Quel bilan et quelles perspectives online pour l’hôtellerie ?

Le débat a opposé le discours de Rémi Ohayon, auteur et conseiller en référencement de site internet, élu meilleur ouvrier de France : « Les hôteliers ne peuvent "plus vivre" étranglé par des taux de commissions ‘’prohibitifs’’.

Il est impératif de quitter la dépendance des OTA ».

A cela Jean-Pierre Nadir, président de Easy Voyages, insistait pour ne pas se tromper de cible.

« La part de marché de Google est, en France, de 97%.

Quelle est la logique économique de tous les acteurs du Web?

Pas de se battre contre les comparateurs en tous cas, dans le cas contraire il ne faudra pas se plaindre dans 2 ans et se lamenter en disant "Google m’a tué" ».

Déclaration soutenue par Guillaume Victor Thomas, président Ecotour, qui insistait sur la valeur ajoutée de l’intermédiation ce qui est autant « de caution, de services, de valeur légale pour le consommateur ».

Voilà, en quelques lignes, quels ont été les principaux messages du Totec 2013, le tout parfaitement rythmé par un Fréderic Vanhoutte, très à l’aise, qui donnait la parole pendant 20 minutes à tous les conférenciers et réservait 5 minutes aux questions-réponses.

On retiendra de cette journée la nécessité ‘’absolue’’ de bien connaître ses clients pour protéger ses marques et mieux contrôler le rôle des intermédiaires.

Il n’aura échappé à aucun des participants de l’impératif absolu d’utiliser "a fond" les nouvelles technologies.

Pour les grandes entreprises, ce n’est pas une surprise.

Pour les TPE, par contre, c’est souvent une démarche nouvelle, mais elle représente la seule possibilité de protéger leur marque.

Ça tombe bien, les NTIC ne cessent d’améliorer leur accessibilité et leur coût pour être plus proche des utilisateurs et donc …des TPE.