A qui la faute ?
Les hôtels ont perdu leurs âmes dénonce l’UHI (Union des Hôteliers indépendants).
Paul Roll, ancien directeur général de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, insiste sur le poids des OTA « rançonnant littéralement la profession avec des exigences exorbitantes de commissionnement ».
Mais une fois cette ‘’dénonciation énoncée’’, il proclame la nécessité de se défendre et de se fédérer afin d’acheter des positions dans de meilleures conditions.
En soulignant déjà qu’avec 200 hôtels on peut peser sur le marché et surtout de pratiquer des taux de commission ‘’epsilon’’ par rapport à celles des OTA.
Paul Roll, ancien directeur général de l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris, insiste sur le poids des OTA « rançonnant littéralement la profession avec des exigences exorbitantes de commissionnement ».
Mais une fois cette ‘’dénonciation énoncée’’, il proclame la nécessité de se défendre et de se fédérer afin d’acheter des positions dans de meilleures conditions.
En soulignant déjà qu’avec 200 hôtels on peut peser sur le marché et surtout de pratiquer des taux de commission ‘’epsilon’’ par rapport à celles des OTA.
CtoC
Airbnb était attendu au tournant.
De la part des hôteliers, il se place comme un concurrent dangereux avec des pratiques pas toujours loyales.
On pense au différentiel de TVA, l’absence de règles, une inégalité devant la fiscalité…
On connaît les griefs dénoncés par la corporation.
Olivier Gremillon, directeur - Europe de l'Ouest & Afrique - a astucieusement contourné les objections habituelles pour insister sur l’offre complémentaire de AIRBNB sur le marché : « Nous ne nous adressons pas à la même clientèle.
Les hôtels reçoivent des clients sur 1 à 2 jours, généralement seul et des voyageurs d’affaires.
Nos offres s’adressent plutôt à des familles pour des séjours un peu plus longs : de 4 jours par exemple.
Nous sommes donc en grande partie complémentaire et je dirais même heureusement.
Par exemple, regardez la situation de Paris : notre potentiel s’élève à 1500 chambres, ce que de toutes les façons le parc actuel des hôtels ne peut pas offrir.
Nous avons fait gagner 10 ans à la capitale sur l’accueil des touristes. »
De la part des hôteliers, il se place comme un concurrent dangereux avec des pratiques pas toujours loyales.
On pense au différentiel de TVA, l’absence de règles, une inégalité devant la fiscalité…
On connaît les griefs dénoncés par la corporation.
Olivier Gremillon, directeur - Europe de l'Ouest & Afrique - a astucieusement contourné les objections habituelles pour insister sur l’offre complémentaire de AIRBNB sur le marché : « Nous ne nous adressons pas à la même clientèle.
Les hôtels reçoivent des clients sur 1 à 2 jours, généralement seul et des voyageurs d’affaires.
Nos offres s’adressent plutôt à des familles pour des séjours un peu plus longs : de 4 jours par exemple.
Nous sommes donc en grande partie complémentaire et je dirais même heureusement.
Par exemple, regardez la situation de Paris : notre potentiel s’élève à 1500 chambres, ce que de toutes les façons le parc actuel des hôtels ne peut pas offrir.
Nous avons fait gagner 10 ans à la capitale sur l’accueil des touristes. »
Tout ce qui est défensif est perdant
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Nathalie Kosciusko-Morizet, ancienne Ministre, était dans le ton, lors de son intervention, et engage les acteurs à être proactif.
« Vous ne pouvez pas aller contre les OTA.
Tout ce qui est défensif est perdant.
Si on est volontaire, c’est sur notre valeur ajoutée que nous trouvons nos meilleurs arguments. Le conflit n’est jamais porteur de solutions. »
Pour les hôtels, inutile de le rappeler, la maîtrise de la Data est la seule solution pour apporter de la valeur ajoutée.
« Vous ne pouvez pas aller contre les OTA.
Tout ce qui est défensif est perdant.
Si on est volontaire, c’est sur notre valeur ajoutée que nous trouvons nos meilleurs arguments. Le conflit n’est jamais porteur de solutions. »
Pour les hôtels, inutile de le rappeler, la maîtrise de la Data est la seule solution pour apporter de la valeur ajoutée.