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STI Voyages : l'ardoise des organismes sociaux atteint désormais... 764 987 € !

la promesse de vente du siège aurait été signée


Alors que les dettes auprès des organismes sociaux se sont encore creusées et s'élèvent désormais à 764 987 euros, Baher Ghabbour, l'actionnaire gérant de Sakartours International reste confiant. Il assure payer ses dettes, et prévoit de renflouer ses caisses avec la vente du siège de l'entreprise.


Rédigé par Céline EYMERY le Mardi 29 Janvier 2013

Baher Ghabbour assure que les règlements de ses dettes sont en cours. - Photo MS.
Baher Ghabbour assure que les règlements de ses dettes sont en cours. - Photo MS.
Deux mois après l'annonce du renflouement de ses caisses, où en est STI Voyages ?

Le TO qui déclarait le 4 décembre dernier lors d'une conférence de presse avoir réussi à rapatrier tant bien que mal, les 3,5 M€ attendus, continue d'accumuler les dettes auprès des organismes sociaux.

Alors que nous avions annoncé le 8 novembre dernier que l'entreprise devait la bagatelle de 520 000 € rien qu'aux organismes sociaux, la note encore grimpé...

Depuis le 28 novembre, en effet, 5 nouveaux privilèges de la sécurité sociale et des régimes complémentaires ont été déposés au Tribunal de commerce de Paris.

Le dernier date du 23 janvier 2013. Désormais l'ardoise atteint 764 987 €.

Contacté par téléphone, Baher Ghabbour l'actionnaire-gérant de Sakartours International se veut serein.

"C'est en cours de règlement" assure-t-il. "Nous avons conclu un accord avec l'URSSAF pour l'échelonnement des paiements. Tous les engagements que nous avons pris sont respectés.

Toutes les privilèges de la sécurité sociale et des régimes complémentaires disparaîtront une fois que l'ensemble sera réglé".
affirme-t-il.

L’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale qui n'est autre que la caisse nationale des Urssaf, est soumise à la confidentialité.

Elle nous a toutefois confirmé que dans pareil cas, les paiements ont pu débuter sans toutefois supprimer l'inscription des privilèges. Impossible donc de vérifier...

Signature de la promesse de vente du siège

"Depuis notre dernière conférence de presse début décembre, nous avons réglé entre 300 000 et 400 000 euros à nos fournisseurs, aux organismes sociaux, ainsi que les salaires", poursuit Baher Ghabbour.

L'actionnaire gérant compte sur la vente du siège (rue Brunel 17e Paris) de STI pour se remettre à flot.

La promesse de vente qui était en cours début décembre, a été signée, affirme-t-il.

Estimée entre 2,5 et 3 millions d'euros, "la vente de ce bien qui devrait être finalisée d'ici 3 mois, permettra de payer toutes nos dettes, et même de faire un peu de trésorerie" ajoute-t-il confiant.

Les équipes du voyagiste, composées d'une vingtaine de personnes, devraient déménager dans les Hauts-de-Seine (92).

Pour l'heure, l'actionnaire gérant de STI ne prévoit pas de nouvelle réduction des effectifs, même s'il concède que la conjoncture est difficile.

"C'est dur pour tout le monde. L’Égypte souffre évidemment, mais sur les autres destinations nous avons des demandes."

Quant à savoir si le voyagiste a retrouvé la confiance des distributeurs, il répond : "de nombreuses agences nous revendent, elles sont retournées vers nous..." sans préciser de chiffres.

Baher Ghabbour donne rendez-vous à la presse mi-février pour retracer les évènements de ses derniers mois. Fidèle à ses déclarations il conclut : "le plus important c'est de dire la vérité"...

Rendez-vous est pris.

A noter : c'est au créancier de donner mainlevée de l'inscription d'un privilège, c'est à dire qu'il consent à radier l’inscription ou met fin à une procédure engagée à son encontre.

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Tags : sti
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Commentaires

1.Posté par wxyz le 30/01/2013 15:19 | Alerter
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Des collaborateurs très professionnels dans leur majorité, passionnés par leurs destinations, à l'écoute, conseillant et répondant au moindre détail (dans la mesure du possible) avec aussi des failles (objectivité oblige...)
Nul n'est "parfait" mais la "perfection" existe-t-elle ???
Des collaborateurs au service total de leur entreprise, s'impliquant rigoureusement au bon fonctionnement de leur société, souhaitant la satisfaction absolue des clients.
Pour aboutir à un tel gâchis et une telle gabegie... posons-nous la bonne question quant à cette regrettable descente aux enfers depuis 4 ans : à qui imputer les plus lourdes responsabilités ???
- à une certaine partie de l'encadrement ? montagnarde ou hébertiste (pour ceux aimant l'histoire)
- au mode de management totalement obsolète ? la période 1792-1794 est plus que caduque !!!
- à la gérance ? no comment...
Sans aucun ordre préférentiel, les 3 réunis semble-t-il ... mais rien n'est imposé, tout est suggéré.
Entre aussi en ligne de compte : la crise économique depuis 2008, les "révolutions-printemps arabes", la baisse de compétitivité etc.
Mais pourquoi la concurrence s'en sort plutôt pas trop mal voire plutôt bien... ???

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