Selon Hôtes Insolites, « les hébergements insolites constituent une offre très variée et complexe, mais sans aucun chiffre officiel».
L'agence, fondée en 2016 par Adeline Lenoir, a donc mené un travail de plusieurs mois pour recenser l’offre existante. L’étude sollicitée permet de fournir les clés de compréhension de ce marché en plein essor.
Complète, elle aborde de nombreuses thématiques, dont un véritable recensement de l’offre : présentation de l’établissement (type, implantation, date de création, etc.), type et nombre d’hébergements proposés, équipements et prestations, gamme de confort, ainsi que des données de gestion et de fréquentation sur l’année 2021.
Toutes ces informations permettent de donner un panorama concret et précis du marché de l’insolite en France, mais aussi par région, des hébergements insolites au sein du pays.
L'agence, fondée en 2016 par Adeline Lenoir, a donc mené un travail de plusieurs mois pour recenser l’offre existante. L’étude sollicitée permet de fournir les clés de compréhension de ce marché en plein essor.
Complète, elle aborde de nombreuses thématiques, dont un véritable recensement de l’offre : présentation de l’établissement (type, implantation, date de création, etc.), type et nombre d’hébergements proposés, équipements et prestations, gamme de confort, ainsi que des données de gestion et de fréquentation sur l’année 2021.
Toutes ces informations permettent de donner un panorama concret et précis du marché de l’insolite en France, mais aussi par région, des hébergements insolites au sein du pays.
Une deuxième étape plus qualitative auprès des hébergeurs
Adeline Lenoir, directrice et fondatrice d'Hôtes-Insolites, avait estimé selon sa propre expérience qu’il devait y avoir environ 1 500 propositions insolites.
En fait, elle en a trouvé le double : « Nous avons recensé 3 026 sites d’hébergements insolites en France pour un total de presque 10 000 modules d’hébergements. Un peu plus de 500 de ces sites sont des campings, les autres étants principalement des chambres d’hôtes ou des gîtes », commente-t-elle.
L’étude permet de constituer une première base de données nationale, qui n’avait jamais été établie auparavant.
Un travail de fourmi entrepris par le cabinet spécialisé Protourisme qui a fait le tour des 26 sites spécialisés dans le référencement des hébergements insolites en France ainsi que des principales grosses plates-formes de location (AirBnB, Abritel, Booking ou Le bon coin).
Le cabinet a aussi effectué des recherches par mots-clés sur la totalité des départements français, pour compléter l’inventaire.
Hôtes-Insolites souhaitait en savoir plus sur les pratiques des hébergeurs et les conditions du marché. Sur les 3 000 hébergeurs interrogés, 370 ont accepté de transmettre leurs chiffres à Protourisme qui en a déduit un certain nombre d’informations utiles.
Les résultats moyens révèlent ainsi un budget pour une nuit de 142€ avec une durée de séjour de 1,7 nuit. L’ensemble des données récoltées permet d’estimer un chiffre d’affaires global de 220 millions d’euros.
En fait, elle en a trouvé le double : « Nous avons recensé 3 026 sites d’hébergements insolites en France pour un total de presque 10 000 modules d’hébergements. Un peu plus de 500 de ces sites sont des campings, les autres étants principalement des chambres d’hôtes ou des gîtes », commente-t-elle.
L’étude permet de constituer une première base de données nationale, qui n’avait jamais été établie auparavant.
Un travail de fourmi entrepris par le cabinet spécialisé Protourisme qui a fait le tour des 26 sites spécialisés dans le référencement des hébergements insolites en France ainsi que des principales grosses plates-formes de location (AirBnB, Abritel, Booking ou Le bon coin).
Le cabinet a aussi effectué des recherches par mots-clés sur la totalité des départements français, pour compléter l’inventaire.
Hôtes-Insolites souhaitait en savoir plus sur les pratiques des hébergeurs et les conditions du marché. Sur les 3 000 hébergeurs interrogés, 370 ont accepté de transmettre leurs chiffres à Protourisme qui en a déduit un certain nombre d’informations utiles.
Les résultats moyens révèlent ainsi un budget pour une nuit de 142€ avec une durée de séjour de 1,7 nuit. L’ensemble des données récoltées permet d’estimer un chiffre d’affaires global de 220 millions d’euros.
Un hébergement qui évolue du rustique vers le luxe
Si l'on revient aux premières estimations après l’apparition du phénomène des hébergements insolites à la fin des années 90 (Cf : Guide des hébergements insolites de Denise Cabelli), la croissance a été modeste, un phénomène marginal jusqu’à l’approche de la pandémie.
Un coup d’accélérateur a été perçu à partir de 2018, avec une médiatisation qui s’est renforcé en raison du caractère original des offres.
Les professionnels se sont davantage saisis de l’opportunité d’un marché en croissance avec 40% de l’offre actuelle qui est apparue au cours des 4 dernières années. La crise sanitaire a mis un léger coup de frein aux investissements mais ils reprennent avec l’intérêt marqué de la part de la clientèle.
Comme le constate Hôtes Insolites, « si les premiers hébergements (tipis, roulottes et cabanes perchées) étaient en mode Robinson Crusoé, ce temps est aujourd’hui révolu : seuls 4% des hébergements interrogés ne proposent aucun confort (ni eau, ni électricité) tandis que 75% des hébergements proposent des prestations hôtelières (petits-déjeuners, lits faits à l’arrivée et ménage inclus) ; 17% offrent un service de type jacuzzi ou sauna et 58% des sites ont un accès au wifi ».
L’appréciation de la clientèle s’en ressent puisque les notes des hébergeurs sur les sites Google, TripAdvisor, Facebook et Booking culminent dans des sommets exceptionnels, sans doute en raison du dépaysement et de l’expérience.
Protourisme résume la note à 9.4/10 sur 200 hébergements pris au hasard.
Un coup d’accélérateur a été perçu à partir de 2018, avec une médiatisation qui s’est renforcé en raison du caractère original des offres.
Les professionnels se sont davantage saisis de l’opportunité d’un marché en croissance avec 40% de l’offre actuelle qui est apparue au cours des 4 dernières années. La crise sanitaire a mis un léger coup de frein aux investissements mais ils reprennent avec l’intérêt marqué de la part de la clientèle.
Comme le constate Hôtes Insolites, « si les premiers hébergements (tipis, roulottes et cabanes perchées) étaient en mode Robinson Crusoé, ce temps est aujourd’hui révolu : seuls 4% des hébergements interrogés ne proposent aucun confort (ni eau, ni électricité) tandis que 75% des hébergements proposent des prestations hôtelières (petits-déjeuners, lits faits à l’arrivée et ménage inclus) ; 17% offrent un service de type jacuzzi ou sauna et 58% des sites ont un accès au wifi ».
L’appréciation de la clientèle s’en ressent puisque les notes des hébergeurs sur les sites Google, TripAdvisor, Facebook et Booking culminent dans des sommets exceptionnels, sans doute en raison du dépaysement et de l’expérience.
Protourisme résume la note à 9.4/10 sur 200 hébergements pris au hasard.
Une clientèle qui se confirme, un marché qui se professionnalise
L’étude de la demande menée par l’agence en 2019 faisait déjà les mêmes constatations : la clientèle de ce type d’hébergement est majoritairement constituée de couples âgés entre 31 et 45 ans.
De même, les hébergeurs confirment que la clientèle est pour moitié locale (47% à moins de 2 heures de trajet) et pour les autres : 37% entre 2h et 4h, 13% du reste de la France. Ces chiffres laissent 3% de clientèle étrangère, ce qui représente peut-être le plus gros potentiel de développement.
L’étude commandée par Hôtes-Insolites n’est pas totalement désintéressée. Cette croissance du marché n’est pas que le fait de professionnels aguerris et nombre d’entre eux ont besoin d’être accompagnés.
C’est la vocation de l’agence qui a pour ambition de participer au développement du secteur avec un accent supplémentaire mis sur un tourisme plus responsable.
Outre les programmes de formation, Hôtes Insolites développe son propre label, déjà adopté par 75 structures différentes. Elle assiste les opérateurs pour trouver leurs équipements et fournir des informations globales via son observatoire.
Adeline Lenoir confirme par son enquête que les hébergements insolites sont désormais bien ancrés dans le paysage touristique français. Elle en appelle aux institutionnels « pour qu’ils en tiennent compte et qu’une réglementation adaptée apparaisse, pour favoriser leur développement, non l’inverse ! »
Lire aussi :
- Horizonia, l’événement professionnel du tourisme durable
- Insolite : entre camping et parc animalier, le Domaine de la Dombes se réinvente
De même, les hébergeurs confirment que la clientèle est pour moitié locale (47% à moins de 2 heures de trajet) et pour les autres : 37% entre 2h et 4h, 13% du reste de la France. Ces chiffres laissent 3% de clientèle étrangère, ce qui représente peut-être le plus gros potentiel de développement.
L’étude commandée par Hôtes-Insolites n’est pas totalement désintéressée. Cette croissance du marché n’est pas que le fait de professionnels aguerris et nombre d’entre eux ont besoin d’être accompagnés.
C’est la vocation de l’agence qui a pour ambition de participer au développement du secteur avec un accent supplémentaire mis sur un tourisme plus responsable.
Outre les programmes de formation, Hôtes Insolites développe son propre label, déjà adopté par 75 structures différentes. Elle assiste les opérateurs pour trouver leurs équipements et fournir des informations globales via son observatoire.
Adeline Lenoir confirme par son enquête que les hébergements insolites sont désormais bien ancrés dans le paysage touristique français. Elle en appelle aux institutionnels « pour qu’ils en tiennent compte et qu’une réglementation adaptée apparaisse, pour favoriser leur développement, non l’inverse ! »
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