Au Cap’Vacances de la Grande Motte, Sylvain Crapez (à gauche) délégué général de l’UNAT et Julien Faucher directeur général du réseau « CaP’Vacances » qui regroupe 12 villages clubs répartis à travers la France. Photo MS.
TourMaG.com - Quel est le poids de l’UNAT ?
Sylvain Crapez : En 2013 nos membres ont accueilli 4 millions de vacanciers et généré un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Le secteur emploie environ 40 000 salariés.
Notre parc représente 5 % de l’offre touristique marchands. Il est constitué par des villages vacances qui regroupent 23 marques accueillant une clientèle de familles et de groupes, des auberges de jeunesse, des centres de séjours pour les vacances des jeunes, des centres de vacances pour enfants et adolescents, des classes « découvertes », des séjours linguistiques ainsi que des opérateurs de voyages pour adultes à l’étranger.
TourMaG.com - Comment définir le tourisme social et solidaire face au tourisme marchand ?
S.C. : Les associations de tourisme sont pilotées comme des entreprises dans le respect des règles d’éthique. Au-delà de la notion du « vivre ensemble » qui est un point d’ancrage, nous sommes des acteurs économiques, nous produisons de la richesse, nous employons des salariés.
Nous répondons à des appels d’offres. Nos adhérents sont des entrepreneurs dont la finalité est la pérennité de leurs structures.
Les bénéfices ne rémunèrent pas des actionnaires. Ils sont réinvestis dans des structures qui ont un ancrage local. C’est notre singularité.
Nous n’avons pas de privilèges particuliers. L’argent public ne tombe pas du ciel. Oui, nous avons droit à 10 % de subventions publiques mais nous n’avons pas - comme pour le tourisme marchand – recours à la défiscalisation.
Ce qui revient pratiquement au même. Nous payons les impôts sur les sociétés et la TVA, et nous sommes revendus par les agences de voyages et les autocaristes.
Sylvain Crapez : En 2013 nos membres ont accueilli 4 millions de vacanciers et généré un chiffre d’affaires de 1,4 milliard d’euros. Le secteur emploie environ 40 000 salariés.
Notre parc représente 5 % de l’offre touristique marchands. Il est constitué par des villages vacances qui regroupent 23 marques accueillant une clientèle de familles et de groupes, des auberges de jeunesse, des centres de séjours pour les vacances des jeunes, des centres de vacances pour enfants et adolescents, des classes « découvertes », des séjours linguistiques ainsi que des opérateurs de voyages pour adultes à l’étranger.
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S.C. : Les associations de tourisme sont pilotées comme des entreprises dans le respect des règles d’éthique. Au-delà de la notion du « vivre ensemble » qui est un point d’ancrage, nous sommes des acteurs économiques, nous produisons de la richesse, nous employons des salariés.
Nous répondons à des appels d’offres. Nos adhérents sont des entrepreneurs dont la finalité est la pérennité de leurs structures.
Les bénéfices ne rémunèrent pas des actionnaires. Ils sont réinvestis dans des structures qui ont un ancrage local. C’est notre singularité.
Nous n’avons pas de privilèges particuliers. L’argent public ne tombe pas du ciel. Oui, nous avons droit à 10 % de subventions publiques mais nous n’avons pas - comme pour le tourisme marchand – recours à la défiscalisation.
Ce qui revient pratiquement au même. Nous payons les impôts sur les sociétés et la TVA, et nous sommes revendus par les agences de voyages et les autocaristes.
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TourMaG.com - Comment vous projetez-vous sur les années à venir. Allez-vous vous développer à l’international ?
S.C. Nous sommes là pour durer mais le développement à l’international n’est pas notre vocation.
Implanté géographiquement sur l’ensemble du territoire français le tourisme social et solidaire, a été créé pour optimiser les retombées économiques territoriales de proximité.
Nous avons encore un important travail à faire sur le développement du tourisme domestique.
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