"Le prix moyen est le plus souvent supérieur à 50% du maximum autorisé. Et pour certaines lignes, il s’envole", indique l'étude - DR : JDL
S'il existe un plafond tarifaire, homologué par l’État, à ne pas dépasser pour chaque trajet en TGV, en-dessous de cette limite, la SNCF peut faire varier les prix sur le principe du yield management.
C'est ce que nous apprend 60 Millions de Consommateurs, en introduction d'une étude fraîchement publiée et qui compare le prix réel des billets au plafond tarifaire des principales lignes TGV.
C'est ce que nous apprend 60 Millions de Consommateurs, en introduction d'une étude fraîchement publiée et qui compare le prix réel des billets au plafond tarifaire des principales lignes TGV.
La palme revient au Lyon-Paris
Pour ce faire, le magazine a analysé le prix de plus de 2 800 trains*.
Qu'en ressort-il ? "Le prix moyen est le plus souvent supérieur à 50% du maximum autorisé. Et pour certaines lignes, il s’envole. Il atteint ou approche la barre des deux tiers du plafond pour les trajets : entre Dijon et Paris ; entre Grenoble et Paris ; entre Reims et Paris, indique 60 Millions de Consommateurs.
Mais la palme revient au Lyon-Paris : selon notre étude, le billet y coûte, en moyenne, 74% de la limite autorisée. C’est donc sur cette ligne - l’une des plus fréquentées du réseau - que la SNCF se « lâche » le plus sur les prix…"
L'étude souligne ainsi qu'il existe des différences d’une ligne à l’autre : "un Paris-Lyon et un Paris-Brest doivent respecter un plafond quasiment identique, autour de 100 €. Mais dans la réalité, la SNCF facture le premier trajet en moyenne 17 € plus cher que le second (71 € contre 54 €)".
* 60 Millions de consommateurs a analysé les tarifs proposés par le site Oui.sncf pour des trajets entre des grandes villes, dans les deux sens de circulation et à dix dates différentes : cinq départs en week-end (vendredi à partir de 16 h) et cinq voyages en semaine (mardi à partir de 8 h, mercredi à partir de 18 h). Les dates choisies correspondent à des départs prévus deux semaines à quatre mois après le jour du relevé.
Le relevé a été effectué les 8 et 9 janvier 2020 par Yann Guégan, datajournaliste, auteur d’une précédente étude publiée en décembre 2018 : Les prix fous du train.
Qu'en ressort-il ? "Le prix moyen est le plus souvent supérieur à 50% du maximum autorisé. Et pour certaines lignes, il s’envole. Il atteint ou approche la barre des deux tiers du plafond pour les trajets : entre Dijon et Paris ; entre Grenoble et Paris ; entre Reims et Paris, indique 60 Millions de Consommateurs.
Mais la palme revient au Lyon-Paris : selon notre étude, le billet y coûte, en moyenne, 74% de la limite autorisée. C’est donc sur cette ligne - l’une des plus fréquentées du réseau - que la SNCF se « lâche » le plus sur les prix…"
L'étude souligne ainsi qu'il existe des différences d’une ligne à l’autre : "un Paris-Lyon et un Paris-Brest doivent respecter un plafond quasiment identique, autour de 100 €. Mais dans la réalité, la SNCF facture le premier trajet en moyenne 17 € plus cher que le second (71 € contre 54 €)".
* 60 Millions de consommateurs a analysé les tarifs proposés par le site Oui.sncf pour des trajets entre des grandes villes, dans les deux sens de circulation et à dix dates différentes : cinq départs en week-end (vendredi à partir de 16 h) et cinq voyages en semaine (mardi à partir de 8 h, mercredi à partir de 18 h). Les dates choisies correspondent à des départs prévus deux semaines à quatre mois après le jour du relevé.
Le relevé a été effectué les 8 et 9 janvier 2020 par Yann Guégan, datajournaliste, auteur d’une précédente étude publiée en décembre 2018 : Les prix fous du train.
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