
Vacances d'été à l'étranger : 200 000 partants de plus mais un budget en baisse de 500 € ! Depositphotos.com Auteur nito103
Comment se profile l'année touristique 2025 ?
Protourisme vient de dévoiler les résultats d'une enquête (voir méthodologie dans l'encadré ci-dessous) qui s'inscrivent dans la lignée de 2024. Après deux années records en 2022 et 2023 de départ en vacances des Français, l’année 2025 confirme la chute des taux de départ constatée l’an passé.
Ainsi le taux de départ en vacances est en baisse de 1 point avec 62% des Français qui partiront pour des séjours de 4 nuits et plus, contre 63% en 2024, 65% en 2023 et 67% en 2022.
"Pendant l'ère post-Covid, nous avons connu une très forte reprise des départs en vacances. Les Français avaient envie de sortir après avoir été enfermés chez eux, et ils avaient du pouvoir d'achat. Dans le même temps, la France a enregistré une baisse continue du taux chômage. Il faut savoir qu'un chômeur de moins cela impacte 6 personnes de l'entourage : la famille, les ascendants, descendants... Pour faire simple, lorsqu'on a un enfant au chômage, on a tendance à faire plus attention. Enfin, toutes les destinations n'étaient pas ouvertes avec moins de vols. Cela a bénéficié à la destination France, mis à part les régions très dépendantes des clientèles étrangère telles que Paris et la Côte d'Azur." résume Didier Arino, Directeur Général de Protourisme.
La baisse des taux de départ est plus particulièrement marquée chez les salariés ayant entre 1 et 1,3 SMIC de revenus mensuels, chez les indépendants et les salariés des petites entreprises.
Lire aussi : Vacances d'été : les agences de voyages gagnent du terrain, la vente à distance recule !
Protourisme vient de dévoiler les résultats d'une enquête (voir méthodologie dans l'encadré ci-dessous) qui s'inscrivent dans la lignée de 2024. Après deux années records en 2022 et 2023 de départ en vacances des Français, l’année 2025 confirme la chute des taux de départ constatée l’an passé.
Ainsi le taux de départ en vacances est en baisse de 1 point avec 62% des Français qui partiront pour des séjours de 4 nuits et plus, contre 63% en 2024, 65% en 2023 et 67% en 2022.
"Pendant l'ère post-Covid, nous avons connu une très forte reprise des départs en vacances. Les Français avaient envie de sortir après avoir été enfermés chez eux, et ils avaient du pouvoir d'achat. Dans le même temps, la France a enregistré une baisse continue du taux chômage. Il faut savoir qu'un chômeur de moins cela impacte 6 personnes de l'entourage : la famille, les ascendants, descendants... Pour faire simple, lorsqu'on a un enfant au chômage, on a tendance à faire plus attention. Enfin, toutes les destinations n'étaient pas ouvertes avec moins de vols. Cela a bénéficié à la destination France, mis à part les régions très dépendantes des clientèles étrangère telles que Paris et la Côte d'Azur." résume Didier Arino, Directeur Général de Protourisme.
La baisse des taux de départ est plus particulièrement marquée chez les salariés ayant entre 1 et 1,3 SMIC de revenus mensuels, chez les indépendants et les salariés des petites entreprises.
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Quid du budget pour les départs en vacances d'été ?
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Dans le même temps le budget par foyer consacré aux vacances d’été en France est en légère hausse (+3,7%) par rapport à 2024 à 2 345€ en 2025 contre 2 262€ en 2024.
"Quand on a à moins de partants, ce sont les petits budgets qui ne partent pas donc mécaniquement, il y a une petite augmentation de la moyenne du budget. Autre facteur : les Français ont intégré l’augmentation des prix dans le secteur du tourisme, d’où le succès des destinations étrangères à faible coût qui permettent de moins se restreindre sur les à-côtés." explique Didier Arino.
Cette année 18% des vacanciers disent avoir un budget vacances en hausse contre 10% l’an dernier, tandis que seulement 10% affirment avoir un budget en baisse et les 2/3 des partants disent avoir un budget équivalent à l’an passé.
"Un Français sur deux, pour préserver son budget vacances, réduit sur d'autres dépenses quotidiennes, c'est à dire qu'il faut plus attention aux achats alimentaires, à l'habillement... et il fait du tourisme véritablement une priorité" poursuit le directeur général de Protourisme.
Un constat qui rejoint, l'étude réalisée par le cabinet Raffour Interactif qui a annoncé que 48% des Français se disent prêts à sacrifier d’autres dépenses pour partir quelques jours, un chiffre en progression de deux points par rapport à l’an dernier.
"Quand on a à moins de partants, ce sont les petits budgets qui ne partent pas donc mécaniquement, il y a une petite augmentation de la moyenne du budget. Autre facteur : les Français ont intégré l’augmentation des prix dans le secteur du tourisme, d’où le succès des destinations étrangères à faible coût qui permettent de moins se restreindre sur les à-côtés." explique Didier Arino.
Cette année 18% des vacanciers disent avoir un budget vacances en hausse contre 10% l’an dernier, tandis que seulement 10% affirment avoir un budget en baisse et les 2/3 des partants disent avoir un budget équivalent à l’an passé.
"Un Français sur deux, pour préserver son budget vacances, réduit sur d'autres dépenses quotidiennes, c'est à dire qu'il faut plus attention aux achats alimentaires, à l'habillement... et il fait du tourisme véritablement une priorité" poursuit le directeur général de Protourisme.
Un constat qui rejoint, l'étude réalisée par le cabinet Raffour Interactif qui a annoncé que 48% des Français se disent prêts à sacrifier d’autres dépenses pour partir quelques jours, un chiffre en progression de deux points par rapport à l’an dernier.
Vacances d'été à l'étranger : 200 000 partants de plus mais un budget en baisse de 500 € !
Seulement 51% des Français s’offriront un séjour dans un hébergement payant au cours de l’année contre plus de 55% en 2022 et 2023. Si l'on se concentre sur les départs France versus étrangers, il y a une vraie dichotomie.
8,3 millions des vacanciers de l’été envisagent de partir à l’étranger en hébergement payant, ce qui représente une hausse de 200 000 personnes par rapport à l’an dernier et 15,5 millions de s’offrir des vacances payantes dans l’hexagone, soit une baisse de 600 000 personnes.
A l’étranger, les destinations de la Méditerranée sont les plus prisées pour 60% de partants en dehors de l’hexagone, l’Asie est en forte hausse alors que les États-Unis subissent la plus forte chute avec les Caraïbes.
Différence également dans les budgets. Si pour la France, le budget augmente de 83 euros par foyer, à l'étranger, il baisse de 500 euros par foyer à 3 231 euros.
"Nous constatons des tarifs plus avantageux sur l'aérien, le retour de destinations plus abordables comme celles du Maghreb, et le grand succès des destinations asiatiques qui cartonnent" précise Didier Arino.
27% des vacanciers disent attendre les promotions avant de réserver contre 25% l’an dernier confirmant le décalage qui existe entre les prix pratiqués par les acteurs et le budget des vacanciers français. Le prix est annoncé comme déterminant par 77% des vacanciers contre 70% l’an passé.
8,3 millions des vacanciers de l’été envisagent de partir à l’étranger en hébergement payant, ce qui représente une hausse de 200 000 personnes par rapport à l’an dernier et 15,5 millions de s’offrir des vacances payantes dans l’hexagone, soit une baisse de 600 000 personnes.
A l’étranger, les destinations de la Méditerranée sont les plus prisées pour 60% de partants en dehors de l’hexagone, l’Asie est en forte hausse alors que les États-Unis subissent la plus forte chute avec les Caraïbes.
Différence également dans les budgets. Si pour la France, le budget augmente de 83 euros par foyer, à l'étranger, il baisse de 500 euros par foyer à 3 231 euros.
"Nous constatons des tarifs plus avantageux sur l'aérien, le retour de destinations plus abordables comme celles du Maghreb, et le grand succès des destinations asiatiques qui cartonnent" précise Didier Arino.
27% des vacanciers disent attendre les promotions avant de réserver contre 25% l’an dernier confirmant le décalage qui existe entre les prix pratiqués par les acteurs et le budget des vacanciers français. Le prix est annoncé comme déterminant par 77% des vacanciers contre 70% l’an passé.
Les réseaux sociaux un vrai impact sur le choix des vacances ?
Selon Protourisme, l’entourage est à 65% la source qui influence le choix du séjour devant les sites des destinations à 45%, les sites de réservation en ligne à 37%, les sites des comparateurs à 32%, la presse à 26%, les forums et blogs de voyage à 19%, les réseaux sociaux et influenceurs à 15%.
"Sur la tranche d'âge des plus de 45 ans, le poids des blogueurs et des influenceurs est très faible, alors que chez les jeunes, l'influence des réseaux sociaux est beaucoup plus forte. Ils ont un comportement totalement différent", nous souligne Didier Arino.
"Sur la tranche d'âge des plus de 45 ans, le poids des blogueurs et des influenceurs est très faible, alors que chez les jeunes, l'influence des réseaux sociaux est beaucoup plus forte. Ils ont un comportement totalement différent", nous souligne Didier Arino.
Qui voyagent le plus ?
Les cadres qui ne représentent que 12% de la population active représentent 21% des vacanciers pour près de 30% des séjours et 37% des dépenses de vacances tandis qu’à l’inverse les retraités représentent près de 30% de la population pour 27% des vacanciers et 22% des dépenses. Les employés et les professions intermédiaires représentent un peu plus de la population et le même pourcentage des vacanciers pour près de 30% des dépenses.
A noter que le taux de départ en vacances des salariés du public est toujours de 8 points supérieur à ceux du privé, et les salariés des grandes entreprises ont un taux de départ en vacances quasiment au même niveau que celui des cadres.
A noter que le taux de départ en vacances des salariés du public est toujours de 8 points supérieur à ceux du privé, et les salariés des grandes entreprises ont un taux de départ en vacances quasiment au même niveau que celui des cadres.
Méthodologie Protourisme
Synthèse de l’enquête réalisée du 24 février au 07 mars 2025.
Etude Protourisme sur les Vacances des Français réalisée auprès de 1 087 personnes représentatives de la population française pour définir le profil des vacanciers et une étude auprès de 2 100 personnes ayant l’intention de partir en Vacances en 2024 selon la méthode des quotas.
Etude Protourisme sur les Vacances des Français réalisée auprès de 1 087 personnes représentatives de la population française pour définir le profil des vacanciers et une étude auprès de 2 100 personnes ayant l’intention de partir en Vacances en 2024 selon la méthode des quotas.