Jeudi 19 janvier 2022, à l’occasion du Grand live du Voyage d’affaires (CDS Groupe), une table-ronde a été organisée sur le thème : « La technologie: Quel rôle dans la reprise du voyage d’affaires ? » - Capture d’ecran.
Après trois ans de crise, les attentes des entreprises à l’égard de leur outil de réservation en ligne deviennent plus exigeantes.
L’optimisation des outils de réservation en ligne (OBT) est la priorité n°1 des travel managers britanniques en 2023 selon ITM équivalent de l’AFTM, quand elle arrivait en 5e position en 2022. Si ce sondage concerne nos voisins britanniques, il donne cependant une tendance.
« Il y a une forte demande d’accompagnement des utilisateurs tout au long de cette reprise progressive, très endémique, pays par pays. L’outil, la technologie, doit être à même de les accompagner de manière bien plus adaptée, bien plus personnalisée que c’était le cas auparavant », confirme Guillaume Ridolfi, directeur France et Bénélux de Sap Concur.
Pour autant les doutes quant à la capacité de ces outils à se réinventer persistent.
Contenu rail, NDC, expérience utilisateur… Les SBT sont-ils prêts à répondre aux nouveaux enjeux du voyage d’affaires ? Non, selon 43% des personnes ayant répondu à un sondage mené à l’occasion d’une table ronde lors du Grand Live du Voyage d'Affaires (CDS Groupe).
Toujours selon l’étude de ITM : 40% des travel managers britanniques ont le sentiment que leur OBT n’est pas prêt à soutenir la réalisation de leurs principaux objectifs.
« Suite à la pandémie, de nouveaux enjeux sont apparus : le fait d’avoir une politique RSE , de s’adapter à de nouvelles politiques voyages. Nous avons observé beaucoup plus de flexibilité offerte à nos clients vis-à-vis de leurs employés, autorisés à travailler depuis la maison.
Certains ont déménagé. Il fallait réussir à les réunir. Est-ce qu’on les fait voyager avec les mêmes politiques voyages ? Est-ce qu’on les fait voyager comme s’ils allaient voir un client transatlantique ? Nous avons dû nous adapter, cela nous a challengé », affirme Laurent Demaret, vice-président France de KDS.
L’optimisation des outils de réservation en ligne (OBT) est la priorité n°1 des travel managers britanniques en 2023 selon ITM équivalent de l’AFTM, quand elle arrivait en 5e position en 2022. Si ce sondage concerne nos voisins britanniques, il donne cependant une tendance.
« Il y a une forte demande d’accompagnement des utilisateurs tout au long de cette reprise progressive, très endémique, pays par pays. L’outil, la technologie, doit être à même de les accompagner de manière bien plus adaptée, bien plus personnalisée que c’était le cas auparavant », confirme Guillaume Ridolfi, directeur France et Bénélux de Sap Concur.
Pour autant les doutes quant à la capacité de ces outils à se réinventer persistent.
Contenu rail, NDC, expérience utilisateur… Les SBT sont-ils prêts à répondre aux nouveaux enjeux du voyage d’affaires ? Non, selon 43% des personnes ayant répondu à un sondage mené à l’occasion d’une table ronde lors du Grand Live du Voyage d'Affaires (CDS Groupe).
Toujours selon l’étude de ITM : 40% des travel managers britanniques ont le sentiment que leur OBT n’est pas prêt à soutenir la réalisation de leurs principaux objectifs.
« Suite à la pandémie, de nouveaux enjeux sont apparus : le fait d’avoir une politique RSE , de s’adapter à de nouvelles politiques voyages. Nous avons observé beaucoup plus de flexibilité offerte à nos clients vis-à-vis de leurs employés, autorisés à travailler depuis la maison.
Certains ont déménagé. Il fallait réussir à les réunir. Est-ce qu’on les fait voyager avec les mêmes politiques voyages ? Est-ce qu’on les fait voyager comme s’ils allaient voir un client transatlantique ? Nous avons dû nous adapter, cela nous a challengé », affirme Laurent Demaret, vice-président France de KDS.
La techno, une soupape face à la pénurie de personnel
« Les SBT ont aussi un rôle majeur : soulager un secteur miné par le manque de personnel et les perturbations aériennes. Les TMC poussent d’ailleurs leurs clients à utiliser les SBT, afin de ne pas surcharger leurs conseillers voyages », recontextualise François-Xavier Izenic, animateur de cette table-ronde.
De quoi obliger les SBT à se mettre à la page. Pour rappel, pendant le covid les échanges, les modifications et les annulations de billets nécessitaient à chaque fois une intervention humaine.
« Il y a une attente très forte également des agences de voyages. Il y a un besoin de proposer le même niveau de service, malgré la difficulté à trouver du personnel.
Et pour ce faire il faut de la techno, qui réponde aux besoins des utilisateurs et des entreprises. Il y a un vrai tandem entreprise agence pour pousser la techno », confirme Pierre Mesnage DG de Goelett (ex Rydoo).
De quoi obliger les SBT à se mettre à la page. Pour rappel, pendant le covid les échanges, les modifications et les annulations de billets nécessitaient à chaque fois une intervention humaine.
« Il y a une attente très forte également des agences de voyages. Il y a un besoin de proposer le même niveau de service, malgré la difficulté à trouver du personnel.
Et pour ce faire il faut de la techno, qui réponde aux besoins des utilisateurs et des entreprises. Il y a un vrai tandem entreprise agence pour pousser la techno », confirme Pierre Mesnage DG de Goelett (ex Rydoo).
NDC : « C’est tout un écosystème qui doit travailler ensemble »
Autre challenge d’ampleur : NDC. Si les quatre acteurs réunis autour de la table se disent prêts, ils reconnaissent que cela n’est pas le cas pour l’intégralité des acteurs du secteur.
« C’est tout un écosystème qui doit travailler ensemble », affirme Laurent Demaret, vice-président France de KDS.
« On ne peut pas faire les choses chacun dans son coin, appuie Jean-Christophe Carette, directeur commercial de Cytric, qui se montre optimiste : « Ça avance beaucoup plus vite qu’on ne le croit. »
Guillaume Ridolfi pointe, lui, la gouvernance des entreprises : « La NDC apporte beaucoup de valeur sur le papier, mais amène aussi des enjeux et des risques pour les entreprises, notamment sur les frais ancillaires, qui ne sont pas tout à fait pris en charge sur les politiques voyages.
Nous risquons d’avoir des déviations par rapport aux budgets des entreprises ou au mode de fonctionnement prévu initialement. »
« C’est tout un écosystème qui doit travailler ensemble », affirme Laurent Demaret, vice-président France de KDS.
« On ne peut pas faire les choses chacun dans son coin, appuie Jean-Christophe Carette, directeur commercial de Cytric, qui se montre optimiste : « Ça avance beaucoup plus vite qu’on ne le croit. »
Guillaume Ridolfi pointe, lui, la gouvernance des entreprises : « La NDC apporte beaucoup de valeur sur le papier, mais amène aussi des enjeux et des risques pour les entreprises, notamment sur les frais ancillaires, qui ne sont pas tout à fait pris en charge sur les politiques voyages.
Nous risquons d’avoir des déviations par rapport aux budgets des entreprises ou au mode de fonctionnement prévu initialement. »
Le rail : « Sujet aussi critique et stratégique que NDC »
Autre enjeu de taille : la libéralisation du rail. « Sujet aussi critique et stratégique que NDC », selon le vice-président France de KDS.
« Comme cela s’est passé dans l’aérien, nous sommes en train de voir apparaître les nouveaux GDS du rail, comme trainline ,BeNe Rail, Omio... Notre travail a été d’identifier ces partenaires et de construire des codes analytiques pour ensuite pouvoir facilement agréger du contenu additionnel.
La limite concernera les droits d’émission entre les compagnies ferroviaires et les agences », explique Pierre Mesnage, à la tête de Goelett.
« Il y a des enjeux régionaux, dans un contexte RSE. Nous devons pourvoir offrir une offre très locale, très régionale, extrêmement souple avec les mêmes typologies de fonctionnement que les grandes lignes nationales ou transfrontalières », précise Guillaume Ridolfi, de Sap Concur.
« Nous ne sommes qu’au début de la défragmentation de l’offre rail à travers l’Europe, avec Trenitalia et Renfe en France.
Quand on va démultiplier les opérateurs et les pays, on va arriver sur des centaines et des milliers de combinatoires possibles. Nous n’aurons pas l’exhaustivité du contenu », prédit Laurent Demaret de KDS.
Un défi d’autant plus difficile à relever face à l’engouement pour le ferroviaire, porté par l’ambition de voyager plus vert.
« Comme cela s’est passé dans l’aérien, nous sommes en train de voir apparaître les nouveaux GDS du rail, comme trainline ,BeNe Rail, Omio... Notre travail a été d’identifier ces partenaires et de construire des codes analytiques pour ensuite pouvoir facilement agréger du contenu additionnel.
La limite concernera les droits d’émission entre les compagnies ferroviaires et les agences », explique Pierre Mesnage, à la tête de Goelett.
« Il y a des enjeux régionaux, dans un contexte RSE. Nous devons pourvoir offrir une offre très locale, très régionale, extrêmement souple avec les mêmes typologies de fonctionnement que les grandes lignes nationales ou transfrontalières », précise Guillaume Ridolfi, de Sap Concur.
« Nous ne sommes qu’au début de la défragmentation de l’offre rail à travers l’Europe, avec Trenitalia et Renfe en France.
Quand on va démultiplier les opérateurs et les pays, on va arriver sur des centaines et des milliers de combinatoires possibles. Nous n’aurons pas l’exhaustivité du contenu », prédit Laurent Demaret de KDS.
Un défi d’autant plus difficile à relever face à l’engouement pour le ferroviaire, porté par l’ambition de voyager plus vert.
Publié par Caroline Lelievre
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
