Ryanair pourrait proposer des connections à ses passagers en partenariat avec d'autres compagnies classiques. DR
Ryanair n'est décidément pas vraiment francophile.
Lors de son intervention au salon CONNECT, Kenny Jacobs son nouveau directeur marketing a détaillé ses plans de croissance dans divers pays européens en omettant la France.
"S'il était plus facile de faire du business en France nous serions plus offensifs. Mais il faut avouer que ce pays n'est pas très ouvert aux compagnies low-cost" remarque Kenny Jacobs.
En effet, selon les analystes d'Anna Aero , aucun aéroport français ne se trouve dans le top 15 des plus grosses croissances de Ryanair cet été.
L'irlandaise préfère se tourner vers l'Italie (où elle profite de la faiblesse d'Alitalia) l'Allemagne (où elle espère croître de 15 à 20% à Berlin) la Grèce (où elle connaît une croissance de 20% avec 6 millions de passagers) ou encore le Portugal (en progression de 25%).
Malgré tout, Kenny Jacobs confirme les négociations pour que ses Boeing jaunes et bleus atterrissent sur le tarmac de Charles de Gaulle (voir notre précédent article)
Lors de son intervention au salon CONNECT, Kenny Jacobs son nouveau directeur marketing a détaillé ses plans de croissance dans divers pays européens en omettant la France.
"S'il était plus facile de faire du business en France nous serions plus offensifs. Mais il faut avouer que ce pays n'est pas très ouvert aux compagnies low-cost" remarque Kenny Jacobs.
En effet, selon les analystes d'Anna Aero , aucun aéroport français ne se trouve dans le top 15 des plus grosses croissances de Ryanair cet été.
L'irlandaise préfère se tourner vers l'Italie (où elle profite de la faiblesse d'Alitalia) l'Allemagne (où elle espère croître de 15 à 20% à Berlin) la Grèce (où elle connaît une croissance de 20% avec 6 millions de passagers) ou encore le Portugal (en progression de 25%).
Malgré tout, Kenny Jacobs confirme les négociations pour que ses Boeing jaunes et bleus atterrissent sur le tarmac de Charles de Gaulle (voir notre précédent article)
Ryanair bientôt en partenariat avec des compagnies classiques ?
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Ces négociations prouvent une fois de plus à quel point la compagnie irlandaise a mûri. Elle est même devenue "fréquentable".
"Certains s'étaient jurés de ne jamais travailler avec nous. Il faut croire qu'ils ont changé d'avis" sourit Kenny Jacobs. Il assure que d'ici cinq ans, la moitié de sa croissance se fera dans les aéroports principaux.
Une stratégie qui lui permettra de trouver de nouveaux relais de croissance dans un marché saturé mais surtout de séduire les voyageurs d'affaires.
Pour se faire, la compagnie travaille depuis plusieurs mois à l'amélioration de son expérience client.
Au programme, des nouveaux sièges plus larges et plus confortables, une pochette pour ranger ses magazines, des cache-hublots ainsi que toute une série d'assouplissements de ses conditions de ventes. La compagnie devrait également installer le wifi d'ici deux ans.
Elle songe également à offrir un service bien inhabituel pour une compagnie low-cost : la connectivité. Une opportunité que Kenny Jacobs et ses équipes étudient de très près.
"Je pense notamment à l'aéroport de Stansted, qui offre de nombreuses options de connections vers l'Europe pour les passagers venant des États-Unis. Nous pourrions le proposer en partenariat avec d'autres compagnies plus traditionnelles." poursuit-il.
Il estime d'ailleurs que d'ici les cinq prochaines années, les low-cost deviendront devenir des feeders pour les compagnies traditionnelles. De quoi rebattre les cartes du grand jeu des alliances aériennes ?
"Certains s'étaient jurés de ne jamais travailler avec nous. Il faut croire qu'ils ont changé d'avis" sourit Kenny Jacobs. Il assure que d'ici cinq ans, la moitié de sa croissance se fera dans les aéroports principaux.
Une stratégie qui lui permettra de trouver de nouveaux relais de croissance dans un marché saturé mais surtout de séduire les voyageurs d'affaires.
Pour se faire, la compagnie travaille depuis plusieurs mois à l'amélioration de son expérience client.
Au programme, des nouveaux sièges plus larges et plus confortables, une pochette pour ranger ses magazines, des cache-hublots ainsi que toute une série d'assouplissements de ses conditions de ventes. La compagnie devrait également installer le wifi d'ici deux ans.
Elle songe également à offrir un service bien inhabituel pour une compagnie low-cost : la connectivité. Une opportunité que Kenny Jacobs et ses équipes étudient de très près.
"Je pense notamment à l'aéroport de Stansted, qui offre de nombreuses options de connections vers l'Europe pour les passagers venant des États-Unis. Nous pourrions le proposer en partenariat avec d'autres compagnies plus traditionnelles." poursuit-il.
Il estime d'ailleurs que d'ici les cinq prochaines années, les low-cost deviendront devenir des feeders pour les compagnies traditionnelles. De quoi rebattre les cartes du grand jeu des alliances aériennes ?