
C'est un coup de tonnerre dans l'aérien Européen, Primera Air annonce être placée en liquidation judiciaire et devoir cesser toutes ses opérations à partir du 2 octobre 2018.
Nous avions eu vent de l'information par un mail envoyé par Anders Ludvigsson le directeur des opérations aériennes, ce lundi 1er octobre à l'ensemble des membres d'équipage de la compagnie scandinave, mais sans pouvoir recouper l'information.
La sentence publique est tombée, ce lundi soir sur le site internet de Primera Air, : "ne pouvant pas parvenir à un accord avec notre banque pour un financement relais, nous n’avions pas d’autre choix que de déposer notre bilan."
En l'espace de 15 ans, la compagnie aérienne a connu une véritable ascension, pour passer d'un transporteur installé en Islande en un acteur international du tourisme desservant plus de 90 destinations à travers le monde. La nouvelle est des plus surprenantes puisque de nouvelles lignes ont été annoncées ces derniers jours dont Montréal et Tel Aviv au départ de Paris CDG, mais face "à plusieurs événements imprévus et graves" la compagnie ne peut poursuivre ses activités.
Et le communiqué de préciser "en 2017, la société a perdu un avion en raison de graves problèmes de corrosion et a dû supporter le coût total de la reconstruction, entraînant une perte de plus de 10 millions d’euros." Malgré un début d'année jugé "fantastique" notamment grâce au projet de low cost long-courrier, "des retards importants dans les livraisons d'avions" ont causé des torts impossibles à rattraper.
Et la compagnie de conclure "nous avons décidé de cesser nos activités cela aura moins d’effet sur nos clients, en raison du calendrier de l’année, au lieu d’augmenter l’exposition. Sans financement supplémentaire, nous ne voyons aucune possibilité de poursuivre nos opérations."
Primera Air ferme boutique et va laisser de nombreux clients sur le tarmac, mais surtout elle met en exergue un modèle économique qui ne tolère aucun grain de sable.
Nous avions eu vent de l'information par un mail envoyé par Anders Ludvigsson le directeur des opérations aériennes, ce lundi 1er octobre à l'ensemble des membres d'équipage de la compagnie scandinave, mais sans pouvoir recouper l'information.
La sentence publique est tombée, ce lundi soir sur le site internet de Primera Air, : "ne pouvant pas parvenir à un accord avec notre banque pour un financement relais, nous n’avions pas d’autre choix que de déposer notre bilan."
En l'espace de 15 ans, la compagnie aérienne a connu une véritable ascension, pour passer d'un transporteur installé en Islande en un acteur international du tourisme desservant plus de 90 destinations à travers le monde. La nouvelle est des plus surprenantes puisque de nouvelles lignes ont été annoncées ces derniers jours dont Montréal et Tel Aviv au départ de Paris CDG, mais face "à plusieurs événements imprévus et graves" la compagnie ne peut poursuivre ses activités.
Et le communiqué de préciser "en 2017, la société a perdu un avion en raison de graves problèmes de corrosion et a dû supporter le coût total de la reconstruction, entraînant une perte de plus de 10 millions d’euros." Malgré un début d'année jugé "fantastique" notamment grâce au projet de low cost long-courrier, "des retards importants dans les livraisons d'avions" ont causé des torts impossibles à rattraper.
Et la compagnie de conclure "nous avons décidé de cesser nos activités cela aura moins d’effet sur nos clients, en raison du calendrier de l’année, au lieu d’augmenter l’exposition. Sans financement supplémentaire, nous ne voyons aucune possibilité de poursuivre nos opérations."
Primera Air ferme boutique et va laisser de nombreux clients sur le tarmac, mais surtout elle met en exergue un modèle économique qui ne tolère aucun grain de sable.
Primera Air en France
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Arrivée en France au printemps 2017 après des mois d’annonces de vols transatlantiques aux tarifs imbattables, la compagnie danoise, anciennement nommée JetX, proposaient des vols vers l’Amérique du Nord à partir de 149 euros. Elle avait lancé, depuis Paris-Charles de Gaulle, des lignes vers New York-Newark, Boston, Toronto, Montréal et Tel Aviv, avant d’annoncer l’ouverture d’une liaison vers Washington.
Cette dernière ouverture de ligne avait ensuite été mystérieusement reportée, ce lundi 1er octobre 2018. Ces dernières semaines, la compagnie faisait également l’objet de défaut de paiement de taxes aéroportuaires, notamment sur sa base de Londres-Stansted.
Aux côtés des Levels, French Bee et autres Norwegian, Primera Air faisait partie des compagnies low-cost long-courrier qui voulaient s’installer durablement dans le paysage aérien français. Sur un modèle ultra-low cost, et sans grand groupe pour assurer ses arrières, la compagnie danoise n’aura ainsi tenu qu’un été.
A Paris, la place est désormais plus libre pour Norwegian, et surtout Level, qui a débuté ses opérations vers New-York le 4 septembre 2018.
Cette dernière ouverture de ligne avait ensuite été mystérieusement reportée, ce lundi 1er octobre 2018. Ces dernières semaines, la compagnie faisait également l’objet de défaut de paiement de taxes aéroportuaires, notamment sur sa base de Londres-Stansted.
Aux côtés des Levels, French Bee et autres Norwegian, Primera Air faisait partie des compagnies low-cost long-courrier qui voulaient s’installer durablement dans le paysage aérien français. Sur un modèle ultra-low cost, et sans grand groupe pour assurer ses arrières, la compagnie danoise n’aura ainsi tenu qu’un été.
A Paris, la place est désormais plus libre pour Norwegian, et surtout Level, qui a débuté ses opérations vers New-York le 4 septembre 2018.