L’Ile de France et en particulier Paris connaissent un mois d’août particulièrement délicat. Le recul des taux d’occupation s’accompagne d’une guerre tarifaire très coûteuse en termes de RevPAR (-8,8% à Paris intra muros).
En revanche, certaines régions sortent leur épingle du jeu avec des résultats en hausse par rapport à août 2003. C’est le cas notamment pour la façade Atlantique et la région Midi-Pyrénées.
Le mois de juillet avait déjà marqué un coup d’arrêt dans une reprise pourtant bien amorcée depuis le mois de mai. Au mois d’août, l’infléchissement de tendance se confirme. Ainsi toutes catégories hôtelières confondues, le recul du taux d’occupation est sensible, -1,7 point. Il est de plus de 3 points dans les catégories moyen et haut de gamme.
Second mois consécutif de recul du RevPAR
Avec des prix moyens stables d’une année à l’autre, le revenu par chambre disponible affiche un repli de 2,1% à 48,5 euros. Par ailleurs, on observe un glissement de fréquentation entre les catégories qui traduit aussi un souci d’économie de la part des touristes.
En particulier, le créneau moyen de gamme voit une partie de la clientèle tentée par les prix plus raisonnables des deux étoiles pour des prestations en constante amélioration.
Aussi, alors que les prix moyens sont stables ou progressent sur les catégories économiques ou haut de gamme, les établissements 3* voient ceux-ci s’afficher en retrait d’une année à l’autre.
Sur les 8 premiers mois de l’année, l’évolution du RevPAR cumulé est encore toutefois supérieure à 2%. Toutes les catégories affichent des hausses de RevPAR, même si elles restent relativement faibles sur les segments moyens et haut de gamme.
Une période de rentrée cruciale pour l’hôtellerie parisienne
La baisse d’activité est sensible dans pratiquement toutes les régions, mais elle est nettement plus modérée sur la façade Atlantique et dans la partie ouest de l’hexagone. Certaines grandes métropoles font même des scores très honorables, comme Bordeaux et Toulouse.
L’Ile-de-France n’échappe pas à la baisse d’activité, accentuée par une bataille tarifaire très marquée, tant dans la capitale que dans les départements périphériques. Cette dégradation des RevPAR pèse fortement sur la moyenne nationale, alors que globalement la Province a réussi à maintenir une légère progression de 0,2 %.
Les mois de juillet et août auront donc été décevants pour les professionnels du tourisme après les déboires de l’année 2003 et un bon début d’année 2004. Dans ce contexte, la rentrée de septembre et octobre va prendre un caractère crucial pour remettre le secteur hôtelier sur les chemins de la croissance, en particulier à Paris où l’on attend beaucoup des congrès et salons et notamment du Mondial de l’Automobile qui vient d’ouvrir ses portes.
La Rédaction - redaction@tourmag.com
En revanche, certaines régions sortent leur épingle du jeu avec des résultats en hausse par rapport à août 2003. C’est le cas notamment pour la façade Atlantique et la région Midi-Pyrénées.
Le mois de juillet avait déjà marqué un coup d’arrêt dans une reprise pourtant bien amorcée depuis le mois de mai. Au mois d’août, l’infléchissement de tendance se confirme. Ainsi toutes catégories hôtelières confondues, le recul du taux d’occupation est sensible, -1,7 point. Il est de plus de 3 points dans les catégories moyen et haut de gamme.
Second mois consécutif de recul du RevPAR
Avec des prix moyens stables d’une année à l’autre, le revenu par chambre disponible affiche un repli de 2,1% à 48,5 euros. Par ailleurs, on observe un glissement de fréquentation entre les catégories qui traduit aussi un souci d’économie de la part des touristes.
En particulier, le créneau moyen de gamme voit une partie de la clientèle tentée par les prix plus raisonnables des deux étoiles pour des prestations en constante amélioration.
Aussi, alors que les prix moyens sont stables ou progressent sur les catégories économiques ou haut de gamme, les établissements 3* voient ceux-ci s’afficher en retrait d’une année à l’autre.
Sur les 8 premiers mois de l’année, l’évolution du RevPAR cumulé est encore toutefois supérieure à 2%. Toutes les catégories affichent des hausses de RevPAR, même si elles restent relativement faibles sur les segments moyens et haut de gamme.
Une période de rentrée cruciale pour l’hôtellerie parisienne
La baisse d’activité est sensible dans pratiquement toutes les régions, mais elle est nettement plus modérée sur la façade Atlantique et dans la partie ouest de l’hexagone. Certaines grandes métropoles font même des scores très honorables, comme Bordeaux et Toulouse.
L’Ile-de-France n’échappe pas à la baisse d’activité, accentuée par une bataille tarifaire très marquée, tant dans la capitale que dans les départements périphériques. Cette dégradation des RevPAR pèse fortement sur la moyenne nationale, alors que globalement la Province a réussi à maintenir une légère progression de 0,2 %.
Les mois de juillet et août auront donc été décevants pour les professionnels du tourisme après les déboires de l’année 2003 et un bon début d’année 2004. Dans ce contexte, la rentrée de septembre et octobre va prendre un caractère crucial pour remettre le secteur hôtelier sur les chemins de la croissance, en particulier à Paris où l’on attend beaucoup des congrès et salons et notamment du Mondial de l’Automobile qui vient d’ouvrir ses portes.
La Rédaction - redaction@tourmag.com