Selon Gérard Couturier, président du conseil de surveillance de la SNCM, un plan social menacerait 800 emplois – soit la moitié des effectifs - au sein de la compagnie de transport maritime. Cette dernière subit actuellement des difficultés internes et une conjoncture économique difficile.
Cette annonce intervient alors que la délégation de service public dont bénéficie l'entreprise est en passe d'être réduite et que le marché des lignes maritimes vers le Maghreb connaît un fort ralentissement.
De plus, elle risque de devoir rembourser entre 30 et 50 millions d'euros à l’État. Dans cette affaire, la Commission européenne doit rendre une décision au cours de l'été 2012. Elle enquête actuellement sur des fonds versés par l’État qui pourraient être requalifiés en aides.
"Tout cela peut mener à la mise en place d'un plan social qui pourrait concerner de l'ordre de 800 emplois, explique Gérard Couturier dans les colonnes de La Provence, ce vendredi 6 avril 2012. La SNCM a un avenir si elle s'adapte à la prochaine délégation de service public que la Corse prépare et si on ne lui ferme pas les portes."
A lire sur le sujet :
- Desserte de la Corse : avec ou sans aides, la Sncm ne baissera pas pavillon...
- SNCM : négociations entamées entre Veolia et la Caisse des Dépôts
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"Tout cela peut mener à la mise en place d'un plan social qui pourrait concerner de l'ordre de 800 emplois, explique Gérard Couturier dans les colonnes de La Provence, ce vendredi 6 avril 2012. La SNCM a un avenir si elle s'adapte à la prochaine délégation de service public que la Corse prépare et si on ne lui ferme pas les portes."
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