InterContinental Hotels, premier groupe hôtelier mondial par le nombre de chambres, a indiqué jeudi dans un communiqué avoir dégagé entre janvier et mars 2004 un bénéfice avant impôts et résultats exceptionnels de 50 millions de livres (74,6 M d'euros), contre 25 ML à la même période de 2003.
Le chiffre d'affaires s'est élevé à 536 ML, en progression de 6,1% par rapport au premier trimestre 2003, a précisé le groupe qui possède, gère ou loue en franchise les 538.000 chambres de plus de 3.500 établissements, dans une centaine de pays.
Le bénéfice opérationnel a totalisé 54 ML, en hausse de 45,9%. "Il y a une amélioration par rapport à la période de comparaison l'an dernier, qui était faible, mais c'est quand même un résultat encourageant et cela montre que la reprise aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne s'affirme", a commenté le directeur général Richard North.
"Notre programme de réduction des coûts reste bien engagé et nous avons réduit nos effectifs pour l'équivalent de 10 millions de livres au 1er trimestre", a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d'emplois supprimés.
Pour l'ensemble de l'année, InterContinental a l'intention de poursuivre son programme de réduction des coûts et de cessions d'actifs, annoncé lors de sa création en avril 2003, à l'issue de la scission de Six Continents en deux entités cotées séparément: InterContinental (hôtels) et Mitchells and Butlers (pubs et restaurants).
Reprise encourageante aux USA et en Grande-Bretagne
Depuis la scission, InterContinental a vendu pour 314 ML d'hôtels et une nouvelle série de ventes va démarrer dans les prochaines semaines, avec l'objectif d'en retirer quelque 500 ML, a indiqué M. North. Le directeur général n'a pas précisé de quels établissements le groupe allait se séparer mais selon les anaystes, ils seraient surtout concentrés aux Etats-Unis, où la demande a repris.
"Nous enregistrons une reprise encourageante en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne, et le mois d'avril a continué de montrer des performances solides dans ces deux régions", soulignait le communiqué du groupe. "Nous voyons des tentatives d'un début de reprise en Europe" tandis que "les activités en Asie-Pacifique sont revenues à leur niveau d'avant l'épidémie de SRAS", a précisé InterContinental Hotels.
La seule déception du groupe a été enregistrée en France, et au Benelux, où l'absence des touristes américains continue à se faire sentir, a noté M. North. A Paris, où l'établissement-phare du groupe, le Grand Hôtel, place de l'Opera, a été récemment rénové, "les affaires restent difficiles", a avoué le directeur général. "Il est clair que les résultats du Grand Hôtel à Paris n'ont pas atteint nos prévisions car les touristes américains ne sont pas revenus".
Le groupe va concentrer ses efforts de développement "sur des pays, tels que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine, où les tendances démographiques et les caractéristiques du marché nous permettront d'accroître nos franchises et nos activités de gestion avec plus de succès", a-t-il ajouté.
Le chiffre d'affaires s'est élevé à 536 ML, en progression de 6,1% par rapport au premier trimestre 2003, a précisé le groupe qui possède, gère ou loue en franchise les 538.000 chambres de plus de 3.500 établissements, dans une centaine de pays.
Le bénéfice opérationnel a totalisé 54 ML, en hausse de 45,9%. "Il y a une amélioration par rapport à la période de comparaison l'an dernier, qui était faible, mais c'est quand même un résultat encourageant et cela montre que la reprise aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne s'affirme", a commenté le directeur général Richard North.
"Notre programme de réduction des coûts reste bien engagé et nous avons réduit nos effectifs pour l'équivalent de 10 millions de livres au 1er trimestre", a-t-il ajouté, sans préciser le nombre d'emplois supprimés.
Pour l'ensemble de l'année, InterContinental a l'intention de poursuivre son programme de réduction des coûts et de cessions d'actifs, annoncé lors de sa création en avril 2003, à l'issue de la scission de Six Continents en deux entités cotées séparément: InterContinental (hôtels) et Mitchells and Butlers (pubs et restaurants).
Reprise encourageante aux USA et en Grande-Bretagne
Depuis la scission, InterContinental a vendu pour 314 ML d'hôtels et une nouvelle série de ventes va démarrer dans les prochaines semaines, avec l'objectif d'en retirer quelque 500 ML, a indiqué M. North. Le directeur général n'a pas précisé de quels établissements le groupe allait se séparer mais selon les anaystes, ils seraient surtout concentrés aux Etats-Unis, où la demande a repris.
"Nous enregistrons une reprise encourageante en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne, et le mois d'avril a continué de montrer des performances solides dans ces deux régions", soulignait le communiqué du groupe. "Nous voyons des tentatives d'un début de reprise en Europe" tandis que "les activités en Asie-Pacifique sont revenues à leur niveau d'avant l'épidémie de SRAS", a précisé InterContinental Hotels.
La seule déception du groupe a été enregistrée en France, et au Benelux, où l'absence des touristes américains continue à se faire sentir, a noté M. North. A Paris, où l'établissement-phare du groupe, le Grand Hôtel, place de l'Opera, a été récemment rénové, "les affaires restent difficiles", a avoué le directeur général. "Il est clair que les résultats du Grand Hôtel à Paris n'ont pas atteint nos prévisions car les touristes américains ne sont pas revenus".
Le groupe va concentrer ses efforts de développement "sur des pays, tels que les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine, où les tendances démographiques et les caractéristiques du marché nous permettront d'accroître nos franchises et nos activités de gestion avec plus de succès", a-t-il ajouté.