De gauche à dte : David Hoare, CEO executive chairman de Virgin et le vicomte Etienne Davignon, président de SN Airholding
"Un accord engageant a été signé avec Virgin Express Holdings", actionnaire majoritaire de Virgin Express, plaçant les deux compagnies "sous l'actionnariat commun de SN Airholding", actionnaire majoritaire de SN Brussels Airlines, a annoncé SN Airholding dans un communiqué.
Le président de SN Airholding, Etienne Davignon, a martelé tout au long d'une conférence de presse organisée à Bruxelles que Virgin Express comme SN Brussels resteraient deux "compagnies indépendantes", avec des offres de produits distinctes mais une stratégie commune.
Dans l'immédiat, ni le modèle de compagnie à bas prix de Virgin Express, ni celui de services plus étendus de SN Brussels, ne sont donc remis en question. Et en terme d'emplois, il ne devrait pas y avoir de "conséquences importantes", a estimé M. Davignon, sans toutefois donner de précision.
Après le 30 juin prochain, exit la marque Virgin Express
La "stabilité" reste le maître mot. Du moins pour l'instant. Deux ans après la réalisation de l'accord, qui devrait intervenir au cours du premier trimestre 2005 après approbation des autorités de la concurrence belge et allemande et au plus tard le 30 juin prochain, le groupe ne pourra plus utiliser la marque Virgin Express.
M. Davignon n'a cependant donné aucune précision sur l'orientation que choisiront alors les compagnies. Les changements seront décidés en temps voulu, a-t-il résumé.
SN Brussels Airlines est née après la retentissante faillite de la Sabena en novembre 2001, grâce à la volonté du monde politique belge et à l'investissement de grandes entreprises belges au pire moment de la crise du secteur aérien après les attentats du 11 septembre.
La compagnie semble aujourd'hui en passe de gagner son pari de maintenir dans les airs le pavillon belge. Selon les termes de l'accord scellé, SN Airholding détiendra 100% des actions de Virgin Express et 92% des actions de SN Brussels Airlines.
En échange, Virgin Express Holding détiendra 29,9% de SN Airholding. Virgin Express Holdings recapitalisera Virgin Express dans les deux mois à venir, afin qu'elle dispose au 31 décembre d'une trésorerie et de fonds propres positifs et n'ait pas de dette financière, "y compris vis-à-vis de Virgin Express Holdings et du groupe Virgin", a assuré SN Airholding.
"Une plate-forme aérienne belge solide, saine et durable..."
Ce renflouement était l'une des conditions exigées par la holding belge au patron de Virgin, le Britannique Richard Branson, pour boucler les négociations. Avec le rapprochement des deux compagnies, "une plate-forme aérienne belge solide, saine et durable est établie", a estimé SN Airholding.
Selon les deux compagnies, cette union devrait permettre de dégager des "synergies" à hauteur de 44 millions d'euros. Virgin Express et SN Brussels tablent aussi sur une amélioration de leur résultat d'exploitation consolidé comprise entre 25 et 35 millions d'euros.
Au premier semestre 2004, l'héritière de la Sabena a affiché un bénéfice net de 1,94 million d'euros et un résultat d'exploitation de 3,78 millions. Virgin Express Holdings, dont la principale filiale est Virgin Express, a affiché des résultats plus mitigés ces derniers temps. Sur les six premiers mois de l'année, la compagnie a affiché une perte de 6,2 millions d'euros, pour une perte opérationnelle de 4,3 millions.
Pour le quotidien belge La Libre Belgique, l'opération scellée cette semaine est tout de même "attendue au tournant", les actionnaires de SN Airholding ayant tous vocation à se désengager d'ici un an pour "passer le relais", de préférence à un "opérateur industriel du transport aérien".
LIRE L'ANALYSE DE MICHEL GHESQUIERE
Aude GENET (Afp) - redaction@tourmag.com
Le président de SN Airholding, Etienne Davignon, a martelé tout au long d'une conférence de presse organisée à Bruxelles que Virgin Express comme SN Brussels resteraient deux "compagnies indépendantes", avec des offres de produits distinctes mais une stratégie commune.
Dans l'immédiat, ni le modèle de compagnie à bas prix de Virgin Express, ni celui de services plus étendus de SN Brussels, ne sont donc remis en question. Et en terme d'emplois, il ne devrait pas y avoir de "conséquences importantes", a estimé M. Davignon, sans toutefois donner de précision.
Après le 30 juin prochain, exit la marque Virgin Express
La "stabilité" reste le maître mot. Du moins pour l'instant. Deux ans après la réalisation de l'accord, qui devrait intervenir au cours du premier trimestre 2005 après approbation des autorités de la concurrence belge et allemande et au plus tard le 30 juin prochain, le groupe ne pourra plus utiliser la marque Virgin Express.
M. Davignon n'a cependant donné aucune précision sur l'orientation que choisiront alors les compagnies. Les changements seront décidés en temps voulu, a-t-il résumé.
SN Brussels Airlines est née après la retentissante faillite de la Sabena en novembre 2001, grâce à la volonté du monde politique belge et à l'investissement de grandes entreprises belges au pire moment de la crise du secteur aérien après les attentats du 11 septembre.
La compagnie semble aujourd'hui en passe de gagner son pari de maintenir dans les airs le pavillon belge. Selon les termes de l'accord scellé, SN Airholding détiendra 100% des actions de Virgin Express et 92% des actions de SN Brussels Airlines.
En échange, Virgin Express Holding détiendra 29,9% de SN Airholding. Virgin Express Holdings recapitalisera Virgin Express dans les deux mois à venir, afin qu'elle dispose au 31 décembre d'une trésorerie et de fonds propres positifs et n'ait pas de dette financière, "y compris vis-à-vis de Virgin Express Holdings et du groupe Virgin", a assuré SN Airholding.
"Une plate-forme aérienne belge solide, saine et durable..."
Ce renflouement était l'une des conditions exigées par la holding belge au patron de Virgin, le Britannique Richard Branson, pour boucler les négociations. Avec le rapprochement des deux compagnies, "une plate-forme aérienne belge solide, saine et durable est établie", a estimé SN Airholding.
Selon les deux compagnies, cette union devrait permettre de dégager des "synergies" à hauteur de 44 millions d'euros. Virgin Express et SN Brussels tablent aussi sur une amélioration de leur résultat d'exploitation consolidé comprise entre 25 et 35 millions d'euros.
Au premier semestre 2004, l'héritière de la Sabena a affiché un bénéfice net de 1,94 million d'euros et un résultat d'exploitation de 3,78 millions. Virgin Express Holdings, dont la principale filiale est Virgin Express, a affiché des résultats plus mitigés ces derniers temps. Sur les six premiers mois de l'année, la compagnie a affiché une perte de 6,2 millions d'euros, pour une perte opérationnelle de 4,3 millions.
Pour le quotidien belge La Libre Belgique, l'opération scellée cette semaine est tout de même "attendue au tournant", les actionnaires de SN Airholding ayant tous vocation à se désengager d'ici un an pour "passer le relais", de préférence à un "opérateur industriel du transport aérien".
LIRE L'ANALYSE DE MICHEL GHESQUIERE
Aude GENET (Afp) - redaction@tourmag.com
![Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/85025254-60665965.jpg?v=1734537945 "Futuroscopie - Crise de la presse, crise du réel, fatigue informationnelle [ABO]")
