La fermeture du vol Qatar Airways entre Nice et Doha le 31 mai 2013 pose beaucoup de questions sur la manière dont celle ci a été décidée et de nombreuses zones d'ombres sont encore à éclaircir.
On pourrait se dire que c'est pour une histoire de rentabilité que cette fermeture a été prise, mais là n'est pas la raison.
C'est au niveau des droits de trafic que cette fermeture a été décidée, mais la manière dont cela a été fait relève d'une véritable opacité, et semble bien loin de la raison officiellement avancée.
Ceux ci sont limités à 21 vols hebdomadaires entre la France et le Qatar.
La fermeture de la ligne était programmée dès son ouverture le 24 novembre 2010.
Au départ il était prévu que ce Nice – Doha via Milan opéré 3 fois par semaine (mercredi, vendredi et dimanche) ne soit que provisoire et se transforme progressivement en vol nonstop et quotidien. (Lire)
On pourrait se dire que c'est pour une histoire de rentabilité que cette fermeture a été prise, mais là n'est pas la raison.
C'est au niveau des droits de trafic que cette fermeture a été décidée, mais la manière dont cela a été fait relève d'une véritable opacité, et semble bien loin de la raison officiellement avancée.
Ceux ci sont limités à 21 vols hebdomadaires entre la France et le Qatar.
La fermeture de la ligne était programmée dès son ouverture le 24 novembre 2010.
Au départ il était prévu que ce Nice – Doha via Milan opéré 3 fois par semaine (mercredi, vendredi et dimanche) ne soit que provisoire et se transforme progressivement en vol nonstop et quotidien. (Lire)
Qatar Airways a t-elle vraiement besoin de se développer davantage sur la capitale ?
Ceux sont les perspectives de vol nonstop et quotidien entre Nice et Doha qui va progressivement être à l'origine de sa fermeture forcée le 31 mai 2013. Mais qui avait intérêt à ce que ce développement de cette nouvelle ligne ne puisse pas voir le jour?
Pour comprendre qui est derrière cela, revenons sur l'autre ligne que Qatar Airways opère en France Paris/CDG - Doha 14 fois par semaine au moment de l'ouverture du Nice – Doha le 24 novembre 2010, et étudions son évolution depuis.
Il n'a pas fallu attendre 2 mois après l'ouverture de la ligne de Nice pour apprendre que le vol au départ de Paris passe de 14 à 16 vols par semaine.
Cette décision condamne d'avance Qatar Airways à renoncer au vol nonstop et quotidien au départ de Nice et l'oblige à réclamer des droits de trafic supplémentaires auprès de la DGAC,
Des droits qui lui ont toujours été refusés. Puis 18 vols en 2012 et 21 vols en 2013, le verdict est tombé.
Mais arrêtons nous un instant sur le renforcement du Paris Doha. On nous fait croire que Qatar Airways a besoin de se développer davantage sur la capitale et que cela est prioritaire par rapport à Nice, on est en droit de douter de cela.
Il est plus probable que Qatar Airways a reçu des pressions de la part d'un autre interlocuteur qui l'a obligé à se renforcer sur CDG au point de sacrifier Nice, mais qui ça peut être ?
Air France ? Pas forcément car un renforcement du Paris/CDG Doha nuirait fortement à ses intérêts surtout en direction de l'Asie. Mais alors qui ?
La réponse est Aéroports de Paris, mais quel intérêt ADP pouvait défendre pour être derrière cette décision ?
Pour comprendre qui est derrière cela, revenons sur l'autre ligne que Qatar Airways opère en France Paris/CDG - Doha 14 fois par semaine au moment de l'ouverture du Nice – Doha le 24 novembre 2010, et étudions son évolution depuis.
Il n'a pas fallu attendre 2 mois après l'ouverture de la ligne de Nice pour apprendre que le vol au départ de Paris passe de 14 à 16 vols par semaine.
Cette décision condamne d'avance Qatar Airways à renoncer au vol nonstop et quotidien au départ de Nice et l'oblige à réclamer des droits de trafic supplémentaires auprès de la DGAC,
Des droits qui lui ont toujours été refusés. Puis 18 vols en 2012 et 21 vols en 2013, le verdict est tombé.
Mais arrêtons nous un instant sur le renforcement du Paris Doha. On nous fait croire que Qatar Airways a besoin de se développer davantage sur la capitale et que cela est prioritaire par rapport à Nice, on est en droit de douter de cela.
Il est plus probable que Qatar Airways a reçu des pressions de la part d'un autre interlocuteur qui l'a obligé à se renforcer sur CDG au point de sacrifier Nice, mais qui ça peut être ?
Air France ? Pas forcément car un renforcement du Paris/CDG Doha nuirait fortement à ses intérêts surtout en direction de l'Asie. Mais alors qui ?
La réponse est Aéroports de Paris, mais quel intérêt ADP pouvait défendre pour être derrière cette décision ?
Le rôle d'ADP
Un renforcement de la ligne Qatar Airways à Nice aurait entraîné une dynamique favorable à ce que d'autres opérateurs du golfe et d'Asie ouvrent aussi des vols vers la plateforme azuréenne, c'est moins de correspondances via CDG pour se rendre vers l'Asie au départ de la France.
N'oublions pas que les passagers en correspondances à CDG représentent plus de 25% du nombre total des voyageurs sur la plateforme parisienne et c'est une manne financière très importante pour ADP.
Or Qatar Airways figure parmi les signataires des TGV Air système bi-modal (TGV / Avion) favorisant largement le développement de CDG au détriment des autres aéroports français, un développement accru du vol de Nice aurait été néfaste pour les TGV Air, et donc pour ADP.
Évidemment qu'ADP ne va pas l'avouer publiquement, vu les enjeux financiers qu'il y a derrière cette histoire. C’est une pure affaire de lobbying, une histoire de gros sous, mais qui se fait au détriment de l’intérêt des usagers et des citoyens.
En attendant l'aéroport de Nice et ses usagers sont pénalisés par cette fermeture de la ligne Nice – Doha le 31 mai 2013 car c'est un accès rapide vers l'Asie en moins.
Il faut tout faire pour que Qatar Airways puisse revenir le plus tôt possible sur Nice afin que cela ne freine pas les projets de développement de l'activité long courrier au départ de cette plate-forme, car celles ci peuvent venir uniquement si il y a une dynamique favorable.
On peut comprendre qu'Air France s'inquiète de la montée en puissance des opérateurs du golfe en France, mais elle doit laisser ceux-ci se développer dans les autres villes françaises que Paris vu qu'elle ne tient pas à y développer une activité intercontinentale en dehors de la capitale.
En revanche pour aller dans le sens d'Air France, il serait temps que la DGAC refuse catégoriquement tout renforcement supplémentaire des opérateurs du golfe sur Paris. Comme ça Air France et les autres aéroports français que Paris (Bordeaux, Nantes, Nice, Toulouse, Lyon et Marseille) pourront y trouver leur compte.
Pour terminer si la DGAC refuse continuellement à ce que les droits de trafic entre la France et le Qatar soient augmenté alors la DGAC doit obliger Qatar Airways à transférer son troisième vol quotidien entre Paris et Doha, dont le seul but est d'augmenter les correspondances via CDG par le biais des TGV Air et non de desservir la seule ville de Paris, pour favoriser le Nice Doha comme cela était prévu par l'opérateur depuis le 24 novembre 2010.
Cordialement
Gilles Trehin
Un lecteur de TourMaG.Com
N'oublions pas que les passagers en correspondances à CDG représentent plus de 25% du nombre total des voyageurs sur la plateforme parisienne et c'est une manne financière très importante pour ADP.
Or Qatar Airways figure parmi les signataires des TGV Air système bi-modal (TGV / Avion) favorisant largement le développement de CDG au détriment des autres aéroports français, un développement accru du vol de Nice aurait été néfaste pour les TGV Air, et donc pour ADP.
Évidemment qu'ADP ne va pas l'avouer publiquement, vu les enjeux financiers qu'il y a derrière cette histoire. C’est une pure affaire de lobbying, une histoire de gros sous, mais qui se fait au détriment de l’intérêt des usagers et des citoyens.
En attendant l'aéroport de Nice et ses usagers sont pénalisés par cette fermeture de la ligne Nice – Doha le 31 mai 2013 car c'est un accès rapide vers l'Asie en moins.
Il faut tout faire pour que Qatar Airways puisse revenir le plus tôt possible sur Nice afin que cela ne freine pas les projets de développement de l'activité long courrier au départ de cette plate-forme, car celles ci peuvent venir uniquement si il y a une dynamique favorable.
On peut comprendre qu'Air France s'inquiète de la montée en puissance des opérateurs du golfe en France, mais elle doit laisser ceux-ci se développer dans les autres villes françaises que Paris vu qu'elle ne tient pas à y développer une activité intercontinentale en dehors de la capitale.
En revanche pour aller dans le sens d'Air France, il serait temps que la DGAC refuse catégoriquement tout renforcement supplémentaire des opérateurs du golfe sur Paris. Comme ça Air France et les autres aéroports français que Paris (Bordeaux, Nantes, Nice, Toulouse, Lyon et Marseille) pourront y trouver leur compte.
Pour terminer si la DGAC refuse continuellement à ce que les droits de trafic entre la France et le Qatar soient augmenté alors la DGAC doit obliger Qatar Airways à transférer son troisième vol quotidien entre Paris et Doha, dont le seul but est d'augmenter les correspondances via CDG par le biais des TGV Air et non de desservir la seule ville de Paris, pour favoriser le Nice Doha comme cela était prévu par l'opérateur depuis le 24 novembre 2010.
Cordialement
Gilles Trehin
Un lecteur de TourMaG.Com