Selon Protourisme, le secteur du tourisme a perdu depuis le confinement plus de 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires - Depositphotos.com
Le secteur touristique a été touché de plein fouet par la crise liée à l'épidémie de coronavirus.
Selon Protourisme, le secteur du tourisme a perdu depuis le confinement plus de 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Désormais, les restaurateurs, cafés, plagistes, mais aussi sites de loisirs attendent avec impatience les annonces à venir du gouvernement jeudi 28 mai 2020.
Depuis la mi-mars, l'impact sur les différentes composantes de l'industrie tourisme a été considérable. Selon le cabinet d'études la perte de chiffre d'affaires est estimée :
- Plus de 10 milliards d’€ pour la restauration commerciale,
- Plus de 8 milliards d’€ pour les hébergements marchands (hôtels, campings, résidences de tourisme, hébergements collectifs, locations de meublés…),
- Près de 6 milliards d’€ pour la filière transport (SNCF, compagnies aériennes françaises, transporteurs…),
Selon Protourisme, le secteur du tourisme a perdu depuis le confinement plus de 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Désormais, les restaurateurs, cafés, plagistes, mais aussi sites de loisirs attendent avec impatience les annonces à venir du gouvernement jeudi 28 mai 2020.
Depuis la mi-mars, l'impact sur les différentes composantes de l'industrie tourisme a été considérable. Selon le cabinet d'études la perte de chiffre d'affaires est estimée :
- Plus de 10 milliards d’€ pour la restauration commerciale,
- Plus de 8 milliards d’€ pour les hébergements marchands (hôtels, campings, résidences de tourisme, hébergements collectifs, locations de meublés…),
- Près de 6 milliards d’€ pour la filière transport (SNCF, compagnies aériennes françaises, transporteurs…),
- Près de 3 milliards d’€ pour le secteur des agences de voyages et des tour-opérateurs,
- Près de 3 milliards d’€ pour le secteur de l’évènementiel, des congrès, des rencontres professionnelles,
- Plus de 1 milliard d’€ pour le secteur des sites de visite, des prestataires d’activités…
- Près de 1 milliard d’€ pour le secteur des parcs de loisirs dont les parcs à thème.
« Les différentes aides de l’Etat (dont les aides en trésorerie au travers du PGE à hauteur de 7 milliards d’€ que les entreprises devront rembourser et le chômage partiel qui concerne près de 90 % des salariés du secteur) ne suffiront pas à sauver l’ensemble de la filière sans une reprise rapide de leur activité permettant des conditions d’exploitation viables.
Les règles de distanciation sociale et les contraintes des protocoles sanitaires vont restreindre la capacité d’accueil et risquent, si elles s’avéraient trop contraignantes, d’accroître les pertes déjà considérables. Suivant les acteurs et le niveau de contraintes, le chiffre d’affaires devrait être amputé de 10 % à 60 %, ce qui rendrait l’exploitation non viable pour les plus pénalisés », souligne Didier ARINO Directeur Général du cabinet Protourisme.
- Près de 3 milliards d’€ pour le secteur de l’évènementiel, des congrès, des rencontres professionnelles,
- Plus de 1 milliard d’€ pour le secteur des sites de visite, des prestataires d’activités…
- Près de 1 milliard d’€ pour le secteur des parcs de loisirs dont les parcs à thème.
« Les différentes aides de l’Etat (dont les aides en trésorerie au travers du PGE à hauteur de 7 milliards d’€ que les entreprises devront rembourser et le chômage partiel qui concerne près de 90 % des salariés du secteur) ne suffiront pas à sauver l’ensemble de la filière sans une reprise rapide de leur activité permettant des conditions d’exploitation viables.
Les règles de distanciation sociale et les contraintes des protocoles sanitaires vont restreindre la capacité d’accueil et risquent, si elles s’avéraient trop contraignantes, d’accroître les pertes déjà considérables. Suivant les acteurs et le niveau de contraintes, le chiffre d’affaires devrait être amputé de 10 % à 60 %, ce qui rendrait l’exploitation non viable pour les plus pénalisés », souligne Didier ARINO Directeur Général du cabinet Protourisme.
Du retard dans les réservations
Les réservations pour juillet-août accusent un retard en moyenne de 28 % selon l’observatoire Protourisme (-15 % à -40 % en juillet et -20 % à -45 % en août suivant les acteurs) et les professionnels comptent sur une accélération des réservations dès la date d’ouverture des établissements et des précisions sur les services garantis par les hébergeurs (parcs aquatiques, clubs enfants, restauration, animations…).
L’incertitude est accrue pour ceux qui accueillent des clientèles étrangères qui ne savent pas si elles pourront se rendre sur notre territoire cet été (elles représentent habituellement 25 % des nuitées dans les hébergements des professionnels en été).
L’incertitude est accrue pour ceux qui accueillent des clientèles étrangères qui ne savent pas si elles pourront se rendre sur notre territoire cet été (elles représentent habituellement 25 % des nuitées dans les hébergements des professionnels en été).